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Anonyme
5/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
C'est magnifique. Ce ne sont pas trop des paroles d'enfants, des conversations d'enfants, ou alors des enfants sages, très sages, des gens avec mille ans d'âge. C'est joli tout plein, c'est plein de coloris, c'est très poétique, c'est tout empli de bons sentiments, de gentilles idées. C'est d'une grande beauté. Mais ce n'est pas vraiment une histoire. Et l'enfance pour moi, ce n'est pas cela. " Elle a prononcé « non », mais elle a trouvé les mots qui disent « oui » à tout, sans le prononcer, déclare Bernard très enjoué." Cette réplique semble résumer tout ce texte. A relire, peut-être, pour les belles trouvailles, les idées sublimes, pour le doux décor. Merci pour la balade dans votre paradis. |
Neojamin
8/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour !
Et ben, c'est un beau voyage que vous nous offrez là! Je ne suis pas sûr de pouvoir commenter... Le style est très orginal, suprapoétique, tellement que je me dis que la catégorie nouvelle ne sied pas bien à cette histoire. J'aime la légèreté du texte, je me suis un peu étourdi avec toutes ces virgules, ces mots qui se répètent et ces rimes endiablées qui se cachent un peu partout. C'est étourdissant et je suis content d'être descendu du manège...je n'aurais pas pu plus longtemps! Une expérience intéressante donc mais trop vertigineuse pour mon esprit cartésien! Un beau poème par contre, à l'enfance, aux temps où on peut être ce que l'on veut, où on peut décider de la couleur du ciel...C'est indéniablement beau...Comme seule critique véritable, je ne peux que dire que c'est peut-être dommage de noyer autant ces beaux moments sous la profusion de jeux de mots. Très intéressant en tout cas, merci! |
Perle-Hingaud
29/5/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte entre prose et poésie, sans intrigue, sur le thème de l'enfance. Je n'ai pas accroché: nous sommes dans un monde trop étranger à celui qui m'entoure et le sucre est trop présent pour que j'y adhère. Je me suis demandé pourquoi l'auteur mettait en avant le fait qu'un des enfants était noir. Pour renforcer cette idée d'un monde féérique des enfants ? Hum... Le jour où on ne mentionnera plus la couleur des gens sera sans doute celui où cette différence n'aura plus aucune importance: donc, là, c'est une erreur, à mon sens. Après tout, les autres sont peut-être de peau dorée, blanche ou jaune, qu'en sait-on ? Le lieu n'est pas identifié, on interprète les prénoms, c'est tout.
En ce qui concerne l'écriture, le parti pris des phrases courtes et des virgules très présentes donne un rythme de sautillement correspondant bien à l'allégresse (réelle ou imaginaire) de l'enfance. Un texte dont d'autres apprécieront certainement la douceur utopique et l'écriture désincarnée. |
placebo
29/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup la structure, sous forme de dialogue court - réponse. Où la réponse est un oui et les explorations sont multiples et sensuelles, sans conséquences.
Sur le niveau de langue élevé / la poésie, je prends le tout, ça va bien ensemble. Oui, c'est un jeu auquel on devrait jouer plus souvent, et tant pis s'il ne changera pas la face du monde ou de la littérature. Bonne continuation, placebo |
Anonyme
30/5/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Vous avez un style bien identifiable Louis, une écriture toujours poétique qui se rapproche d'une douce rêverie. D'un point de vue formel il n'y a pas grand chose à vous reprocher. Incontestablement vous savez manier les mots malgré une certaine préciosité à mon goût. D'autres apprécieront cette délicatesse...
Ce qui me gène davantage c'est cet univers que vous fabriquez de toute pièce, cette espèce de manie affectée qui tend à sublimer la réalité ; ici une enfance portée aux nues. À lire vos lignes on a envie de s'exclamer à la fin : « Ah mon dieu, mais quel bel âge ! ». Or vous le savez aussi bien que moi, les enfants ne sont pas des anges, loin de là, et je n'en connais aucun qui ressemblent à ceux de votre histoire. Chez vous tout est toujours beau, magnifique, merveilleux. Quand est-ce que vous allez lui redonner ses vraies couleurs à ce monde ? Prendre sa boue dans vos mains pour en raconter aussi la souffrance ? Je suis sûr qu'il en sortirait quelque chose d'intéressant. |
Anonyme
30/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Quel moment intense passé à vous lire, Louis !
