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Anonyme
4/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un sacré texte que je ne peux que saluer! C'est fort, très bien écrit, plein de subtilités et de recherche. Je tique un peu sur le titre qui n'est pas bon, et sur la mise en page des lettres très moyenne, mais c'est un texte franchement de très bonne qualité. J'aime!
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doianM
7/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un peu court mais ça dit assez.
La sobriété sert l'histoire de ce drame personnel. Judith jooue le rôle d'une figurante. On ne sait pas grande chose sur elle. Vous avez certainement pensé que ce n'est pas nécessaire. Une victime collatérale. Bonne continuation |
Anonyme
8/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Une histoire épistolaire unilatérale : j'aime bien, je suis une adepte. Cela permet, entre autres, de rester proche de la langue orale, et de faire passer des éléments sans longuement les expliquer (ici, notamment, qui sont les protagonistes de l'histoire). C'est efficace -ce qui est le cas de votre texte. L'essentiel passe. Quelques remarques, toutefois. Je suppose que vous avez suffisamment d'éléments scientifiques pour que ce texte soit crédible, mais je me pose des questions : les lettres couvrent une période de 5 ans environ. Thérèse, si j'ai bien compris, est supposée être la fille du narrateur, qui écrit à son "gendre". Donc, a priori, Thérèse avait au maximum 13 ans lorsque le narrateur a découvert sa séropositivité, qui date "d'avant Judith", la mère de Thérèse. Je sais qu'on peut être asymptomatique un bon bout de temps, mais dans notre société bien médicalisée, c'est une sacrée performance de ne pas s'en être rendu compte avant, non ? Et de n'avoir pas contaminé Judith ? Bien sûr, ça peut se faire (pleine santé, pas de mariage, pas de voyage dans des zones où le test est obligatoire, et usage exclusif des préservatifs). Mais précisément, ça aurait pu faire l'objet d'un tout petit développement. De plus : on parle du syndrome de Kaposi, et pas de Karposi... Autre chose : oui, effectivement, le passage au Maroc fait guide touristique ! Merci tout de même pour la sobriété et l'efficacité du texte, je pense que vous avez rempli le contrat que vous vous étiez fixé. |
Flupke
11/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une histoire intéressante (malheureusement d'une logique implacable). Titre très bien trouvé, jeu de mots sur l'acronyme et le résumé de la situation en 4 missives. Attention aux répétitions (Comment, moment, vraiment) et aussi aux adverbes en -ment qui ne sont pas indispensables. (longuement, probablement, décemment, vachement, insconsciemment, finalement). Un texte simple, sobre, sans fioritures. Un ressenti sur une réalité cruelle. Informatif et moral. |
Maëlle
12/11/2010
a aimé ce texte
Un peu
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J'aime bien la forme, les creux, ce qu'on devine de l'interlocuteur. La première lettre, à mes yeux, sonne faux (trop grandiloquente, trop littéraire).
Mais dans l'ensemble, c'est plutôt un bon texte. |
shanne
14/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime le titre, quatre lettres, un peu comme cette maladie que l'on n'ose pas nommer, qui reste une maladie honteuse...J'apprécie ces fragments de correspondance, une bonne idée, je trouve...il me montre bien la difficulté d'en parler vraiment, la fuite dans nos relations, la difficulté financière qui s'ajoute, et la résignation: le traitement ne marche pas.... Merci, j'ai lu plusieurs fois cette nouvelle, je suis passée par plusieurs étapes avant de réussir à mettre un petit commentaire, je ne peux dire que bravo |
widjet
14/11/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ce qui m'a plut c'est le refus de nommer. Pas seulement la maladie, mais surtout le malade. Il n'a pas de nom et donc il peut être tout le monde et surtout n'importe qui. Beau procédé d'identification. Ca rattrape un peu le titre (et la phrase en sous titre) que je trouve presque "outrancier" par rapport à la sobriété du reste du texte.
