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plumette
21/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très bon moment de lecture avec Johnny, une entrée dans le texte par un aperçu en raccourci du personnage puis, une entrée dans le bar, avec une caméra qui zoome et fait des gros plans,
j'aime bien la forme ( et surtout les dialogues) qui se moquent de tous ces tics de langage insupportables. savoureuse, cette histoire d'épilation! Comme on parle en francs et non pas en euros, je em suis demandée où on était dans le temps et dans l'espace. il boit des bières, or j'aurais pensé à du plus costaud, mais peut-être que ça dépend de l'heure? Lagavulin ( comme annoncé dans le résumé) ou Johnny quelque chose...ce qui arrive en effet à la fin. Ce texte plutôt désespéré se termine par un dialogue intérieur à deux voix. Je crois bien que notre héros va continuer à picoler car il semble qu'il ait perdu son alter ego féminin ( si j'ai bien compris?) un texte sombre mais dont la tonalité dégage une belle énergie. A vous relire! Plumette |
Corto
1/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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SVP on cherche un écrivain avec un surmoi !
Parce qu'ici ce n'est pas le genre. On a du brut, du rentre-dedans, du rude façon bistrot de base avec la compagnie qui va avec. Juste à côté San Antonio doit s'amuser et en préparer une bonne. Dès l'introduction on sent qu'on ne va pas faire de chichis: "Diplôme, emploi, alcool… bravo gamin, tu la gagnes ta vie, maintenant qu’elle ne t’intéresse plus". Le déroulement des événements est bien senti. Une lecture distrayante dans un style inattendu dans le monde Oniris. Bravo à l'auteur. |
hersen
12/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Grave, le mec !
Que des trucs qui m'agacent, dans ce texte. Entre le poivrot courageux courageux et l'échange entre copines, je ne sais si je dois rire ou pleurer. Et sans m'en rendre compte, j'ai souri. Ce texte ne me restera pas gravé en tête, il a pour ça trop de copies de par le monde. Mais l'écriture fait bien passer, et même, c'est un comble, je l'ai trouvé sobre :) Pour le titre, je doute, je ne trouve pas le narrateur à la hauteur de ses souhaits. Ma proposition : Une histoire cuite ? (ça, c'est juste pour rigoler, être raccord avec le narrateur, en quelque sorte. Une évaluation bien polie. Pile poil épilée :) Au fait, 130 francs, c'est dans quel coin sur la planète ? et comme il y a une allusion à Facebook, ce n'est pas une question d'époque. Je connais les francs cp, les francs cfa, et quoi d'autre ? @Toc-art, gloups, je les avais oubliés, les fs. C'est parce que je n'en ai pas :( |
toc-art
12/7/2019
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Bonjour,
Ma première impression à la lecture de ce texte, c'est que vous n'avez rien à dire. C'est à la fois embêtant et dommage car l'écriture est bonne, la scène avec les filles est bien croquée, le dialogue est vivant, mais à part ça, que retenir de ce texte ? Rien (pour moi bien sûr). Je reconnais que j'en ai un peu marre de ces textes qui tournent autour de l'écriture, je trouve que c'est faire preuve de paresse ou d'un manque d'imagination vraiment usant. Les affres de l'écrivain amateur, sérieux, tout le monde les connait, surtout ici, on pourrait pas passer un peu à autre chose ? C'est peut-être un passage obligé quand on démarre, je ne sais pas, mais vraiment, il faut à mon sens dépasser ce stade. Je le répète parce que je ne voudrais rester sur un message trop sévère, vous écrivez bien, votre écriture est dynamique, mais il vous reste maintenant à vous mettre au boulot en cherchant un vrai sujet, une vraie histoire, quelque chose d'un peu plus ambitieux que le portrait archi-usé de l'écrivain maudit, désabusé, qui trouve dans l'alcool la vérité du monde. à ce titre, toute la fin du texte, qui se veut presque philosophique, me semble trop appuyée, grandiloquente, laborieuse, à l'image de la question qui arrive de façon très maladroite "Hey, t'attends quoi pour vivre ?", prétexte à la tirade tirade-profession de foi emphatique qui va suivre : "Je veux du splendide, du foutu, du neuf et du laid, je veux des orages de foudre, du feu et des torrents de foutre ! Donne-moi des salopards, des anges, du whiskey, du noir et du blanc, j’emmerde le gris et la subtilité, fais-moi bouffer du brut !" Là, pour moi, on frise le ridicule. On peut l'admettre puisque le mec est ivre mais on est à la limite car on a trop le sentiment de sentir le point de vue de l'auteur ici. Si tel est le cas, eh bien, écrivez donc, inventez-nous des salopards, des anges, du noir et du blanc, bouffez donc du brut ou faites-en bouffer à vos lecteurs au lieu de vous contenter d'écrire sur l'envie d'écrire. Après, ce n'est bien sûr que mon avis et certains seront sans nul doute adeptes de ce genre de littérature. Ce sera ensuite à vous de faire la part des choses et de retenir dans les commentaires que vous recevrez ce qui sera susceptible de vous faire progresser. Bonne continuation. @ hersen : qqun m'a soufflé qu'il devait s'agir de francs suisses. |
ecritvain
12/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Merci pour ce moment de lecture, j’aime beaucoup ce style “tranche de vie” qui nous laisse la place pour fantasmer sur le passé, la vie et les tourments des protagonistes. Ici ceux du personnage principal sont un peu usés (peine passionnelle, tourments de l’écrivain) mais ils sont amenés d’une manière rafraîchissante avec des dialogues vivants et crédibles et une écriture dynamique.
