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Anonyme
8/5/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La toute fin est poignante, je trouve, dans le genre itinéraire de paumé.
C'est quand même un peu dommage le chapeau à mon avis, du coup j'étais certaine qu'il y aurait du sang. Du reste la mention du couteau dès le début signale que ça tournera mal. Effet de surprise nul, donc. L'intérêt du texte réside pour moi dans le portrait de Joss, qui reste quand même pas mal dans le convenu. Il n'y a guère eu que la dernière phrase pour me toucher, le reste m'a paru trop facile et attendu. |
matcauth
8/5/2012
a aimé ce texte
Un peu
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l'idée est intéressante, la manière de traiter celle-ci m'a semblé plus superficielle.
Qu'un meurtre, ou une tentative de meurtre découlent des choses les plus banales, je peux le comprendre, d'autant que, ici, les ingrédients sont bien dosés : l'alcool, le chômage, les disputes, les bars et la blonde à fantasmes. Mais le lecteur manque de repères. On ne se représente pas la scène, l'ambiance, les couleurs... toutes ces petites choses qui ne font pas avancer l'histoire mais qui permettent de s'immerger dedans. Ce récit est efficace, en vient au fait rapidement. Mais il perd, du coup, sa crédibilité, son réalisme. Je pense, c'est un avis, que pour traiter ce genre de sujet, il faut savoir retranscrire la confusion dans l'esprit du héros, mais autrement que par des faits. Il faut que la haine augmente, que les sentiments de désespoir, de peur ou de haine soient plus visibles, bref, que l'on se mette dans la peau du personnage. Personnellement, ici, je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait sorti son couteau sur l'adolescent : ça m'a semblé trop facile, trop raccourci, une sorte de solution de facilité pour terminer l'histoire. Sinon, il y a du rythme, la structure est maîtrisée et le texte se lit bien mais, je le répète, c'est le côté psychologique qu'il aurait fallu explorer davantage, afin que cette histoire aie un sens. |
Anonyme
15/5/2012
a aimé ce texte
Pas
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Je trouve votre style surchargé, avec une pléthore d'adjectifs. Plusieurs phrases sont maladroites, j'ai relevé celles-ci parmi d'autres :
« Les flux et reflux de tension dans ses nerfs entremêlent ses sentiments... » « la résignation usuelle qui s'est insinuée dans leur relation ». « une peur épouvantable nourrie par un amour infini. » Quant à l'histoire, elle n'est pas d'une grande originalité et sombre gratuitement dans la violence. Le meurtre commis par Joss semble disproportionné et s'explique à peine par la dérive de son existence. Une bousculade avec l'adolescent et il lui troue la peau ! Tout ceci manque de finesse dans l'analyse psychologique. |
Pattie
20/5/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Le texte est intéressant, mais je trouve qu'il gagnerait à être retravaillé, en resserrant le propos pour que le thème s'aiguise, ressorte avec davantage de relief. Par exemple, j'aimerais que les pensées du personnage principal soient moins étalées, mais que l'ambiance permette au lecteur de les imaginer. Que ses pensées ne ressortent pas sous la forme d'introspection mais sous la forme de petits changements physiques : une crispation du poing, un rictus, un froncement de sourcils. Si l'ambiance est bien ciselée, le lecteur est largement capable de déduire, en lisant une crispation de poing, que le personnage principal est à bout. Pas besoin de le dire.
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Perle-Hingaud
23/5/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je trouve la première scène bien imaginée, à la fois très visuelle et intérieure. L'angle de vue choisi est original, cette bouteille brisée sur la cage, qui en dit beaucoup sur le personnage et les rapports entretenus avec sa femme.
Ensuite, trop d'analyse, sans doute, mais rien de rédhibitoire à mon sens: à retravailler pour plus de concision, pour laisser le lecteur se faire son film. La fin me semble pour le coup un peu "tirée par les cheveux", ou du moins, je ne la trouve pas vraiment cohérente, bien amenée. Merci pour cette lecture ! |
brabant
26/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lucio,
Joss, arrivé au bout du rouleau de sa vie mais trop lâche pour se suicider lui-même, incapable de renouveau, est allé au devant de sa propre mort car c'est lui-même qu'il poignarde en poignardant l'adolescent (plutôt un jeune adulte au vocabulaire d'initié : "surin" = "Joss"), et ayant tué l'image de ce qu'il fut, un être sans peur, peut-être prometteur (en tout cas avec un avenir "ouvert"), il s'assied, redevenant lui-même cet adolescent ("transfusion" ! lol) ayant une mère, Marie, ou adulte en devenir ayant une amante, Natalie ou Marie (toujours Marie) dont il s'est coupé (lol) et dont il reste piqué (lol lol). Ce texte se laisse lire ; faut-il se soucier de vraisemblance ? Pas si cet homme a disjoncté, car il a bel et bien "pété les plombs". Fusible, trou noir. Illustration parfaite. C'est bien écrit ; j'ai aimé, efficace ! ps : Un canon renvoie à la bière pas au p'tit jaune. J'en aurais fait un abonné du Ricard, plus "percutant" et "disjoncteur", adversaire du neurone et du libre-arbitre. AMHA. D'ailleurs le patron lui sert un pastis d'office. La bière, diurétique, laisse le temps à la réflexion. Forcément. Lol !... |
Anonyme
26/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Salut lucio ! Une bonne lecture à mon goût... Un mec sans histoire qui pète les plombs jusqu'à devenir meurtrier, une image de plus en plus courante dans notre société malade. Vous avez su retranscrire ce "fait divers" au point d'intéresser le lecteur lambda que je suis jusqu'au point final et c'est tout à votre honneur...
Je ne m'étendrai pas sur la forme où, malgré quelques imperfections, l'écriture est dépouillée mais fluide... Merci ! Ps : j'allais oublier le canon ! Chez moi il s'agit plutôt de vin rouge que de bière mais, je confirme, ça ne peut être, quelque soit la région, un petit jaune. Un détail car, qu'importe le flacon, le résultat est malheureusement le même à plus ou moins brève échéance. |
placebo
28/5/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Pas vraiment aimé la différence entre les descriptions assorties de points de suspension (une flaque scintillante de débaris acérés…) et les phrases relativement violentes (c'est qu'un piaf bordel!) : l'effet est forcé pour moi.
"Joss passe la porte sans un mot, comme on quitte un mauvais rêve." Comparaison étrange pour moi. Partie sur le bar assez bien tournée à mon goût. L'ensemble de son existence semble lui apporter peu de joie, même les personnes de ce bar ne semblent guère sympathiques ; seule Natalie émerge. Pas compris l'histoire du couteau depuis le début… pourquoi se trimbaler avec, pourquoi le sortir au moment de la rencontre avec le fils de Natalie ? La fin ne me convainc pas ; elle montre que cet homme est perdu, sans aller plus loin. Le comportement de la foule est étrange également, comme si elle le pourchassait pour assister à sa chute. Bonne continuation, placebo |
Nachtzug
28/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Voilà un texte sans grande prétention artistique mais finalement très bien mené, rythmé, sensible, presque même émouvant et qui respecte bien toutes les nuances, ce qui est aussi dû au fait que les personnages sont "en relief", en vie. Je dois dire aussi que les lieux sont efficacement et subtilement brossés.
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