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littlej
18/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte sympathique - c'est-à-dire un texte où on sent que l'auteur veut offrir un bon moment de lecture (de détente ici) -, mais je l’ai trouvé un peu maladroit.
Premièrement l'écriture, bien qu'elle convienne tout à fait, est jalonnée de plusieurs lourdeurs (ce qui est compréhensible vu la relative longueur) : - "le talent ne trouvait pas dans ce travail sa place" -> pourquoi pas "le talent ne trouvait pas sa place dans ce travail" ? - "Elles soulevaient chez beaucoup des questions ou un mutisme de circonstance" -> "chez beaucoup, elles soulevaient soit une chaîne de question soit un mutisme de circonstance" (une belle phrase tout de même) - "comme le robot programmé pour une sale besogne, ouvrit sa portière, sortit de son véhicule, et referma" -> lourd et surtout, inutile - "Les deux hommes d'abord sous le choc, savourèrent quelques instants ces secondes denses et imprévues qui semblaient imprégnées d'essences divines" -> lourd, aurait été mieux : "Les deux hommes savourèrent ces quelques instants " - "Un grand homme qui a su cependant se préserver des flashs de la notoriété et qui salue aujourd’hui l’homme, sans condition" -> j'aime bien l'expression "flashs de la notoriété" mais répétition du mot "homme" - "de notre grand nom" ? -> "de ce grand nom ?" Ensuite, le petit message - la morale - est trop explicite car tu as trop insisté sur l’absurdité de l'oeuvre de Kalievsky. Et la fin est un peu trop "happy-end" à mon goût. Enfin, par son inopportunité, l'intrusion du narrateur ne m'a guère convaincu. Le bon point de ta nouvelle c'est indéniablement (à mon avis) tes personnages. Ils sont très bien présentés et on se fait une idée fixe de leur personnalité. Le personnage principal « Gille d’Ut » m'a rappelé celui du "Faux" de Romain Gary. Mon passage préféré (même si il reste perfectible) : "Les amuse-gueule et les rafraîchissants noieraient ensuite les dernières hésitations. Puis l'effet de mimétisme ferait ensuite le reste : chacun poussé dans la fièvre avide du désir de possession." A bientôt. j |
jaimme
18/12/2009
a aimé ce texte
Pas
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Je n'ai pas vu où était l'humour. Juste une critique plutôt facile du monde de l'art, qui sans doute la mérite. Il existe une multiplicité de niveaux d'humour; mais je n'ai pas réussi à m'accorder avec celui-ci.
Je trouve le texte souvent maladroit dans son écriture, avec bien des phrases qui demanderaient une réécriture pour obtenir un style plus fluide, des tournures à travailler (voir quelques exemples relevés par LittleJ). Une autre fois, peut-être. |
Myriam
19/12/2009
a aimé ce texte
Un peu
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C'est assez frustrant de lire un texte dont on devine les intentions et les possibilités, un texte qui contient un potentiel si intéressant: le monde de l'art, (moi j'ai pensé à Escalier C d'Elvire Murail), les compromissions, le parcours d'un homme qui bascule... et de ne pas accrocher, la faute au style, oui, et le premier commentaire relève de nombreux points avec lesquels je suis d'accord.
La lourdeur et les maladresses ôtent une grande partie de son charme à la nouvelle. je me demande s'il n'aurait pas mieux valu la rendre carrément dramatique, puisqu'elle n'est pas drôle... Je ne sais pas... Il y a pourtant de jolies choses dans les descriptions, et le discours est plutôt réussi. Le problème vient plutôt des passages narratifs. Ce n'est cependant que mon opinion et je ne voudrais surtout pas décourager l'auteur... Amicalement, Myriam. |
ANIMAL
19/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Mis à part les quelques maladresses de style déjà évoquées, j'aime bien le cynisme total de cette histoire.
Sa conscience, le bon Gille la met dans sa poche lorsque son train de vie est en jeu et puis il tient absolument à clouer le bec médisant de sa femme. Il a raison. Après tout, il n'y a pas risque vital pour quiconque dans cette affaire et tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, comme disait ce cher La Fontaine. S'il y a de l'humour dans cette nouvelle, il est grinçant à souhait ; c'est plutôt une peinture au vitriol d'un milieu. Le discours est un modèle d'hypocrisie destiné à des imbéciles... et en plus ça marche car une cote artificielle va se créer autour de cet auteur et entretenir l'illusion. Intéressant. |
florilange
19/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ben moi, je le sens, l'humour. Ce côté qui finit comme 1 conte de fées : ils furent tous très heureux & eurent beaucoup d'enfants. Mais bien sûr, ce n'est pas de l'humour joyeux, seulement grinçant.
Cette façon de s'arranger avec sa conscience, afin de régler ses propres problèmes. Qui n'a jamais connu ça? Alors oui, dans le style, plus de légèreté dans les phrases aurait été souhaitable. Sinon, assez bien aimé cette lecture. Florilange. |
Anonyme
22/12/2009
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
je n'ai pas été séduit par ce récit que je trouve banal, tant dans la forme que dans le fond. Une critique du monde de l'art ? Oui, mais encore, je n'y ai pas vu l'ombre d'un point de vue un peu original, tout est ici très convenu. Le portrait d'un critique corrompu, prêt à tout pour maintenir ou retrouver son statut social ? Là, c'est le portrait psychologique qui pêche tant il est superficiel et caricatural. Le style quant à lui, d'un cynisme bien palichon, me semble surtout absent tant les lourdeurs et les imprécisions semblent avoir pris le pas sur toute tentative un peu ambitieuse d'écriture. Bonne continuation cependant. |
Anonyme
23/12/2009
a aimé ce texte
Pas
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On peut fort bien s'ennuyer ferme à la lecture d'un texte classé en humour/détente.
