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Anonyme
30/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Pendant une bonne partie du texte, j'ai pris l'incipit au premier degré et ai cru que le narrateur avait vraiment été victime d'une explosion (une bombe ?) et, mortellement blessé, se traînait jusqu'à une table où il allait expirer en se vidant de son sang. J'ai abordé "Je suis amoureux. J'ai quarante-cinq ans, c'est ridicule" comme un flash-back, la révélation de son coup de foudre qui se clorait par la déflagration... Ben non, simplement le narrateur va oser. Je me demandais aussi pourquoi des terroristes iraient foutre une bombe à un speed-dating ; ou alors il y avait une embrouille genre racket avec le bar qui l'abritait ?
Bref, il semble que mon imagination ait tenu à bâtir de l'aventure sur un texte qui n'en comportait pas. Texte bien fichu, d'ailleurs, malgré quelques longueurs à mon goût (il est vrai que j'attendais que ça pète, ce qui a dû me rendre impatiente). Le sujet ne me passionnait pas, mais j'aimais bien la description des affres du narrateur. Seulement, la fin m'a énormément déçue. Même mettant de côté le fait que j'attendais de la violence, je trouve vraiment piteuse cette conclusion. Après tous les chichis que fait le narrateur, il faudrait considérer comme un sommet le fait qu'il parvienne à lâcher un bout de mot devant la femme de ses rêves, alors même qu'elle paraît clairement intéressée par lui ? Un bout de mot sans intérêt, en plus. La conclusion, pour moi, est beaucoup trop plan-plan. Puisqu'il n'y a décidément pas de bombe, j'aurais préféré qu'au moins le narrateur s'esbigne comme un lâche, ou pète en s'asseyant et que ce pet libérateur déclenche un rire, bref qu'il se passe un peu quelque chose en dehors de sa tête. Ce n'est pas le cas ; c'est votre choix, rien à redire, mais comme lectrice je trouve l'ensemble trop introverti. Finalement le narrateur ne parle que de lui, ses observations sur la pauvre Marion sont vaguement méprisantes (réductrices) et curieusement, sur LA femme, presque inexistantes. C'est un peu comme si rien n'existait en dehors de lui ; je trouve cela frustrant et plus ou moins déplaisant. |
macaron
1/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une "aventure" amoureuse excitante entre le jeu du labyrinthe, la pauvre Marion rejettée et la belle inconnue aux regards appuyés. Un coup de foudre très bien décrit au tout début du texte et une suite d'impressions et de pensées qui m'ont semblées justes, autenthiques. Un zeste d'humour, quelques écorchures, une nouvelle plaisante à lire servie par un style vif, élégant. Une réussite!
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alvinabec
21/2/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Ce pourrait être amusant ou touchant cette séance de speed-dating, mais le narrateur me semble tout à fait antipathique malgré son coup de foudre incroyable...dont le lecteur ne saura jamais s'il est payé de retour, le récit lâchant l'affaire au moment de la "délivrance" de l'affect. Ce psychiatre en déshérence amoureuse me paraît mal campé, sa fuite dans un labyrinthe onirique un peu bizarre, ses références au patron (Freud) en rupture avec la situation théorique de séduction à laquelle il doit sa présence dans ce café... Ce personnage, outre l'ennui qu'il dégage pour moi, me semble infatué de lui-même malgré son émoi et je n'y adhère pas. |
brabant
21/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lobia,
Ecriture très agréable, texte que j'ai lu avec des moments d'approbation appuyés tant je me sentais en communion, me confirmant dans des choses que je soupçonnais ou d'autres que je savais, mettant sous le boisseau un éventuel esprit critique. Ceci dit j'ai eu de la commisération pour Marion, présentée comme un personnage repoussoir, second couteau en rôle de faire-valoir, à mon avis primordial, qui a joué le jeu alors que le narrateur, tout subjugué qu'il était par le numéro 20, m'a paru un peu mufle. Je gage qu'il se prépare des lendemains qui déchantent tant il n'a pas vu que sa vraie chance de bonheur il l'avait sous les yeux. Ce monsieur n'est pas là pour aimer mais pour se brûler les ailes - crise de la quarantaine ? - à ce jeu il est en train de gagner la palme. Beaucoup de présence dans votre écriture, votre texte m'a semblé la table avec vue sur la table d'à côté ; mais moi je me serais arrêté à Marion. Fi des labyrinthes ! Lol :D |
Pimpette
21/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Coup de foudre!
