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ANIMAL
8/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau texte sur l'exil (volontaire mais subi par les événements), le déchirement de tout quitter, l'espoir de rester encore avec ceux que l'on a aimés en partageant ses modestes biens.
Le texte évoque la période des chemises noires en Italie, mais cet abandon d'un lieu, d'un pays, de famille et d'amis, du chien fidèle, pour fuir les persécutions et la dictature est de tous les pays et de toutes les époques. Partir, se déraciner, pour trouver du travail et donner un meilleur avenir à ses enfants. Un texte vivant, bien écrit, plein de tristesse et d'espoir. |
cherbiacuespe
8/5/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Le flux migratoire est l'héritage antédiluvien de nos ancêtres, qu'elle que soient les raisons. Ici on a le récit d'une fuite devant le fascisme qu'ont connu beaucoup d'italiens. Toujours une blessure quand l'émigration est subie et non désirée.
Donc la principale question de ce texte est de transmettre ce sentiment de déracinement contraint. En tant que lecteur j'aurais du prendre une gifle. Ce n'est pas une question de style ou de qualité de l'écrit, c'est très bien écrit et la structure du texte ne me choque pas. Mes deux reproches sont, en premier lieu, plutôt du côté du choix des mots. L'émotion n'est pas absente bien sûr, mais elle n'est pas assez saillante. Ensuite le synopsis n'est pas en rapport à mon avis avec ce qui ressort du texte. enfin ( mais je reconnais là que c'est très discutable ) je trouve qu'on passe trop de temps dans la Creuse. En résumé, le récit, sans passer à côté, manque pour moi la cible de peu. Cherbi Acuéspè En EL |
alvinabec
9/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
C'est un court récit charmant, tout en retenue, où les émotions de M et G affleurent à peine. Tout se dit dans l'atmosphère, le paysage et les mains crevassées. Le texte est si bref que l'on ne saurait s'y fondre, s'y sentir respirer au gré du déplacement des personnages. Sans doute mérite-t-il, ce texte, un peu plus de chair, de l'épaisseur en quelque sorte. |
Donaldo75
19/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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Et que voilà une nouvelle courte mais tonale. Les descriptions, l’atmosphère, la manière d’exposer les personnages, contribuent à cette tonalité. Elle permet ainsi d’imaginer les scènes, de les rendre plus humaines et moins rédigées, de donner du corps à cet écrit certes court mais assez dense pour emporter la lecture. J'ai bien aimé lire et relire ce texte que je trouve réussi.
Merci pour le partage. |
hersen
8/6/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Tu réussi à fort bien camper le décor psychologique de cette famille qui va fuir son pays.
Entre misère et chemise, tout est noir. peut-être aurais-je aimé ce point un peu plus développé, même si un sec "ultimo aviso" des fascistes est ... parlant. Mais approfondir aurait, par ricochet, renforcer le sentiment, la difficulté de ce départ obligé. Les migrants sont de toutes les époques, elles laissent chacune un ton particulier, sous-tendu par la politique, l'économie, les moyens. Mais toujours il y a ce même déchirement non seulement de quitter ce et ceux qu'on aime, mais aussi de se retrouver devant un grand vide. Merci pour cette lecture, dont la tonalité reste douce malgré le sujet. l'influence de la mamma ? |
papipoete
8/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Luz
On râle après les émigrés ( le mot est faible ), mais à ceux-là, je dis " imagines-tu qu'un jour, tu prennes une valise pleine de rien, remplie des larmes que tu verseras en t'éloignant de chez toi ? " NB ce récit de fuite devant le facisme des " chemises noires ", et l'avenir perdu si tu restais au pays, est si bien raconté que l'on voit les mains crevassées de la mama, et la glace des fontaines à casser pour avoir de l'eau, par ces hivers si rudes d'antan. Ils viennent de partout, prendre le pain des français..." fasse que jamais nous ne prenions ces routes, pour aller prendre le pain de gens d'ailleurs ! " J'ai vu des images de " l'Espagnol " dans votre récit, que Bernard Clavel qui repose à deux pas d'ici, put inspirer à notre poète onirien si talentueux ! |
Myo
10/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Des états d'âme rendus avec beaucoup de justesse.
Il leur en a fallu du courage pour oser ce long voyage. Un déracinement qui laissera pour toujours un trou dans leur cœur même si c'est le prix à payer pour un peu de sécurité physique et financière. Un texte prenant et très humain comme vous savez le faire. Merci du partage. Myo |
Babefaon
15/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Un très joli texte sur l'exil, qui m'amène à penser à mes grands-parents qui avaient eux aussi quitté l'Italie pour rejoindre la France, accompagnés de leurs enfants en bas âge. Et qui, comme Roberto, ont très vite adopté leur pays d'adoption. Peut-être la raison pour laquelle il me touche plus particulièrement.
Beaucoup de poésie pour décrire cet arrachement à la terre natale, ce déchirement qu'est l'au revoir aux êtres chers, que l'on ne reverra peut-être plus en contrepartie de la promesse d'un avenir meilleur, il faut l'espérer. S'il était une phrase que je retiendrais, ce serait celle-ci : « Mais ils garderaient, tout au fond de leur cœur, les souvenirs, l’empreinte de leur terre natale ; et c’était bien cela qui pèserait le plus lourd durant le voyage. » Un grand merci pour ce bel hommage à toutes celles et ceux qui, comme vos protagonistes, ont été contraints de s'exiler un jour, quelle qu'en soit la raison. |
Malitorne
16/6/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Un hommage aux déracinés sans beaucoup d’épaisseur ni d’émotion pour ma part. Il n’y a rien qui pourrait démarquer ce récit d’un autre, attirer un tant soit peu l’intérêt. J’imagine que ça vient du format trop court où il n’y a pas de place pour poser une véritable trame avec une tension digne de ce nom. On a l’impression de regarder une vieille carte postale en restant complètement étranger au drame qui s’y déroule. C’est mon principal reproche, un scénario trop indigent.
Rien à dire sur une écriture tout à fait correcte. |