C'est en tout cas ce qui vient de m'arriver. On a l'impression d'entendre un conteur lire son texte voix monocorde. A aucun moment l'auteur ne cherche à capter l'attention du lecteur. Le ton n'est même pas celui des anecdotes d'après dîner, lorsqu'entre convives complices, on se raconte les derniers potins du microcosme. Arrivé au terme de la lecture, devenue automatique, je m'aperçois que j'ai oublié le début. Je ne vais tout de même pas relire ! |
wancyrs
25/12/2009
a aimé ce texte
Pas
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Où est l'humour dans ce récit ? dans les noms bizarres ? dans les "O" de la fumée rejetée, ou bien dans la présentation de ces oeuvres qui ne valaient sans doute pas un clou sans le commentateur ?
Désolé, je n'ai pas du tout ri. une prochaine fois sans doute ? Wancyrs |
NICOLE
27/12/2009
a aimé ce texte
Pas
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Beaucoup de bonnes intentions, mais est-ce qu'elles suffisent à faire un bon texte ?
J'ai moi aussi été génée par les nombreuses maladresses, déja pour la plupart mises en exergue par les autres commentateurs, mais le fond m'a ennuyée davantage encore. L'éternel débat sur l'art (en particulier non-figuratif) : fumisterie ou expression du génie créatif de son auteur ? Qui peut dire si le talent n'est pas finalement du côté de celui qui est prêt à réaliser ce que d'autres sont disposés à acheter ? Il y a dans ce texte un petit côté "je ne suis pas dupe de leurs simagrées, je ne vends rien et je veux y voir la preuve de mon intégrité artistique" qui m'agace fortement. Il arrive que les artistes qui échouent à trouver leur public soient surtout victimes de... leur manque de talent, tout simplement. |
Anonyme
8/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Les descriptions de l'ambiance, et des personnages sont plutôt bien réalisées ...L'ambiance mondaine et superficielle est bien rendue ..
Les deux personnages sont assez finement campés pour l'artiste " ses cheveux ébouriffés...ses semblables" et pour le critique " Bien qu'il accusait ses 52 ans ..presque sincère" plutôt bien vus ... L'un faux artiste chanceux et malin, et l'autre critique fatigué s'arrangeant avec sa conscience... Bref humour cynique assez réaliste ...On ne se roule pas par terre de rire on sourit crispé.... Maintenant, c'est un peu long...par moment on s'ennuie un peu,et il n'y a pas de suspens..on devine vers quoi on nous emmène.. Le style autrement est assez agréable. |
caillouq
23/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Texte écrit dans un style assez XIXe (le siècle, pas l'arrondissement), agréable à lire en dépit de quelques anastrophes discutables, et d'une succession de paragraphes de même longueur qui confère à l'ensemble un rythme un peu monotone dans la première moitié du texte.
La peinture d'un milieu tout en apparences est assez convaincante, l'autosatisfaction du personnage principal (le critique) très bien rendue, et, contrairement à ce qu'on aurait pu craindre un moment, l'histoire ne s'embarrasse pas d'une quelconque morale. J'aime bien, donc. Mais pourquoi avoir dénaturé l'épilogue, toujours très clin d'oeil XIXe, avec ces deux dernières phrases ("Quelle horreur" etc) qui n'apportent absolument rien, si ce n'est une envie irrépressible de grincer des dents ? |
Mistinguette
24/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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À part peut-être quelques longueurs compensées par une écriture attrayante, je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce texte. Je trouve la personnalité des protagonistes parfaitement décrite et l’atmosphère de ce vernissage bien restituée. Certaines maladresses comme : « … ouvrit sa portière, sortit de son véhicule et referma… Il jeta enfin ce qui restait de son cigare » Personnellement j’aurais mis : « …sortit de son véhicule et jeta ce qui restait de son cigare avant… » C’est une suggestion bien sûr, mais à mon avis ça allège sans rien enlever au sens ni à l’ambiance.
Je trouve par contre le passage du discours plutôt brillant, et la chute particulièrement réussie, même si je dois bien avouer que c’est le seul moment de l’histoire où j’ai vraiment souri. Le reste du texte étant pour moi plus cynique qu’humoristique. Au final une lecture plaisante qui m’encourage à aller lire les autres nouvelles de l’auteur. Bonne continuation. |
Anonyme
8/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'aime bien les anastrophes car elles donnent un autre équilibre à une phrase et, parfois aussi, un déséquilibre. Si j'osais je dirai que c'est hyperbat(e). En plus, Ut est employé à conte-Ut.
- je ne comprends pas la première phrase qui se contredit : fatigué parce qu'il n'avait pas pris le temps d'approfondir ? Également l'interrogation :"Dans quelle situation se lançait-il ?" me gène quant à sa formulation que je trouve maladroite. - personnalités de tout horizon : de tous (me semble-t-il). -De grands vins avoisinaient sous la bienveillance d'une seconde équipe. Où est la première équipe ? et puis, la phrase est curieuse. - noieraient ensuite les dernières hésitations. Puis l'effet de mimétisme ferait ensuite : un ensuite en trop. Non, décidément l'écriture ne me convient pas. Trop de tournures maladroites, je n'ai pas pu arriver à la fin (à peine au quart, c'est dire). |