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Perle-Hingaud
9/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Lil,
Un texte intéressant et agréable à lire. Il y a beaucoup de sensibilité et de délicatesse dans ce récit, de pudeur dans ce qui est suggéré. Lorient, Brest, Toulon... difficile de décrire le monde à part des gens de la mer. Les phrases courtes, très nombreuses, correspondent à cette sorte de silence des taiseux. Le texte évoque, effleure, peut-être trop: il manque un peu de chair à mon sens. Le décor est posé, les personnages dépeints, mais tout est résumé. En utilisant ce texte comme base, vous pourriez développer une intrigue dans l'un des épisodes décrits, peut-être avec des dialogues, un ou deux personnages secondaires. Ou éclairer les dernières lignes: qui parle ? Comment la transmission s'est-elle faite ? Je ne sais pas si ces pistes peuvent vous intéresser mais ce sont quelques réflexions suite à la lecture de cette nouvelle bien écrite et sensible. |
Yakamoz
9/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une histoire qui décrit le quotidien d’une femme qui passe son temps à la maison à s’occuper de son foyer et de ses enfants dans les années 30, puis vient la guerre. Une vie somme tout normale pour une épouse de marin, mais son homme semble plus intéressé par les aventures lointaines que par sa famille, et elle accepte cette situation avec résignation. « Y avait-il de l’amour entre eux » ? Ce n’est pas sûr… on a l’impression d’une existence pleine de regrets et d’occasions manquées, l’écriture sensible et toute en suggestions souligne ce côté mélancolique.
Le dialogue de la fin reste pour moi un peu mystérieux dans son intention, et aurait peut-être mérité une mise en perspective pour être mieux compris ? Merci pour cette agréable lecture. |
Charivari
9/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Lil.
J'ai bien aimé ce texte, en général Avant de commenter, je pose ici une phrase qui m'a marqué parce que je l'ai trouvée fort belle "La famille n’était pas assez riche, alors, pour s’offrir des souvenirs." Ensuite, je n'aurai pas dû, mais j'ai lu le commentaire de Perle Hingaud et je suis d'accord à 100% C'est un texte avec un très fort potentiel, émotif, évocateur, avec des formules très poétiques. Cependant, en l'état, j'ai eu plus l'impression d'un canevas, ou à la rigueur d'une poésie en prose, que d'une nouvelle. Les phrases courtes, voire inachevées, le style télégraphique, c'est bien, mais trop, ça donne un côté un peu froid et un peu artificiel. Cependant, ce minimalisme ne nous fait pas passer à côté de l'essentiel, l'émotion, qui est bien présente dans ce texte. Je n'ai pas saisi si c'est le portrait d'une grand-mère ou de quelqu'un de moins proche. Merci pour la lecture |
Donaldo75
10/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour Lil,
C'est intéressant cette manière de raconter. Il y a de la douceur dans le style. Personnellement, je ne suis pas fan de la narration indirecte dont je trouve que c'est une forme exigente. En tant que lecteur, dans cette forme, il m'est difficile de plonger dans le récit - s'il y en a un, ici ce n'est pas flagrant - à travers les yeux de quelqu'un d'autre dont l'auteur en fait le narrateur indirect à la troisième personne du singulier. Je ne sais pas si je suis clair mais c'est tout ce que je peux dire sur mon impression de lecture. J'ai vu sur le forum que tu pensais réécrire cette nouvelle exposée différemment. |
Cyrill
10/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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BonjourLil,
J’aime bien les portraits, et je trouve que celui-ci tient la route sur la longueur. Je veux dire qu’il s’inscrit dans l’Histoire comme l’Histoire a imprimé sa signature sur le personnage. Le regard du narrateur est aimant, peut-être un de ses fils. La narration passe par des photos observées qui à leur tour évoquent des souvenirs et surtout occasionnent des questions. La question de l’héroïsme et de l’aventure, qui se conjuguent mal avec les valeurs de la famille - mais la maladie puis la mort contrarie le destin de cet éternel absent. La question de savoir si le narrateur aurait fait ce « pas en avant », celui qui permet de jouer les héros, vient à la fin sous forme de dialogue, et nous n'avons pas la réponse. Il ne semble pas y avoir d’amertume dans l’esprit du narrateur, plutôt du respect, de l’admiration. Une sorte de piété filiale peut-être. Les non-dits demeurent pourtant : « il y a peut-être, sans doute, des cousins, là-bas. On sourit, puis on se tait ». Cela suggère sans dire, laisse le lecteur un peu rêveur, ça me convient. La dernière réplique m’a immanquablement évoqué une chanson de Barbara : « je n’ai pas la vertu des femme de marin », et confère à cette « vieille femmes très douce » un caractère trempé, libre, celui d’une héroïne du quotidien ! Merci pour la lecture. |
plumette
10/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Lil
beaucoup de délicatesse, de pudeur et de tendresse dans ce portrait qui me touche. le reflet d'une époque, d'un milieu, la résignation qui se lit déjà sur la photo. Et la fin qui laisse entendre que, peut-être, les apparences sont trompeuses? Cette femme qui n'est pas tissée de l'étoffe dont on fait les Pénélopes a-t-elle connu d'autres hommes que ce héros qui préfère être aimé de loin? le non dit , les sous entendus qui ouvrent un espace à l'imaginaire pour remplir les blancs ! un joli texte |