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philippe
10/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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http://des-passantes.over-blog.com/article-35021294.html un texte de plus de 20 ans, donc
il me semble que l'auteur aurait du le dire ceci dit, je suis incapable de noter sur le fond valablement un texte manifestement écrit pour les initiés et incompréhensible pour les autres. à priori je dirais ue cela manque de références. je note sur la forme. mais cela ne veut pas dire grand chose: je n'ai rien compris et n'ai jamais lu jari: ce texte me donne juste envie d'aller le lire, ce qui n'est pas si mal dans le fond. |
Anonyme
12/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Jolie dissertation ! De l'art de commenter sans s'extraire du système à commenter, ou : une explication de l'intérieur, ou : un pataphysicien vous parle de la 'pataphysique.
Mais au final, je comprends un peu mieux la 'pataphysique que je songe sérieusement à ériger au rang de fonctionnement personnel, pour la qualité de ses bonnes nouvelles et sa joyeuse philosophie de l'au-delà ("sa mort qui, aux dernières nouvelles, ne peut être tenue que pour momentanée"). J'aime votre style bien imprégné. Je n'ai relevé qu'un ridicule bémol : "ce qui doit conférer largement à notre avis à leur valoir le nom d’exploits" (structure fumeuse). Pour ce bon moment instructif et joliment torché, merci. |
jaimme
13/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte qui s'inscrit dans une tradition d'érudition portée vers l'excellence. Autrement celle qui ne sert à rien.
Amusant à lire, mais j'y vois un défaut. Autant je me suis bien amusé (très sérieusement) à lire les présupposés, les tenants et les aboutissants nulle part de la pataphysique, autant les racines et les buveurs de pataphysique me semblent trop nombreusement énumérés. J'aurais préféré 75% d'érudition a-logique et seulement 15% d'érudition littéraire (manque du pourcentage? M'en fous!). Mffhh: présenter une bibliographie avec "NB". Curieux! Merci pour cette conférence qui va très bien avec le Nutella. |
Anonyme
19/12/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je salue la tentative de l'auteur de nous faire partager ce qu'a pu être le "phénomène" de la Pataphysique. L'essai ne semble pas vraiment très réussi, car trop scolaire et pas vraiment personnel en ce qui concerne les intentions de l'auteur. L'érudition ne peut pas constituer une fin en soi. Bref un ressenti plutôt mitigé.
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Lariviere
7/12/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour !
J'avoue que je suis assez mitigé sur ce texte. Sur le fond, et pour faire court, je lis ce texte de façon assez sérieuse, presque scolaire, paradoxalement pour de la pataphysique, car le choix de l'auteur est si j'ai bien compris, de nous faire connaitre la pataphysique par un texte de dissertation, et non pas par un véritable récit romancé. En clair : il choisit de parler par l'analyse (certes, illustrée) du mouvement pataphysique plus que par l'exemple de ce qu'il pouvait ou pourrait produire en terme d'écriture, de récit ou de littérature.. En conséquence et en l'état, je vois ce texte plus comme une présentation sommaire presque exclusivement concentré sur l'oeuvre de Jarry, qui est le fondateur, mais seulement le fondateur spirituel de la pataphysique. Bien qu'il soit effectivement indispensable de le citer longuement, lui, son oeuvre et surtout son bon père Ubu, je pense qu'il aurait été judicieux de ne pas se focaliser exclusivement sur lui pour représenter l'existence littéraire de la pataphysique. Finalement, Jarry est le créateur involontaire, certes légitime, mais n'est pas la personne qui a fait vivre et alimenter le mouvement. Ceux qui ont véritablement nourris le phénomène sont cités assez rapidement : Vian, Queneau, Ionesco, etc... Voir à ce sujet les différentes parutions/correspondances du "collège de pataphysique". Ensuite cette présentation sommaire n'est pas assez poussé selon moi. Il y a effectivement, une tentative réelle de l'auteur de poser un certain regard philosophique et d'analyser le véritable intérêt du mouvement, mais celui-ci n'y arrive pas vraiment de façon convaincante pour moi. Il y a pourtant des éléments d'analyses, une connaissance certaine du mouvement, mais je trouve que dans l'écriture, cela reste trop en surface. La pataphysique, son âme, ses raisons d'être, son but artistique et/ou littéraire ne sont qu'abordés par des exemples et de petites phrases, mais ne mène à aucune réflexion de fond, à aucune étude, aucune analyse en profondeur du mouvement. C'est dommage !... Et ça fait baisser considérablement l'intérêt du texte. La gageure, mais elle est de taille, aurait été de trouver la bonne façon de parler de la pataphysique avec le sérieux et la dérision, avec la profondeur et la légèreté, avec l'absurde et le réalisme qui la caractérise... Sur la forme, là encore, je suis un peu déçu. Les longues phrases sont difficiles à suivre... Elles seraient utiles car l'auteur s'en sert avec de bonnes intentions pataphysique : les utiliser comme moyen de digression dans le récit, mais le problème, c'est qu'il le fait avec manque d'habileté, sans véritable maitrise, et que souvent, ces parenthèses ne renforcent pas l'absurde ou l'intérêt de son propos (comme cela devrait être le cas), mais au contraire, affaiblissent la puissance ou l'utilité de sa phrase et de sa pensée. Le manque de maitrise, je pense, est la première raison à cela. La deuxième est liée à la superficialité du fond et par extension, de l'écriture même. On s'attend à trouver plus de force dans un texte dédié à la