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Maëlle
7/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Alors: imprécis, pas tout à fait fini (au sens de finition), mais super mignon. J'ai vraiment apprécié ma lecture, j'ai souri, je me suis émue pour le sort de ce livre. Je trouve d'ailleurs étrange qu'il ne soit pas jaloux de son sauveur: après tout, il est amoureux de sa lectrice, non?
Mais il se trouve que je suis bibliothécaire, et à ce titre, je me pose des tas de questions tout les jours (sur comment ranger les livres, comment les réparer, qu'est-ce qui les abime...). Et du coup, j'ai vu plein d'imprécisions: "Je suis, vous l'avez, un livre d'un millier de pages. ": manque un mot dans cette phrase, il me semble. Par ailleurs, un milliers de pages, c'est un volume de la pléiade ou autant en emporte le vent en un seul tome (c'est plus courant de le voir publié en deux volumes). Un "petit roman", dans le sens du volume, ça va être de 70 à 250 pages. 1000 pages, là, il est de la même taille que le dictionnaire, ou écrit sur papier bible (donc précieux). L'autre sens (roman mineur) pourrait être le bon, mais il faudrait le signifier. "dans mon dos": attention, pour un relieur, le dos du livre c'est ce qui est visible lorsqu'il est sur une étagère. La forme juste serait "ma quatrième de couverture voisinait avec un dictionnaire" pour en savoir plus: http://www.gloubik.info/livres/biblio/glossaire-biblio.htm Une encyclopédie compte rarement un seul tome "à qui je pense, il devait manquer quelques cases. " manque une virgule (là, le sens est presque interrogatif: à qui je pense?) "une chute d'un mètre sur du carrelage froid": souci de topographie: un mètre, ça veut dire que l'utilisateur est un enfant (pas crédible avec le contenu de l'étagère), sinon il faut qu'il s'accroupisse et il ne va pas mettre un doigt sur ses lèvres. La hauteur des yeux pour un adulte, c'est entre 1 m40 et 1 m 60 "J'aurai pu m'emmêler les phrases ou me déchirer une page!" déchirer, non, mais froisser, à la rigueur, ou plus surement corner ou casser la couverture (dépend si elle est rigide ou non), parce qu'effectivement le carrelage ne pardonne pas sur un coin de couverture rigide. "Imaginez l'encre qui coule": l'encre d'imprimerie ne coule pas, mais par contre peut s'effacer. Vous avez plutôt bien décris les souci de l'eau, mais si vous en cherchez un redoutable, il y a la moisissure (qui ne pardonne pas). "Elle avait perdu son petit coin en bas à gauche": plus crédible que ce soit un coin du haut (dépasse du livre) que du bas (protégé par les pages) "l réimprima les parties de mon texte qui étaient effacées. " difficilement faisable (et il est plus probable, puisque le livre était fermée, que les pages se soit collée et arraché en surface qu'effacée). Mais il faudrait que le livre aie une valeur (laquelle) pour qu'on le répare aussi finement. On ne le fait déjà pas toujours pour des livres très rares. Le soin que le sauveur apporte à la réparation est étrange... sauf s'il avait vu la jeune fille le perdre, auquel cas le livre prendrait la valeur de prise de contact. Par ailleurs, c'est étrange que les coordonnées de la jeune fille figurent sur le livre (qui n'est pas à elle à l'origine, et donc qu'elle ne va pas prêter pour le moment). Son nom, à la rigueur. |
Myriam
10/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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C'est assez mignon..
Quelques trouvailles ("Mais je retenais mes larmes pour ne pas faire couler mon encre.", le dialogue dans le sac); Quelques réminiscences (l'Histoire tragique de B. Friot, au début surtout, ou Gripari); Des longueurs aussi (la nouvelle gagnerait à être condensée); Des maladresses ("Qu'adviendrait-il de moi? Pauvre de moi, avec pour compagnie, des vieux mégots et d'autres choses encore à l'aspect douteux."... lourd et répétitif), ou banalités ("Grâce à moi, elle s'envolait vers des pays lointains, des temps révolus, elle rencontrait toutes sortes de personnages aux us et coutumes si différents, elle vivait mille et unes aventures. "); Et une incohérence (que l'homme prenne autant de soin à restaurer le livre d'une inconnue est inexplicable)... Bref, un conte qui amuserait des élèves de primaire, au ton un peu naïf, (limite geignard parfois) que j'aurais aimé plus drôle. |
jaimme
11/7/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une jolie petite histoire et qu'on lit avec plaisir.