Je suis un peu paresseuse pour les com mais c'est une des meilleures nouvelles que j'ai lues ici...je pense que c'est un écrivain qui écrit ça... L'écriture parfaite; l'histoire et sa chute magistrale...fameuses, les personnages fouillés et sans longueurs, ce psy singulier à force d'être conforme à son âge et sa fonction.....tout est bon et je ne me suis pas ennuyée une nanoseconde! Mais, pour moi, plus que tout le reste,ce qui régale c'est l'humour qui baigne le tout, coulant de source! magique! le 'Si j'osais?' est d'une très grande finesse... La Marion est pas mal non plus!Ahahahaha! je suis certaine de vous relire! Et vite, j'espère! |
Pascal
21/2/2013
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé le personnage pricncipal bien campé, j'y ai cru, il existe, il est là, je le connais ! Vraiment avec des idées d'hommes, des disirs d'hommes. Oui il n'est pas sympatique: Il est vrai. Le texte est bien écrit, sans effets, avec une légère touche d'ironie et de distance: C'est ce qu'il fallait.
Je n'ai pas pu de suite faire le lien entre le premier paragraphe et les suivants...J'ai mis un temps à comprendre, j'ai cru à un flashback. Superbe idée du labyrinthe, représentation extérieure des tourments intérieurs. La déception, c'est la fin, banale, décevante, d'autant plus que l'on tombe...de haut. |
Palimpseste
21/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un très bon moment de lecture pour une nouvelle écrite avec beaucoup de soin.
Sur la forme, j'ai du m'y reprendre à deux fois (ou même trois) pour mettre en perspective les deux parties. J'ai longtemps cru qu'on parlait d'un attentat et il m'a fallut patienter pour comprendre qu'on était dans le speed-dating et pas dans un hôpital improvisé post-explosion. L'effet était-il voulu? A mon sens il distrait le lecteur et gâche un peu l'effet. Certaines phrases pourraient être en italique comme "Respire, respire. Pense à autre chose", qui sont des incises de la pensée dans une narration. Sur le fond, je dois dire que l'esprit humain est bien disséqué, autant pour cet homme rendu de façon saisissante (on a tous connu des Marion) que de cette femme un peu pathétique qui m'a plutôt ému avec son désir d'enfants (3!), son Orion, son babil et ses espérances de prince charmant. Tout cela est très bien vu chez ces deux personnages. Le coup de labyrinthe sur la table est une très bonne trouvaille, qui donne du corps au récit et donne "chair" aux interrogations du garçon. Une vraie bonne idée. Par contre, la fin est assez décevante. Je l'imaginais plus brillante: soit qu'ils se roulent une pelle sans un mot (hihi! la tête des autres) - soit qu'elle a une voix qui détruit le charme et envoie monsieur au désespoir - soit qu'elle deviennent une nouvelle Marion (bis repetita placenta ?) - soit qu'il rate son coup d'entrée et qu'elle quitte la table violemment en hurlant que le coup de foudre ne peut pas exister dans un speed-dating... Bref, je m'attendais à quelque chose qui pète bien, mais je crains que... ... Vous n'avez pas osé ! Merci pour cette belle histoire... |
Acratopege
21/2/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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A la première lecture, je me suis ennuyé. Trop long récit pour relater un speed-dating peut-être. Mais qu'il s'agisse d'un psychiatre engoncé dans son incapacité à s'exprimer m'a fait revenir. La deuxième fois, j'ai lu jusqu'au bout avec plaisir. La métaphore de l'attentat à la bombe m'a séduit sans me faire palpiter. Mais l'écart entre l'intensité de l'émotion vécue par le protagoniste et la froideur du récit et de la situation décrite me semble une jolie façon de décrire l'ébranlement amoureux. Comme psy, j'aurais peut-être désiré un peu plus de folie et de basculement dans une réalité moins sage.
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Anonyme
21/2/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bof !
Des facilités et des complaisances ( "...dédale qui se juxtapose à celui de mes pensées." et puis : "le jeu devient enjeu" pour ne citer que cela) Curieuse impression d'ennui. Fallait pas lire ni commenter ! dira l'auteur. à vrai dire, j'ai lu parce que quelque part dans un forum l'auteur causait de ce texte alors à venir en promettant plus ou moins du palpitant. désolé mais, ici, ce n'est pas le cas. Peut-être faudrait-il décrire l'amour avec fougue, un rien de dinguerie, de l'humour et beaucoup de passion. Tout ceci manque cruellement dans ces lignes trop pesées. Au reste, l'écriture est soignée, indubitablement, ce qui n'est pas si mal. Il y a de la recherche et un certain goût pour les formules souvent proches du cliché scolaire mais baste !, à l'absence de guerre comme à l'absence de guerre, comme on pourrait le dire dans ce cas assez extrême. Pour être tout à fait honnête, j'ai relu le texte et je me demande toujours où l'auteur a voulu en venir, ce qu'il a voulu traduire ou transmettre avec des mots, encore une fois, qui sonnent juste et, pourtant, n'accrochent pas. Une prochaine fois, qui sait... |
Charivari
24/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour.