pataphysique, plus de causticité, plus de sarcasmes, plus d'absurde et d'humour noir. Ici, les effets comiques sont très faibles. Assez ratés dans l'ensemble, car l'humour est trop plat. C'est la différence entre la pataphysique et le potache. Un des rares traits d'humour qui rentre assez bien dans l'esprit corrosif de la pataphysique est celui-là : "Quel que soit votre intérêt pour la ‘pataphysique qui, entre nous soit dit, vous le rend bien"... Même si la phrase ne répond pas à toutes ses promesses d'impact par la suite, dans ce fragment, il y a l'humour provocateur, la dérision, l'apostrophe familière au lecteur, le sens du "contre sens" philosophique (aimer autant être lu que de ne pas être lu), l'once d'absurde bien réel qui façonne l'existence de chacun et de tout le monde, et qui débouche sur une certaine humilité et lucidité propre à l'esprit pataphysique quant à sa conception de la vie et sa capacité d'introspection clairvoyante sur lui même, sur l'art et sur ce qui n'est finalement que de la littérature face aux valeurs et aux difficultés réelles de la vie... J'aurais aimé ressentir un peu plus comment la pataphysique réussissait ce savant mélange de pensée paradoxale qui consiste à imbriquer et entremêler dans la même encre et la même réflexion, la technique, le ton moderne, l'analyse visionnaire de l'époque, la connaissance subtile du poids et des lourdeurs du terre à terre, la conscience des difficultés existentielle universelle de l'homme, présentes, passées ou à venir, et de coaguler ça adroitement avec le besoin constant de se détacher de cette pesanteur par l'amusement naïf, l'évasion futile, la dérision, la musicalité des choses et des mots, l'acte gratuit, la force de l'esprit et de l'imaginaire, le jeu bête et méchant, la joie primitive, les sentiments profonds, et de faire en sorte que tout ça forme une pâte féconde d'expression artistique qui, au lieu de s'altérer dans la réaction de ces éléments opposés, se nourrit au contraire de ses propres contradictions (c'est humain !), en en renforçant l'impact philosophique mais aussi et surtout, l'intérêt récréatif, humain et vivifiant. En conclusion, je suis un peu déçu du résultat, mais l'auteur réussi quand même à faire la promotion de ce mouvement, par ses connaissances, et par le simple fait d'avoir consacré un texte à ce propos. Il y a, en outre, un certain travail de documentation. La construction de l'ensemble tient la route. L'écriture est bonne, sans être teinté de grande particularité ou de singularité de langage intéressante à mes yeux et oreilles de lecteur. Je serais heureux de voir ce texte en publication, pour la seule raison que j'aime beaucoup la pataphysique et que le simple fait d'en parler peut donner l'envie à certaines personnes d'en savoir plus sur ce mouvement littéraire aussi sérieux que désinvolte, et à d'autres, qu'au passage nous nous passerons bien volontiers, de ne plus jamais vouloir en entendre parler... En espérant que ce commentaire puisse aider l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation !... ps : désolé, j'avais dit "pour faire court"... |
Marite
5/1/2011
a aimé ce texte
Un peu
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J'attendais avec impatience cette publication en catégorie réflexion-dissertation, car je trouve qu'il y en a très peu sur Oniris. Est-il nécessaire d'être si sérieux dans une réflexion ? Certes, je ne possède pas toutes les connaissances permettant d'apprécier à leur juste valeur toutes les citations (trop à mon goût) mais j'espérais qu'après lecture il me reste une idée de cette "science des solutions imaginaires" et là, vraiment rien, je ne suis pas plus avancée à la fin de la lecture qu'au commencement. Disons même qu'après lecture d'un tiers du texte environ, j'ai survolé ... je trouve qu'il manque une implication personnelle de l'auteur. Bon, ceci n'est qu'un avis très subjectif et disons que je ne dois sans doute pas être au niveau requis. Mais ne pas comprendre ce qu'est la pataphysique et n' avoir aucune envie de le comprendre, c'est tout ce qu'il me reste après cette lecture. Je vais donc noter "moyen" à cause du manque de clarté pour la lectrice moyenne que je suis.
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Anonyme
6/1/2011
a aimé ce texte
Un peu
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On sent une vraie envie de partager, malheureusement, on a un tel gouffre entre le style et ce que le texte raconte que c'est perturbant.
Selon moi, il manque une vraie passion au niveau stricte de la narration. Le texte est résolument bien écrit, mais oscille entre la dissertation argumentée et la présentation lors d'un discours d'ouverture d'une salle de l'absurde. Je ne suis pas immergé dans la pataphysique mais je pense réellement me complaire dans l'absurde et le surréalisme, et je trouve que votre oeuvre manque de folie. Elle relate, explique mais n'illustre pas. Au novice, elle semble difficilement abordable, les références n'étant ici pas des "bandes annonces aux référents" mais des freins à la curiosité en ce qui me concerne. Comme si vous m'invitiez à une éclipse de soleil en me disant : viens voir il va faire tout noir! Je pense réellement que pour gagner en qualité votre texte mériterait un approfondissement des référents (votre ancien testament, on l'a compris, est un sujet que vous appréciez, il serait agréable d'en savoir plus sur le nouveau) ainsi qu'un traitement qui s'approcherait plus de ce que vous souhaitez illustrer au niveau de la narration. Cependant, ça fait plaisir de lire sur la pataphysique - qui si je peux me le permettre, est loin de se limiter aux quelques oeuvres ou artistes que vous citez et me semble bien plus profonde que ça. |