Je ne relève pas les maladresses d'écriture, elles sont trop nombreuses: il faudrait prendre le temps de se relire très attentivement. Mon appréciation en tient compte. Certaines aventures mériteraient plus de cohérence: par exemple,un livre de mille pages (gros, donc: pour quoi "petit" roman) qui est emporté par les eaux d'un caniveau... Celui qui trouve le livre le restaure, pourquoi? Un livre dort? Etc. Quel est le lectorat de cette nouvelle: adultes ou enfants, il faudrait y réfléchir. Voila quelques pistes d'amélioration pour cette nouvelle. Merci. |
florilange
12/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je pense que ce conte serait très intéressant pour des enfants, afin de les rendre conscients de l'importance du livre, de la chose écrite. Cette histoire comporte beaucoup de petites incohérences, en elle-même, dans les tournures de phrase, mots manquants, etc. Mais elle est toujours mignonne et agréable à lire.
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silene
23/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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C'est gentil, tout peint de rose et de jolis sentiments, j'ai l'impression d'un Walt Disney raconté, ce qui n'est pas péjoratif : on imagine tout le parti qu'on pourrait tirer de cette petite histoire. La langue est correcte, et remplit correctement sa fonction de véhicule du thème.
Oserai-je dire que tout est un peu trop annoncé et convenu ? Encore avez-vous fait soft, et les trépidantes aventures de don Librito n'ont pas inclus l'incendie, le dépannage défécatoire, le vandalisme générateur d'avions et de cocottes, et quelques autres. Je suis un peu resté sur ma faim. |
Yaya
23/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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A l'instar des pages ondulées de Petit-Roman, mon intérêt a beaucoup ondulé pendant ma lecture.
Au départ, j'ai trouvé le choix du narrateur riche, tout en craignant que l'auteur n'en reste qu'à l'idée. Crainte rapidement dissipée par l'arrivée du personnage de la lectrice. L'histoire se construit doucement mais sûrement. Puis, à nouveau, dès l'apparition du "sauveur", j'ai trouvé que les choses devenaient trop évidentes… jusqu'au mariage (c'est un peu trop à mon goût). J'ai apprécié le fond et la forme, le passage dans le sac est particulièrement croustillant, avec un arrière-goût d'inachevé, probablement lié aux trop nombreuses répétitions ("tomber" dans le 3ème paragraphe, plus loin "sentir", "Évidemment"... parfois même dans la même phrase "enfin" dans "Et alors, enfin, elle tendit ses mains délicates vers moi et me souleva pour me poser enfin sur ses genoux. " ...) et à quelques formules trop explicites ou explicatives: par exemple, "je retenais mes larmes pour ne pas faire couler mon encre." Pourquoi pas "je retenais mes larmes d'encre" Sur le fond: Pourquoi la Lectrice ne vient-elle pas récupérer son précieux livre, surtout s'il était sous son bras, elle aurait dû sentir sa chute, ou au moins son absence (Je ne trouve pas évident qu'elle ne pense plus à lui)? et Comment le sauveur peut-il réimprimer les pages effacées? J'ai la sensation d'un bon texte, agréable et intéressant mais qui mériterait d'être un peu retravaillé, pour en retirer certaines lourdeurs. |
Anonyme
23/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est tout à fait charmant. C'est un conte et je le prends tel quel, c'est-à-dire que je ne poserai aucune question du genre : et pourquoi ? et comment ? etc...
Ce qui m'étonne, en y pensant, c'est que cette idée n'ait jamais été exploitée parce que c'est une excellente trouvaille. Comme dit, Silène, ça ferait un très joli dessin animé pour un jour de Noël, à la télévision, ça nous changerait des histoires de petit lapin ou de petit faon. |
doianM
23/7/2010
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Une histoire gentille, amusante. Je la verrais dans un petit bouquin pour enfants avec illustrations à l'appui.
Elle se lit bien mais j'ai trouvé dans le développement des longueurs dans la description des péripéties. Je craignais que le "petit roman" retrouvé dans le caniveau ne tombe dans les mains de son premier propriétaire, la bibliothèque de celui-ci ayant plus de chances d'être inventoriée et les livres marqués du nom et de l'adresse. Un final moins heureux pour le livre. Mais il fallait un happy-end. Cependant après cette fin heureuse l'auteur pouvait bien continuer en rendant le livre témoin de la vie commune: d'abord délaissé, repris plus tard en fonction des événements, quitté, pris en main par le mari, etc. L'absence de note de ma part ne signifie pas forcément une "mauvaise". |
misspareo
30/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Mignonne petite histoire. Petit Roman me plait, la fin, un peu facile, passe bien avec la manière dont tu la formule. Je n'ai sauté aucun passage (ce que, malheureusement, j'ai honte de faire un peu trop souvent, même avec l'accord de Daniel Pennac!) et le point de vue du livre sur la lecture me plait!
J'ai aimé lire son histoire. Merci. |