La partie introspective est un peu lourde mais nécessaire au propos. Au plaisir de vous relire |
senglar
12/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Loutre,
Une belle leçon de philosophie, limite sartrienne, mais qui coûte cher au prix du "Lagavulin". Doit quand même avoir réussi dans la vie le mec pour se payer des déprimes d'auto analyse à ce prix-là. Heureusement pour le lecteur c'est pas le gars à porter une Rolex. Alors, pétasses mises à part, on se dit que cela n'a pas été avoir perdu totalement son temps que d'avoir bu une chope à son côté.. Quelle existence dans une ambiguïté foutraque ! Albert doit être dans le coin aussi : "Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime." Garçon ! Les "Carnets" ! Lol Senglar |
thierry
13/7/2019
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Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
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Anonyme
13/7/2019
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Bonjour Loutre,
"En tout cas si t'es polie, moi je veux bien te baiser"--> cette phrase à elle seule a égayé la lecture de ce texte ! Malheureusement, il semble que le discours de Johnny, bien qu'alcoolisé, n'ait rien à envier aux discussions chiffons et autres frivolités de réseaux sociaux de ses interlocutrices... en dessous de la ceinture, ou au dessus, où se trouve la différence ? Un souci de vraisemblance aurait été le bienvenu : le genre d'animal dont vous parlez est sociable, rarement seul, et pétri d'habitudes dans les bars où il a plein de copains, et de soutiens... Sa venue dans un bar inédit est incongrue. Peut être, vu le mois où vous situez votre texte, son café habituel était fermé ? Pour le reste, votre texte est bien écrit, le sens du dialogue est juste, mais toc-art vous a fait une critique judicieuse : il ne se passe pas grand chose... Au plaisir de vous relire, quand vous serez en meilleure forme ! Dugenou. |
Donaldo75
13/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Loutre,
Cette nouvelle a du style, elle est brillante ; tu plonges le lecteur dans les affres de l'alcoolique devenu presque asocial. Le regard sur les autres et sur lui-même est acerbe mais réaliste. Les dialogues sont excellents. Certes, la fin est moins forte que la scène avec les deux filles mais cela n'empêche en rien de trouver cette nouvelle très réussie. Bravo ! Donaldo |
thierry
14/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très bon moment de lecture et de cinéma. J'ai aimé fréquenter ce Belmondo de retour d'un Singe en Hiver et son double au fonds d'un verre.
