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Anonyme
6/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Chronique d'un temps qui paraît reculé, que pourtant j'ai connu car je dois avoir à peu près le même âge que le narrateur ou la narratrice ; pour moi l'ensemble sonne « vraiment vrai », je trouve que l'écriture simple, non sans élégance, sert fort bien l'histoire. Une simplicité qui n'empêche pas la finesse, ainsi je relève
les arbres qui neigeaient leurs feuilles aux couleurs chatoyantes. Pas d'esbroufe, un léger décalage qui éclaire. La classe. Mon bémol viendrait peut-être d'un côté « image d'Épinal » de l'histoire. Tout m'apparaît un poil trop lisse, attendu, l'espièglerie du fameux Bastien, par exemple, un tantinet forcée. Mais reste un joli portrait, à mon avis, d'une femme qui déroule ses jours mornes avec un courage « ordinaire », de ceux qu'on célèbre rarement. |
Anonyme
7/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire gentillette, scolaire, mais ma foi bien écrite. M’est avis que l’auteur (e) a été élève aussi dans cette petite école rurale. Je pencherais pour un Onirien, amoureux (oui, parce que je pense qu’il s’agit d’Un poète) de Victor Hugo dès son plus jeune âge, donc adepte du « classique », et bien entendu sévissant tout à la fois en « poésies » et en « nouvelles » sur ce site. Mais je sens que je m’égare… là.
Par contre, je ne comprends pas très bien l’expression « à travers les arbres qui neigeaient leurs feuilles aux couleurs chatoyantes. ». Est-ce à dire que les feuilles des arbres, sous l’action du vent, tourbillonnent comme des flocons de neige ? Merci pour la lecture. dream en EL |
alvinabec
12/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Le texte se lit allègrement, plus proche du récit que de la nouvelle, comme un souvenir d'enfance enrobé de pommes de pin. Bien vu le ' où même les routes faisaient demi-tour', là on y est dans l'univers terroir très en vogue ces derniers prix littéraires. Le petit nuage rouge...poetic touch de rigueur, on prend. Cordialement |
plumette
4/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
Un début très réussi avec ce portrait de " l'institutrice triste". Le contraste entre cette femme qui porte sa tristesse sur son visage et le tracteur rouge flambant est intriguant et l'annonce de la visite de l'inspecteur a créée pour moi une légère angoisse par empathie! je m'attendais à un enchainement de péripéties plutôt calamiteuses ( du même acabit que les les marrons péteurs) et j'ai été soulagée de constater que cela se passait plutôt bien grâce à Alain. la scène bucolique de la bataille finale met bien en évidence la décompression après ce moment de tension créée par la visite de l'inspecteur. je n'ai pas connu les classes uniques à la campagne mais cela ne m'empêche pas de goûter la justesse de cette évocation. une petite curiosité: Bastien devient Basta? Est-ce son nom de famille, son surnom ou une coquille? enfin, le titre est "remarquable" au sens qu'il se remarque, c'est ce que vous avez voulu sûrement! histoire de nous faire faire un petit exercice de prononciation ? Merci pour cette lecture et votre plume que je trouve douce et bienveillante. |
Myo
6/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Luz,
J'ai fait toutes mes années primaires ( en Belgique de 8 à 12 ans) dans une petite école de village où il n'y avait qu'une seule classe, pour une quinzaine d'élèves. Le début de votre récit me parle beaucoup avec cette distribution des tâches pour chaque niveau. Nous écoutions d'une oreille le cours donné aux plus grands et aidions les plus jeunes. Avec le recul, je me rends compte de l'organisation que tout cela demandait à l'instituteur mais aussi de la chance et des avantages de cet enseignement. J'ai également le souvenir de ces visites de l'inspecteur qui nous stressaient presqu'autant que votre institutrice. C'est un joli portrait que vous dressez-là, avec une pointe de reconnaissance et d'affection. Certains passages m'ont paru un peu plus laborieux ou moins bien amenés notamment le paragraphe sur les marrons. Pour moi, une écriture inégale mais avec aussi de très belles phrases. Très joli " ... cette cassure définitive au bout d'une chaîne de vie" Merci du souvenir Myo PS: Petite anecdote personnelle, je viens d'une famille nombreuse ( 6 sœurs et 1 frère ), nous étions 5 à l'école en même temps. Lorsque nous avons attrapés la varicelle, l'école a du fermer quelques jours, le quota de présence n'étant plus atteint. |
papipoete
7/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Luz
Se rappeler de ces bancs d'école, où chaque élève était égal à l'autre en terme vestimentaire, mais pour certains inférieurs en sagesse, ou supérieur de par un QI étonnant ! Se rappeler d'un maître particulier, ou d'une maîtresse comme ici qui faisait son métier du mieux possible, mais avec dans le regard ce nuage de mélancolie que lui imprimait la couleur de sa vie, hors les murs de l'école... NB grâce au talent de l'auteur, nous revivons un jour d'école extraordinaire ( surtout pour l'institutrice ) quand se passait la visite de l'inspecteur d'académie ; il fallut ce jour-là montrer le meilleur d'une classe, aux élèves attentifs et disciplinés..; Mais cela n'empéchait pas le cancre de briller à sa façon, et le meilleur élève par contre de rester trop silencieux... Le poète sait s'asseoir à son pupitre d'écolier, comme il peut prendre la place sur l'estrade devant tableau noir et cartes de géo géante, et nous rajeunissons soudain, à travers cette scène de cinéma en noir et blanc ; avons envie de dire à madame Ribeiro " souriez madame ! on vous aime, même s'il nous arrive d'être parfois, chenapans ! " je ne suis pas du tout nouvelliste, aussi mon commentaire peut-il sortir de la voie à suivre... |
Ioledane
9/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une plume nostalgique pour décrire une époque qui semble désormais révolue, avec une institutrice pas si triste que ça, finalement.
Rien d'extraordinaire dans ce récit, mais tout y est décrit avec une douce simplicité, agrémentée de quelques jolis passages poétiques : "Cet éclat joyeux sur le bitume semblait attendre les fins pinceaux de notre institutrice" "dans ce fin fond de campagne où même les routes faisaient demi-tour" "Le soleil souriait, lui aussi, à travers les arbres qui neigeaient leurs feuilles aux couleurs chatoyantes" (avec le verbe employé de manière transitive, pourquoi pas !). J'ai bien aimé aussi le tracteur Massey Ferguson qui ouvre et clôt le récit, en petit nuage rouge. La seule chose qui m'a gênée, c'est l'alternance des temps, indécis entre passé simple ou passé composé. S'il y a une raison à cela, je ne l'ai pas trouvée. |
Anonyme
15/6/2021
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Bonjour Luz,
Madame l'institutrice est morte ce matin. Ce matin à l'aube dans l'eau de son bain. Ton texte me rappelle les paroles d'une chanson de Dick Annegarn. Je vais le relire... Eric |
Anonyme
16/6/2021
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Modéré : Commentaire hors charte (Se référer au point 6 de la charte).
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