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Sentimental/Romanesque
Lily : Je t'aime à mourir
 Publié le 06/11/07  -  4 commentaires  -  16174 caractères  -  133 lectures    Autres textes du même auteur

Elle ne pouvait imaginer sa vie sans lui alors comme elle n'avait pas d'autres choix que de le quitter, autant tout arrêter...


Je t'aime à mourir


« Douze longs mois viennent de passer et je ne peux m’empêcher de les pleurer. Douze longs mois durant lesquels je n’ai fait que t’observer, par peur de me dévoiler.
Souvent j’aurais aimé sortir de l’ombre du couloir et m’avancer vers toi pour te dire la force de mon amour, mais je sais que tu ne m’aurais pas écoutée.
Et pourquoi l’aurais-tu fait ? Pourquoi aurais-tu entendu mes plaintes d’amour et d’espoir ? Alors que ta vie est si belle et que je ne suis qu’une enfant perdue dans mes rêves de princesse.


Pendant un an j’ai attendu que tu lèves les yeux vers moi. Que tu me remarques, que tu me vois. Mais comme l’espérance paraît violente, au matin de te quitter. Comme j’ai mal lorsque la réalité m’annonce que je vais devoir partir et que toi tu vas rester ici, dans ce monde où longtemps je t’ai rêvé.
J’ai mal quand je me dis que demain, quand je serais partie, je me rappellerais toujours de toi, mais que tu m’auras oubliée en à peine une seconde.
J’ai mal quand je repense à ces douze mois que j’ai passé à t’attendre, à t’apprendre, à t’aimer.
J’ai mal quand je me rappelle comment j’étais, comment je suis. J’avais mon propre monde, un monde où il n’y avait que nous, ou devrais-je dire que moi. Car tu n’étais présent que par l’image.
J’étais seule, perdue et pourtant heureuse, je vivais un rêve, que je ne voyais jamais s’arrêter. Mais voilà que ce rêve merveilleux touche à sa fin. Bientôt je vais devoir partir, sans toi. Ta vie reprendra son cours, et tu oublieras qu’un jour, une personne t’a aimé plus que de raison. L’as-tu même jamais su ? Je ne pense pas. Et même si c’était le cas, à quoi bon puisque tu as déjà une femme, une famille, une vie et que je n’en fais pas partie ?
Mon dieu comme je souffre, tu ne peux imaginer a quel point. Nous n’étions peut-être rien l’un pour l’autre mais au moins tu étais toujours près de moi, et ce seul fait me rendait tellement heureuse.
Mais maintenant, que vais-je devenir ? Peux-tu me le dire ? Je ne peux imaginer une journée sans te voir, sans t’attendre au bas de l’escalier et te regarder traverser le couloir de ton pas rapide ; sans entendre ta voix me bercer pendant des heures au rythme des nombres et des théorèmes ; sans sentir ton parfum qui me fait m’envoler bien au-dessus des nuages.
Que vais-je devenir maintenant ? De toi, il ne me restera bientôt que de vieux souvenirs jaunis par le temps. Je ne pourrais me contenter que de souvenirs brumeux de ton visage, de ton sourire …
Cependant je n’oublierais jamais tes yeux. Tes magnifiques prunelles brunes, presque noires. Je semblais n’exister que lorsque tu posais tes beaux yeux sur moi. Et lorsque je plongeais tout au fond d’eux, un merveilleux rêve s’emparait de mon esprit, et je voyageais dans le monde entier. Les plus beaux paysages m’apparaissaient. Tantôt une plage de sable fin et l’eau bleu azur, tantôt une montagne blanchie par la neige qui ne cessait de tomber, ou encore des feuilles d’automne de milliers de couleurs s’envolant dans tous les sens. Ces paysages ne quitteront jamais mes souvenirs. Ils sont les plus beaux que je connaisse. Un endroit tellement parfait, mais tellement désert, et comme notre amour, irréel.