Encore une fois vous mettez les mots au service d’une poésie qui me touche particulièrement. Je sens vibrer, derrière la douceur faussement candide qui enrobe la façade de ses réflexions d’enfants, un terrible regard sur l’amer triste de la vie. Cette tristesse contre laquelle, ni vents, ni marées, fussent-ils debout, ne peuvent rien. Toute la bonté du monde ne suffira jamais à faire avaler la pilule de notre réalité d’être humain. Vous avez des envolées magnifiques, jouant de l’eau, comme souvent dans vos textes, et jouant des couleurs, toutes les couleurs, y compris celles de la nuit au travers différentes sensibilités, toutes reliées par l’émotion pure. Je vous remercie infiniment. Vous avez cette richesse et cette aisance qui me laissent penser, au moins « tant que la vie durera », qu’il est facile de prendre la plume. Puis, je vous en prie, acceptez mes excuses pour ne pas mener une analyse argumentée sur votre si belle histoire. Lorsque je me trouve au pays de la magie, je suis toujours incapable d’expliquer ce qui me fait vibrer aussi fort, et pourtant, croyez-le bien, je vibre à en mourir. ^^ Cat, sous le charme EDIT : ce qui est merveilleux, c’est comment vous avez tout compris à l’enfance, et comment vous savez restituer la poésie si particulière qui l’habite, entre réalité crue et rêves bleus ! Il suffit de se retourner, n'est-ce-pas, pour se rappeler ces éclairs terribles de lucidité qui traversaient le temps béni... Vous lire en pensant au monde des Bisounours est, de mon humble avis, une grossière erreur. |
bigornette
31/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Louis.
Quatre enfants repeignent la nuit comme des petits cupidons. A ma première lecture, j'imaginais le ciel changer selon leur caprice, vert, rouge, doré... Je trouvais à Enfances une simplicité dans l'écriture, une poésie et une exemplarité qui me faisaient penser à un récit mythologique. Le mythe de l'Enfance, sublimé par l'Adulte qui écrit après que le manège désenchanté de la fin ait emporté toutes les lignes, tous les horizons. Des enfants-dieux, au pouvoir immense, qui voient le monde comme de la pâte à modeler. C'est sûrement ce qui arrive quand des bambins sont livrés à eux-mêmes. Concernant le style, je dois dire qu'Enfances est bien tourné. Et qu'il y a du rythme. Je pense que, lu à haute voix... Attendez une seconde, je vais essayer. (...) Ah, c'est bien ce que je pensais. C'est magnifique. Les virgules, nombreuses, donnent une scansion du texte très intéressante à l'oral. Cette histoire aurait même pu être un conte, si le message poétique final avait été moins complexe. Un détail : "– Il pourrait n’y avoir que des après-midi, sourit Bernard." Ben dis donc, son sourire en dit long. Des phrases que j'aime bien : "tout à l’heure, quand le soleil sera couché, tout sera sombre, rien ne sera plus clair, on ne verra plus rien, mais pourquoi elle est noire, la nuit ?" & "il y a toutes les choses, toutes, et notre regard, et par nos yeux, tout est là, nos yeux c’est pas des miroirs ?" & autres tournures un peu enfantines qui rappellent quel âge ont les protagonistes. Et la petite comptine qui est reprise ensuite dans le texte, c'est un régal. Vous êtes un bon artisan, c'est indéniable. Cela dit, étant d'intelligence moyenne, je n'ai pas vibré comme Cat. Je devais me concentrer pour ne pas me perdre vers la fin, quand les enfants commencent à se poser des questions existentielles. Et puis, j'ai eu beau me concentrer, je crois que je me suis perdu quand même. Merci. |
Francis
2/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai poussé la grille qui sépare le monde des adultes et le jardin des enfants. Je remontais le temps. Je me rapprochais d'une époque que j'avais vécue, il y a...très longtemps mais qui a laissé des souvenirs au fond de mon cœur. Tout me semblait familier : les jeux, les rires, la curiosité, l'imagination sans limites même pas celle de l'horizon, la sensibilité de ces petits êtres que nous fûmes un jour. J'aime cette plume qui change les étoiles en coccinelles, l'obscurité de la nuit en vert émeraude...Je suis demeuré longtemps sur les bords du lac, à rêver, à profiter de vos décors. Dimanche, j'y emmènerai Jade, Margot, Léa, Paul et Matthieu, c'est promis !
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Pepito
5/6/2015
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Bonjour Louis,
Toujours une écriture aussi imagée que poétique. Des bubulles de savon s'envolant, pétillantes, au contact du soleil. Impressionnante impression de fraîcheur malgré quelques adjectifs redondants... Pour le "fond" bon, je ne suis pas trop dans mon élément là. Je soupçonne qu'il y a quelque chose que je n'ai pas vu, une allégorie qui m'échappe et donc voilà, de quoi que parle le texte (en dehors d'enfants au bord d'un lac bien sûr ;=) ? Après un "Je fais rire" on attend toujours plus de l'auteur, pas facile. Le style rend la lecture agréable, malgré cette sensation d’être passé à coté de quelque chose. Merci pour cette lecture. Pepito |
Bidis
15/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est un très beau texte. Une poésie légère et brillante qui m'a plu. Mais, à mon avis, la vraie magie de l'enfance n'y est pas. Par extraordinaire, un des enfants, dans ce groupe, pourrait avoir ces fulgurances et être un petit génie en herbe. Mais que tous soient des petits poètes, non, pour moi cela ne restitue pas le génie ordinaire de l'enfance, lequel est à la fois, pour ce que j'en ai rencontré, beaucoup plus simple et beaucoup plus original, d'ailleurs.
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