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Myriam
24/7/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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C'est une histoire trop attendue pour susciter un réel intérêt. Bien sûr que c'est son mari qui a mis l'annonce, aucun doute là dessus, dès le départ!
Alors que reste-t-il? Le regret que l'écriture ne soit pas plus travaillée, que les maladresses la rendent trop peu fluide et agréable à lire. Un exemple: "Ma foi, prime au premier ou à la première au rendez-vous, le rappel d’un souvenir touchant seulement pour le décorum, pour la façade, la frime, en simple signe de connivence, de ralliement, en guise de mot de passe…" Je ne comprends pas cette phrase. Regret que la chute, là encore, soit si peu aboutie. Que leur a apporté cette aventure? Infirme-t-elle sa vision du monde? Confirme-t-elle l'amour que le couple se porte? L'idée de l'opposition entre le mari et la femme, révélée par ces petites annonces, est bonne mais insuffisante. L'histoire en elle-même manque de force et d'inattendu. |
Lunastrelle
25/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte sympathique à lire, bon c'est vrai que cela peut être prévisible, mais c'est au niveau du traitement du thème que mes attentes se situaient. Et j'ai bien aimé, cette chute semble présager une petite suite, après je me trompe peut-être... Parce qu'en l'état, c'est ainsi que je le perçois...
C'est au niveau du style que je suis mitigée: parfois, la syntaxe est lourde ou peu aboutie, ce qui fait que cela emmêle le lecteur et le perd. Je vais citer quelques exemples: "Jamais il ne me serait venu personnellement à l’idée que ce genre de bouteilles à la mer pouvaient un jour échouer à bon port, et donc, jamais je n’en aurais lancées, et cela me troublait": dit plus simplement, et la phrase étant moins longue, cela aurait mieux fait son effet. "La belle blonde rencontrée au volant d’une CX le jeudi 17 Place du Marché et qui n’arrivait pas à se garer, que désirait revoir ce cadre supérieur encore jeune et disponible de cœur, pour Gérard, c’était tout bêtement un « rancart » ouvert à quiconque ( « quelleconque », précisa-t-il même l’index levé) avait envie de tenter l’aventure.": ouch, très très lourd aussi ici, il aurait mieux valu faire plusieurs phrases je pense... "Ma foi, prime au premier ou à la première au rendez-vous, le rappel d’un souvenir touchant seulement pour le décorum, pour la façade, la frime, en simple signe de connivence, de ralliement, en guise de mot de passe…": là, je n'ai pas compris le sens, et je cherche encore... "Avec humour, drôlerie même, mais au fond, sauvagement, sérieux dans ses exercices appliqués de cynisme domestique.": ici, c'est au niveau de la ponctuation que ça pêche un peu... Bon, je m'arrête là, mais voici des exemples type qui peuvent freiner la lecture, et qui peuvent pour moi être corrigés en douceur... |
silene
27/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je ne sais pas élaborer de commentaires structurés, qui démontent le texte en ne laissant rien au hasard, et justifient par la preuve manifeste tout ce que le commentateur avance.
Je ne peux donc parler que d'un ressenti. Sur la forme, il est clair que l'auteur sait sa langue, et l'utilise avec une indiscutable compétence. Certes, le ton est familier, c'est une tranche de vie, une petite chronique bon enfant, mais on sent un potentiel qui pourrait donner du texte de très bon niveau. Non qu'il y ait relâchement ou vulgarité, mais la chronique, cursive, vite écrite et encore plus vite lue n'obéit pas, selon moi, aux mêmes règles que la nouvelle, qui constitue un univers en soi. Je ne suis d'ailleurs pas très sûr, à ce propos, que ce texte soit à proprement parler une nouvelle. Sur le fond, je suis plus dubitatif : est-ce parce que la fréquentation de forums d'écriture met sous le nez tant de textes qu'une espèce de sixième sens se fait jour, peu à peu, et déroule, au fil de la lecture, les pattes d'oie où le texte peut bifurquer, fait entrevoir dès les prolégomènes la direction générale vers laquelle l'auteur veut nous emmener, mais dès l'argument initial posé, on sait à peu près où celui-ci va nous emmener ; puisque la narratrice idéalise ce type de rencontres et son époux s'en gausse réalistement, il faudra qu'elle ait l'évidence de ses illusions. Dès que l'annonce hameçonnante apparaît, on sait. Ce qui, pour ma part, gâche un peu la lecture de la fin, car tout est évident, et prévisible. Le vrai reproche que je ferais à ce texte concernerait donc son absence d'imprévu ; il me semble que si l'on écrit un petit texte de ce genre, soit on s'attache à livrer un écrit extrêmement bien fini, sans surprises particulières, certes, mais qui célèbre la langue ; option maupassienne, en somme, qui arrive souvent à faire passer des banalités factuelles par la qualité du décor qu'il brosse, et la finesse de sa plume. Soit on retourne la situation d'un revers de manche, avec l'insolence et la liberté du créateur, et on coupe à travers les halliers, en remorquant le lecteur, contraint de suivre la marche. Ce n'est qu'un avis de lecteur qui renâcle un peu à voir son intuition initiale se vérifier au fil de la lecture. |
Anonyme
28/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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C'est mignon ! Bon j'aurais aimé que la fin soit différente, que le mari ait au bout de son geste mais bon.