Du reste, je me souviendrais de ma pitoyable adoration envers toi. Tu étais un dieu vivant pour moi. Je te voyais comme l’homme parfait : beau, et nombre de filles partageaient mon avis ; intelligent, c’est l’une des qualités essentielles que je te prêtais. Mais surtout tu avais ce côté si mystérieux. Tu étais à la fois proche et loin de nous, je me rappelle que tu pouvais parfois nous parler d’une chose personnelle mais qu’on ne connaissait pourtant rien à ta vie, il t’arrivait aussi de rire de quelques idioties que nous pouvions commettre, mais avons-nous déjà réellement su ce qui te faisait le plus rire ? Alors je t’imaginais. Je t’inventais des défauts, mais ils étaient minoritaires contre les milliers de qualités que je t’imaginais.
Avec le recul je me dis que pendant tout ce temps je n’ai fait que m’inventer un idéal, qui avait ton visage. Ne pouvant t’apprécier que de loin, je ne pouvais que t’imaginer. Après tout, qu’est-ce qui me prouve que tu es aussi parfait que ce que j’imagine ? Rien… Je ne sais rien de toi, je ne te connais pas réellement. C’est vrai, je ne pouvais que faire des suppositions, alors ce n’était pas toi que j’aimais, mais l’homme que j’avais fait de toi.
Je me dis aussi que peut-être, je ne ressentais pas pour toi de l’amour, comme celui qu’une femme a pour un homme dans toutes ces histoires à l’eau de rose que je dévorais à longueur de journée. Non, je pense que mes sentiments à ton égard étaient tout autres. Pas d’amour, de l’adoration, de l’admiration, voilà les mots justes. Et voilà mon erreur, je le reconnais enfin.
Mais pourtant ma douleur est immense à l’idée de ne plus te voir. Au fil du temps, tu es devenu un point de repère pour moi, et plus encore, mon oxygène, ma drogue même. Je ne peux plus imaginer ma vie sans toi, tu m’es devenu nécessaire.
Ma vie entière n’était faite que pour te plaire, je pensais que si tu me remarquais, ne serait-ce qu’une fois et pour une raison admirable, alors j’aurais tout gagné. Je mettais tout en œuvre pour exceller dans les mêmes domaines que toi, et je crois avoir enfin réussi mais à quoi bon ? Aujourd’hui que nous sommes si loin l’un de l’autre, que j’échoue ou pas n’a aucune importance.
Que puis-je faire ? Comment réagirais-tu toi même si on t’enlevait du jour au lendemain tout ce qui fait ta vie ? C’est affreux tu sais, de s’attacher autant à quelqu’un et de devoir s’en séparer si soudainement. Mon dieu, ma souffrance s’arrêtera-t-elle un jour ? Ou la douleur continuera-t-elle à me torturer éternellement ? Comment vais-je vivre si je ne puis plus respirer ? Comment puis-je vivre loin de toi ?
Je ne peux y croire ! Tout ceci ne peut être qu’un mauvais rêve et bientôt je me réveillerai, on m’annoncera alors qu’il n’a jamais été question que je quitte cet endroit. Pourtant je tiens dans ma main cette lettre, qui aurait pu rendre heureux n’importe qui d’autre mais qui me brise le cœur à moi. Combien de fois ai-je relu ces quelques lignes, cherchant à chaque nouvelle lecture, une phrase, un mot qui me dirait que je me suis trompée, que je dois rester un an de plus à tes côtés ?


Monde cruel, je vois par la fenêtre, la nuit qui tombe, mon dernier jour à tes côtés finir. Demain quand je me lèverai, ce n’est pas vers toi que je devrais me rendre mais à des dizaines de kilomètres de là…
Comme ce jour a été court. Peut-être que les jours les plus beaux sont toujours les plus courts. Et j’imagine que la journée de demain sera la plus longue, la plus douloureuse.
J’ai mal ! J’ai affreusement mal, le sais-tu ? Je vois déjà la fin de ma vie, je n’ai pourtant que quinze ans…


J’ai tout perdu en un an, il ne me restait que toi et je dois aussi te quitter ! C’est impossible, je ne peux pas faire ça, que deviendrais-je si je ne te voyais plus ? Dans ma solitude tu étais l’issue de secours, et voilà que cette porte même, se referme. Par où suis-je censée m’enfuir maintenant ?
Comme je l’imaginais, aujourd’hui est bien plus que la fin d’une époque, c’est pour moi, la fin d’une vie. Je ne pourrais me résigner à continuer d’avancer seule…
Alors, comme je ne peux plus avancer, et qu’il m’est encore moins possible de reculer, que vais-je faire ? Arrêter ? Arrêter ? C’est ça…
Le soleil se couche dehors, et dans mon cœur aussi. Il a fait très beau aujourd’hui, le soleil était fort agréable et puis nous avons échangé nos derniers mots. Je ne veux pas oublier ça, or si je reste ici c’est ce qui arrivera. Loin de toi je me tue à petit feu et c’est extrêmement douloureux. J’aimerais mourir sans avoir mal, mais c’est impossible si tu n’es plus à mes côtés.
Je n’aurais certes pas mis longtemps à prendre cette décision mais rien ne me paraît plus logique. Puisque vivre loin de toi me fera mourir dans d’atroces souffrances, pourquoi ne pas mourir maintenant que ma douleur est à son comble ? Ce sera pour moi une libération, et je ne ferais aucun mal, à personne, comme je suis seule. Il ne me restait que toi et tu ne le savais même pas… Quelle idiote je fais, à aimer de loin, à vivre de loin et à mourir aussi près de toi. Alors donc tu garderas de moi, le souvenir d’une ombre qui aura passé un long moment de son existence au détour d’un couloir à aimer infiniment ton image pour finalement mourir au seuil de ta porte.
Pardonne-moi cette intrusion malencontreuse dans ta vie, mais quel autre endroit plus merveilleux que chez toi pour te faire mes adieux ? J’ai beau réfléchir je ne sais pas…
Enfin, je ne puis que finir cette lettre. Ne m’oublie pas, je t’en supplie. N’oublie jamais qui j’étais, ce que je suis devenue grâce à ton aide innocente. N’oublie jamais l’admiration que je te portais, car elle était mon seul moyen d’évasion dans l’horreur de ma vie d’orpheline. J’espère que tu vivras encore longtemps, que tu seras toujours heureux et que tu pourras aider d’autres jeunes filles, de la même façon que tu m’as aidée.