Les dialogues tiennent bien la route sinueuse et difficile. C'est plus que vivant, ce qui est bien le but de l'alcool et de la littérature. Perdre son double féminin, c'est aussi l'obligation de se retrouver soi même et c'est pas toujours joli joli, en tous cas ça oblige à se dire la vérité assez directement. Et trêve d'hypocrisie, nous avons tous rêvé de dire "– En tout cas moi si t’es polie je veux bien te baiser !" ou du moins on l'a pensé très fort. Polie et jolie, ça va bien ensemble. Bref, c'est le genre de texte qui me fait penser que les hommes sont des petits garçons qui vieillissent… Tous les enfants pensent aussi ce truc : "je vais te montrer ce qu’il en coûte de vouloir corrompre un esprit libre !" L'insolence de cet enfant devient difficilement socio-compatible et il faut en payer le prix. Bref, une fois de plus, derrière ce genre de texte, il y a une réalité que peu d'entre nous - les hommes - sont capables d'exprimer (les femmes sûrement plus facilement mais elles ont d'autres problèmes...) J'arrête avec ces propos sexistes, après avoir souligné cette qualité de description, de dialogue, de cheminement dans l'histoire. Et puisqu'il faut bien une réserve, je pense que ce héros mérite mieux que de s'appeler Johnny. Merci ! |
jaimme
15/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Loutre,
à la lecture de votre texte j'ai cru voir double (trop bu sans doute): du bon et du moins bon (le fond du verre peut-être). On est dans le réel. Un poil caricatural non? Le gars a l'air aussi con que déglingué. Un humain, mais un humain qui ne m'intéresse pas du tout. Le genre de gars que j'évite comme la peste. Qui se croit malin (voir la fin) mais qui n'a rien à dire en fait. On est un poil au-dessus des télé-réalités. Et c'est là que ça cloche: pourquoi? Pourquoi est-il dans cet état? On n'en sait rien et ça manque sérieusement. Il s'ennuie? Il rêve de fureur et de sexe. Il devrait tomber amoureux et entrer chez les pompiers... Problème: il parle bien mal aux filles et sa condition physique est sans doute déplorable. Écrire? Bon courage, effectivement. Bref, je ne suis pas très friand des instantanés qui ne me bouleversent pas. Là j'ai lu un épisode de la vie d'un gars qui m'énerve (il s'il a réussi à m'énerver c'est que vous avez réussi à me toucher, un peu). Votre écriture est bonne, utilisez-là dans un registre un peu moins usé. Bonne continuation. |
Tiramisu
18/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Votre nouvelle est agréable à lire. J’aime beaucoup le début de dix années en dix années. J’apprécie aussi l’écriture nette. Les dialogues sont bien fichus. Le passage de l’épilation est amusant et le dialogue entre les deux jeunes femmes plutôt bien rendu. La répartie du narrateur est dans la même veine mais sans réelle surprise. Il y a un fond d’humour permanent qui dynamise le texte. Mais mais … C’est le seul fond que je vois c’est là où cela pêche à mon avis, il n’y a pas réellement de fond. Le personnage du narrateur a un air de déjà vu, le poète maudit qui boit dans un bar et qui se cherche…même le monologue final ne parvient pas à lui apporter de la consistance. Cela donne une impression de superficialité. Il y a vraiment de beaux atouts dans l’écriture et les dialogues pour le reste je reste sur ma faim. Bonne continuation. |
Inner
18/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai énormément apprécié comme les descriptions et les dialogues ont été parfaitement affinés, derrière un semblant de facilité qui rend le tout très naturel.
Caustique et terriblement efficace à mon sens. Félicitations. |
moschen
25/7/2019
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Modéré : Commentaire hors charte (se référer au point 6 de la charte).
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Malitorne
25/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Exemple type d'une écriture qui se regarde le nombril, brillante mais vaine. Nous nageons dans un pathos narcissique où l'individu se complait dans son amertume pour mieux jauger ses pairs. La position préférée de l'intellectuel qui se dit écorché. Ainsi le passage avec les deux copines est certes amusant au premier abord mais finalement très caricatural. Vous renvoyez la gente féminine à ce qu'elle a de plus superficielle, et quand le narrateur se décide à les aborder c'est avec vulgarité. Comme si ce type de femmes ne méritait que le mépris. Pas glorieux pour lui...
Cette déclamation énergique « Je veux du splendide, du foutu, du neuf et du laid, je veux des orages de foudre, du feu et des torrents de foutre ! » est révélatrice d'un écrivain en herbe qui se croit porteur d'une révolution littéraire. Non seulement elle brise la crédibilité du personnage de bar que vous étiez arrivé à construire mais en plus le renvoie à la masse des soi-disant éternels incompris. Encore un qui beugle son génie le verre à la main ! Bref, du potentiel mais exploité d'une façon trop convenue. |
dark_matters
11/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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On a envie de lui claquer le beignet, à votre personnage. Il est pénible, il est mal poli, il ne prête attention qu'à une discussion de femmes (!) teeeellement moins cultivées qui lui et pour qu'en faire ? Ben pour leur casser les pieds. Et les "baiser", sur un malentendu, si possible. Alors de deux choses l'une. Soit on prend votre texte pour de l'autofiction et ça peut irriter, je le conçois, soit on le lit comme de la littérature et on se dit que vous avez un sacré talent. Le talent de donner envie de claquer le beignet d'un personnage, ce n'est pas donné à tout le monde. Créer un moi idéalisé, beau mais pas trop intelligent mais pas trop musclé mais pas trop rêveur mais pas trop, c'est facile. Créer un enquiquineur snob et dépressif, c'est difficile. Bravo.
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