C'est étrange comme ça. La question se pose : pourquoi l'a-t-il fait venir au juste ? Pour lui offrir ce geste qu'elle recherchait en lisant ses annonces ? Pour voir si elle viendrait à un rendez-vous proposé par un inconnu sans l'avertir ? Oui, il aurait dû aller à sa rencontre...mais je trouve quand même cela mignon. Bref, j'ai bien apprécié cette histoire globalement. Certains passages me dérangent un peu, trop de justifications, par endroit, qui ne laissent pas assez le récit couler. Ce qui ne m'a pas empêché de passer un bon moment. J'aime bien la complicité qui émane du couple. Sur ce, le "passe-partout" est arriver ce midi, je vais aller jeter un œil au petits annonces :-) Merci. |
florilange
28/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bien sûr, on se doute immédiatement que c'est le mari qui a mis l'annonce. Et il connaît bien sa femme, puisqu'elle est aussitôt harponnée! Elle, en revanche...
Ce que je ne comprends pas c'est leur attitude de la fin, à tous deux : ils se fuient, au lieu d'affronter la réalité, la discussion et le rire, ce qui serait le cas de n'importe quel couple équilibré. Je ne trouve pas le style ultra léger mais la nouvelle reste agréable à lire. |
ANIMAL
3/8/2010
a aimé ce texte
Bien
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Jolie observation sur la façon de torpiller un couple. Lui n'aura jamais plus confiance en elle et vice versa. Je comprends qu'elle rôde dehors en ne sachant plus quoi faire.
Le scénario est pas mal mais on devine assez tôt comment cela va tourner. L'écriture est simple bien que parfois quelques phrases un peu alambiquées gagneraient à être simplifiées. Exemple : "Ça pouvait mal tourner, enfin, disons, sur un autre ton que celui sur lequel je m’étais imaginé notre rencontre, il me serait aisé de rompre là, de m’enfuir, de partir sans plus rien écouter" La coupure semble évidente après rencontre. Ou encore : "Ça me paraissait étrange, relever d’un espoir auquel moi, il ne me serait jamais arrivé de croire" pourrait devenir : "Ça me paraissait étrange, relever d’un espoir auquel, pour ma part, il ne me serait jamais arrivé de croire" Mis à part donc quelques lourdeurs, l'histoire se laisse lire sans souci. Retravailler un peu le suspense serait intéressant. |
Anonyme
14/8/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir LEVENARD ! Une petite histoire plutôt sympa mais un peu "téléphonée" pour ce qui concerne la chute que l'on voit arriver de trop loin... C'est tout de même un agréable moment de lecture pour lequel je te remercie ! Amicalement. Alex
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Jagger
14/8/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Après la lecture du titre et des premiers paragraphes, j'ai entraperçu le déroulement de l'intrigue et je me suis demandé si j'allais continuer. Je l'ai fait grâce au style qui, même si quelque peu chargé et alambiqué, a parfois quelques élans appréciable. Cette phrase, par exemple:
"Je devais bien convenir qu’il y avait certainement du vrai dans son analyse, et que cela venait corroborer ma première impression que le moyen était si aléatoire pour retrouver sa chacune qu’il s’agissait bien en fait sans doute de trouver plus simplement une « quelleconque »" Longue et confuse, certes, mais l'idée d'opposé "sa chacune" et "une quelleconque" est très intéressante. Le vocabulaire est bien varié, quelques phrases ont une consonance déstabilisante, comme ici: "Tant de foi me stupéfiait et m’intriguait à la fois." En évitant foi/fois dans la même phrase, elle aurait semblé plus agréable, je pense. Certains passages sont chargés et tournent un peu en boucle. Beaucoup d'intériorisations et de questionnements. Si le lecteur ne se sent pas concerné ou ne connait pas ces inquiétudes, il sera perdu. Est-ce que quelques dialogues aurait permis de relancer parfois le rythme du texte? Je trouve la fin piquante; le fait de ne pas savoir ce qu'elle va décider de faire nous renvoie la question; et vous? que feriez-vous? Le tout manque cruellement de "tempo", la pression redescend à peine montée. Un peu dommage. Il ne faudrait pas beaucoup pour que ce texte augmente encore d'intérêt. |