Adieu,


Anna.»


* * *


Au milieu de la nuit, dans un quartier tranquille de la banlieue d’Orléans, quelqu’un sonna à la porte de Sébastien. L’homme se réveilla en sursaut, il avait le sommeil léger et le moindre bruit le réveillait. Il regarda son réveil et fut surpris de voir qu’il n’était que 3h00 du matin. Il allait se rallonger lorsque la sonnette retentit à nouveau. Sébastien pensa que pour qu’on vienne le réveiller au milieu de la nuit, ça devait être très important alors il se leva et enfila un T-shirt. La sonnette retentit à nouveau, immédiatement suivie d’un bruit sourd, comme une explosion. Puis le silence se fit.


Sébastien, inquiet, se rendit jusque devant sa porte et regarda par le judas. Il ne vit personne. Alors, il ouvrit la porte, pensant qu’on lui aurait certainement déposé un mot, sauf si ce n’était qu’une blague d’un gamin du voisinage. Lorsque la porte fut suffisamment ouverte pour laisser découvrir l’extérieur, le cœur du jeune homme manqua un battement et il retint un cri d’horreur.


Sur le pas de sa porte se tenait le corps sans vie d’une jeune fille. Elle tenait une lettre dans sa main droite et une arme à feu dans la gauche. Sébastien se pencha pour prendre son pouls et fut horrifié de constater que le corps de la jeune fille était déjà très froid. Il se redressa, et hurla le nom de sa femme, alors qu’il entrait à nouveau dans la maison et se dirigeait vers le téléphone.


Agnès, son épouse, sortait difficilement de son sommeil mais paraissait quand même très inquiète. Elle interrogea son mari.


- Il y un cadavre devant la porte ! s’exclama Sébastien.

- Quoi ?

- Là, devant la porte, une fille ! Elle est morte !


Agnès se précipita devant la porte et hurla en découvrant le corps d’Anna. Elle s’agenouilla auprès d’elle et lui prit la main, constatant qu’elle était glacée. Elle resta là, pendant près d’une demi-heure, tenant la main de plus en plus froide de la jeune fille, attendant avec impatience la venue des pompiers, des urgences, de la police, de n’importe qui, qui aurait pu retirer ce corps de sa vue.


Elle était complètement perdue dans ses pensées et regardait la jeune fille sans vraiment la voir. Pourquoi donc ce trouvait-elle devant leur porte ? Et pourquoi avait-elle mit fin à ses jours d’une façon aussi violente ? Elle paraissait tellement jeune, quinze, seize ans peut-être mais certainement pas l’âge de mourir.


C’est alors qu’Agnès remarqua la lettre que le cadavre tenait dans la main droite. Elle la retira et remarqua le nom de Sébastien écrit dessus. Alors son cœur se serra. Cette jeune fille donc, connaissait son mari. C’était peut-être l’une de ses élèves, et dans la précipitation il ne l’avait pas reconnue.


- Sébastien ! appela-t-elle d’une voix brisée par des sanglots

- Oui ?


Elle lui tendit la lettre. Il la prit et remarqua à son tour le nom inscrit sur le dessus. Les deux adultes échangèrent un regard et Sébastien reporta son attention sur le visage de la défunte, qu’il n’avait pas eu la force de regarder jusqu'à présent. Mais lorsque ses yeux se posèrent sur elle, il crut mourir lui aussi. Anna… La jeune fille qui venait de se suicider devant sa porte était l’une des élèves du collège dans lequel il enseignait les mathématiques.


Les pompiers choisirent ce moment pour arriver, aussitôt suivis d’un véhicule de police. Le corps fut recouvert d’un sac et un policier vint à la rencontre des époux.


- Mr et mme Gardner, j’aurais quelques questions à vous poser.

- Oui, bien sûr, entrez.


Ils s’installèrent autour de la table du salon et Agnès leur servit une tasse de café. Le policier ouvrit son bloc-notes et commença à poser ses questions.


- Tout d’abord, est-ce que vous connaissez cette jeune fille ?