J'ai globalement aimé, malgré trois points qui à mon avis peuvent être améliorés : -Le début : comme le dit une commentatrice avant moi, on croit vraiment qu'il s'agit d'une explosion, au 1er degré. Je trouve ça très intéressant comme point de départ, de brouiller les pistes, mais j'ai mis un petit bout de temps à comprendre l'enchaînement, au second paragraphe, et la situation réelle. A mon avis, il manquerait une phrase de transition, - La fin est un peu plate. Je trouve intéressant qu'on s'arrête avant "La rencontre", mais on aimerait bien une phrase forte, un truc qui fasse rebondir l'intrigue, une piste pour que le lecteur imagine la suite. -Le texte est une longue réflexion personnelle, mais le personnage du narrateur pourrait être plus étoffé, au niveau psychologique. On finit la lecture, et on ne le connait toujours pas. Il y avait un bon espace ici pour nous décrire une psychologie complexe, pour deviner ses défauts et ses qualités, ses doutes, ça rendrait le personnage plus attachant. Au niveau des qualités, la première, c'est qu'on lit ça d'une traite, sans s'ennuyer, alors qu'il ne se passe pas grand chose. Souvent, ce genre de textes, introspection et description de sentiments amoureux, c'est facilement long et ch... Et là, vous avez réussi à éviter cet écueil et à imprimer un vrai rythme à votre nouvelle. On passe de Marion (très bien cernée, au niveau psychologique, et les reflexions du narrateur à son égard sonnent très vraies), à la fille d'à côté, avec quelques digressions, le compte à rebours des minutes avant la rencontre permet de faire progresser la narration de manière très efficace... Bref, une construction qui fonctionne très bien, qui donne envie de poursuivre la lecture, et un bon style, tout à fait en adéquation avec la scène décrite. |
Anonyme
11/3/2013
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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"C'est une vraie "maison témoin" cette fille, elle a tout gommé pour que n'importe quel homme puisse se sentir à l'aise en sa compagnie."
juste parfait... |
widjet
22/7/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ce qui m’a gêné, c’est le fait de ne pas avoir réussi à avoir de l’empathie pour ce type.
Je ne l’ai pas situé psychologiquement, tantôt fébrile, tantôt arrogant et même méprisant (vis-à-vis d’une Marion un poil trop stéréotypée, mais bon, des comme ça y’en a aussi alors…), bref paradoxal ce qui d’une certaine façon le rend assez crédible au final, donc je ne suis pas certain que ce que j'avance soit un véritable bémol. Dommage en revanche que sa lucidité juste effleurée (« Moi aussi je suis conditionné ») ne soit pas plus approfondie car il eut été intéressant d’en savoir un peu plus sur lui, sa vie, son parcours (mais j’y reviens en dessous). En fait, ce côté « entre-deux » m’a embarrassé (comme si l’auteur lui-même avait eu du mal à qualifier son héros), j’aurai à la limite préféré un cynisme jusque-boutiste et notamment à la fin. Sinon, le compte à rebours donne un suspens globalement réussi, mais le dénouement, décevant, ne rend pas honneur à cette double attente (celle du héros et celle du lecteur) Cette phrase « Mademoiselle me rappelle sûrement quelqu'un que j'aime » est une piste qui, hélas, restera sans suite. Car finalement, on sait bien peu de chose de cet homme, de ses fêlures etc.… Quelques trouvailles bien senties (« C'est une vraie "maison témoin" cette fille », et le voyage cérébral – même si par moment, le rendu est assez confus) et un sens de l’observation parfois assez pertinent (« je fais semblant d'épousseter quelques grains de sucre pour ne pas passer pour un déséquilibré ») compensent d’autres formules plus convenues et laissent à penser que l’auteur a de la suite dans les idées. Au final, impression mitigée (la lecture n’a pas été désagréable), mais j’attends un autre texte pour me faire une meilleure impression. W |
Pepito
23/7/2013
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Forme : belle écriture (en même temps je suis venu pour çà), pas un poil qui dépasse.
Fond : n'ayant pas vu la métaphore du début, j'ai pédalé pas mal de temps à vide avant d’atterrir en plein speed-truc. Marrant le coup du labyrinthe, quoique difficile de faire croire à une dame qu'on l'écoute si on a les yeux rivés à la table. Pour le reste, le sentimental n'étant pas mon fort, je suis mauvais juge. Une chose est sure, les histoires d'amours se terminent toujours..., c'est déjà çà. Bonne continuation. Pepito |