Le détachement affiché éloigne le pathos certes, et j'ai apprécié ce refus d'en faire trop. Le début m'a fait craindre le pire et puis finalement je me suis habitué à ce style assez simple mais qui permet là aussi de s'identifier sans mal, l'auteur refusant pour le coup de "poétiser" sa souffrance pour qu'il soit proche de nous. Pas de misérabilisme en dépit de cette fin inéluctable. Tout est donc assez intériorisé, mais ça manque peut-être d'un petit supplément d'âme, une émotion qui peine à effleurer (absence de formules qui fassent mouche, qui touchent en plein cœur, même une ou deux) malgré la dignité du personnage et son refus de s'apitoyer. Un peu trop neutre, trop en retrait pour ne pas tomber dans ce fameux piège qu'est le pathos ? Possible...Comme quoi, il est bien difficile de trouver le bon dosage lorsqu'on parle des sentiments humains. Mitigé donc, mais à suivre... W |
marogne
14/11/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Le titre, et la phrase qui le suit, donne un petit air de charade au texte, mais comme on comprend dès la première ligne de quoi il s'agit, cela fait presque, à mon goût, déplacé.
La forme choisie, 4 lettres (à part le jeu de mot là-aussi) est intéressante mais prive sans doute le lecteur de s'identifier "un peu" soit au destinataire soit au rédacteur, ce qui rend la lecture assez froide in fine, un peu en écart par rapport au thème. Un texte un peu distancié donc, qui ne laisse pas de place au pathos, ce qui n'est pas mal pour un thème assez utilisé et usé, mais qui fait trop clinique. |
Anonyme
15/11/2010
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J'ai bien aimé la brièveté, la sobriété du texte.
Le début (la première lettre surtout) parait hésitant, presque emprunté, décalé, un peu faux. Et puis au fur et à mesure, on a l'impression que l'auteur se projette plus intimement dans son personnage, qu'il gagne en sincérité, et la fluidité s'installe. |
alvinabec
15/11/2010
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Discours un peu flouté, on ne sait trop à qui s'adresse le locuteur ni se qu'il tend à exprimer par la forme de prose choisie laquelle semble volontairement froide et détachée. Est-ce bien cohérent avec le thème évoqué?
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Anonyme
16/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Texte très intéressant. J'ai bien aimé. Le fait d'aborder ce thème par des lettres, donnent un véritable fond humain et accrocheur à votre texte.
Seul petites critiques personnelles, tout comme widjet, je regrette le fait que l'auteur de ces lettres n'est pas clairement nommé. De plus, le passage au maroc avec cette amie rencontrée est maladroitement traité à mon avis. Sinon bon récit. |
Raoul
17/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Lu ce texte hier soir…
Et ce matin, comme il est encore dans ma mémoire, je mets ce petit mot. À part le titre qui pour moi ne fonctionne pas avec la teneur de la nouvelle, je trouve le reste très fort. Ces silhouettes qui ne font que passer, et le côté très désincarné sonne juste. Pas d'apitoiement, de désir de compassion… Et cette dernière phrase, qui achève de son "Vraiment", touche par la nudité de l'expression, exprimant la force du lien qui existe entre le personnage et son lecteur. Tout en pudeur. |
victhis0
18/11/2010
a aimé ce texte
Un peu
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si j'ai bien perçu la volonté de justesse sur un sujet casse-gueule, la peur de jouer des violons pleurnichards, je reste quand même un peu étranger par cette distance un peu trop subtile pour moi.
Pas mal, ok, bel exercice. Mais au final, parler des petites choses pour ne pas hurler les grosses me laisse un peu de glace. Il manque jute une 5éme lettre "ben il est mort maintenant" et l'affaire sera bouclée... |
wancyrs
29/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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parler d'un sujet sans jamais le dévoiler, tenir en haleine le lecteur, le laisser deviner de quoi on parle mais en maintenant un soupçon de doute, voilà ce que je ressens à la fin de ma lecture. La première lettre balbutie un peu, mais les autres coulent. Voilà une façon, assez légère, de parler d'un sujet tragique sans tomber dans le mélodrame.
Bonne continuation à l'auteur. Wan |