- Oui, murmura Sébastien

- Ah …

- Elle est élève dans le collège où j’enseigne. Je n’ai aucune idée de ce qu’elle fait ici ! dit-il précipitamment.

- Je ne vous accuse de rien, Mr Gardner. Pas la peine d’être aussi fougue.

- Excusez-moi, c’est que je ne comprends pas ce qu’elle faisait ici…

- Elle ne vous paraissait pas étrange, au collège ?

- Non, je ne sais pas, je ne l’avais pas en classe. Il m’arrivait souvent de la croiser à la fin des cours mais c’est tout.

- Quand vous dites souvent, qu’est-ce que cela veut dire ?

- En fait, je la voyais presque à chaque fin de cours, elle était toujours au même endroit, sûrement qu’elle attendait quelque chose …

- Vous ?

- Non, pourquoi m’attendrait-elle ?

- Pourquoi s’est-elle suicidée sur le pas de votre porte ?


Un silence gênant s’installa, chacun semblait réfléchir à cette question. Sébastien ne comprenait vraisemblablement pas pourquoi cette fille était venue mourir devant chez lui, il la connaissait à peine, il ne l’avait eu pour élève qu’une seule année ; et elle n’était pas le genre très bavarde, il n’avait jamais eu à se plaindre de son comportement ou de son travail. C’est alors qu’il se rappela la lettre qu’Agnès avait trouvée dans sa main. Peut-être lui apporterait-elle des réponses.


Alors, il pressa l’inspecteur de terminer ses questions et le pria poliment de les laisser terminer leur nuit.


Lorsque le calme revint sur la nuit, Sébastien déplia la lettre et commença sa lecture. Chaque mot qu’il lisait lui lacerait le cœur, et un flot de souvenirs, qui lui paraissait si anodin à l’époque, lui revint. Il voyait cette fille, tous les jours, au bas des escaliers, elle lui adressait toujours un joli sourire et parfois même, lui lançait un bonjour gaiement. Il se rappela aussi qu’il n’avait jamais eu autant affaire à elle que cette année. Elle était toujours là, dans l’ombre, toujours près de lui, mais il n’y avait jamais accordé une grande importance, après tout, ce collège était si petit que ça ne le surprenait pas de la croiser aussi souvent.


Il continuait de lire, des larmes lui brûlaient les yeux, il n’avait jamais lu une lettre aussi triste et belle à la fois. Les mots qu’elle utilisait étaient si touchants, ils transperçaient le cœur de Sébastien, à chaque fois, lui faisaient comprendre à quel point cette jeune fille devait être perdue. Il l’imaginait l’appelant au secours, sans qu’il n’entende, sans qu’il ne veuille entendre...


À chaque nouvelle phrase, l’image du corps sans vie de la jeune fille lui apparaissait avec plus de précision. Ainsi donc, elle était venue mourir devant sa porte pour qu’il ne l’oublie pas. Il voulut se faire croire à lui même qu’il ne l’aurait pas oubliée même si elle était morte ailleurs mais il savait que c’était faux. Il aurait bien sûr été touché quelques jours, peut être plus, par sa mort, qu’il aurait apprise par un collègue, mais après il l’aurait oubliée.


Seulement, maintenant qu’il avait vu son corps ensanglanté, il ne pourrait jamais l’oublier, elle avait réussi à se retrouver gravée dans sa mémoire pour toujours. À la fin de la lettre, il essuya les quelques larmes qu’il n’avait pas pu empêcher de couler. Il se leva et posa la lettre, ouverte, sur son bureau.



 
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   Anonyme   
7/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Ah...étrange histoire mêlée de mystère et d'émotion.

Certes l'auteur a choisi le mode du non-dit. Non-dit qui transparaît dans ces derniers mots d'une adolescente pertubée..
Ciel, que le fragile ici transpire, et chez cette enfant, et chez ce prof de maths!..
Nouvelle bien écrite et avec beaucoup de délicatesse.

   Anonyme   
10/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un amour impossible qui se termine mal. L'amour d'une élève pour son prof. On est au coeur de l'histoire, l'auteur sait nous faire partager les émotions des personnages. C'est bien raconté, une écriture fluide

   Aliceane   
12/11/2007
Voilà un drame poussé à l'extrême.
C'est un texte bien construit qui met intelligemment un parallèle entre les deux personnages.
Lecture agréable.

   xuanvincent   
20/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai été sensible à ce récit, en particulier au passage de la lettre de la jeune fille. Il me fait penser aux amours de jeunesse que nous avons connus, où l'on a aimé sans retour, avant de connaître un véritable amour.

L'histoire est bien écrite.

Je ne m'attendais pas, en dépit du titre, à un dénouement aussi tragique.

Le dernier paragraphe m'a plu.


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