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Anonyme
26/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Anecdote originale sur la vie de nos campagnes en un temps à jamais révolu, une petite histoire sans prétention authentique et colorée, bien écrite, jamais ennuyeuse. J'ai appris les farios, (qui serait à en croire le larousse une mauvaise lecture du latin sario: truite), les oenanthes... Il y a de belles images de cette rivière telles que: " les vairons qui tournoyaient inlassablement sur le sable blond à la recherche de quelques subsistances à la dérive." et "La lumière filtrée par le feuillage des aulnes rebondissait par taches éblouissantes sur l’eau couleur d’ambre." L'histoire est drôle d'autant qu'elle aurait pu tourner au drame. Juste peut-être les dialogues seraient à revoir, ils sonnent peu naturels, sans aller toutefois jusqu'au patois, ils gagneraient peut-être en étant moins "écrits" pour la bouche de ces paysans d'autrefois. "Mon oncle fulminait après le p... de rocher de m…, la truite, le sable du ruisseau " J'ai bien aimé ce passage qui montre la colère de l'oncle en nous offrant un point de vue privilégié, celui de son état d'esprit du moment, comme dans les bulles des BDs d'autrefois où les insultes étaient représentées par des dessins horribles ou des gribouillis noirs. "Le regard mauvais du tracteur, insecte métallique" est un clin d’œil amusant. Je peux dire que j'ai passé un agréable moment sur les bords de cette rivière où je me suis senti projeté tout droit vers mon enfance pleine d'insouciance. Je vous en remercie. Sans prise de tête, une bonne histoire, c'est aussi cela. Bravo. A vous relire. |
Pascal31
26/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Vous annoncez deux souvenirs d'enfance mêlés en une seule histoire, en préambule, et pourtant, je ne découvre qu'une seule anecdote (l'oncle qui se bloque le bras sous un rocher en pêchant). Ce n'est pas bien grave. C'est un récit qui sent bon le terroir, raconté de manière simple. Le revers, c'est que l'on s'ennuie un peu ; c'est trop sage, presque plat. Pourquoi, par exemple, avoir "modéré" les propos grossiers ("Mon oncle fulminait après le p... de rocher de m…") ? Je pense que votre oncle n'a rien modéré du tout, ce jour là !
En résumé, c'est une nouvelle plaisante à lire mais peut-être un peu trop lisse à mon goût. |
carbona
26/11/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi "deux histoires en une" ? Votre écriture est correcte mais l'histoire n'a pas été pour moi très palpitante. La description de la partie de pêche m'a un peu ennuyée. J'ai le sentiment qu'il ne s'est rien passé dans cette nouvelle et comme l'écriture ne m'a pas séduite plus que ça et bien l'anecdote ne m'a pas transcendée. J'ai aussi trouvé le premier dialogue confus. Désolée, Carbona |
Vincendix
11/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit sympa, dans un décor bucolique, au bord d’un ruisseau.
Ce texte n’est pas transcendant mais il a le mérite de respirer l’authenticité, une histoire de pêche que Raymond le paysan a raconté dans le bistrot du village, se moquant du tonton Henri, je l’entends d’ici. -Vous auriez dû voir l’Henri, le bras coincé sous un rocher, il gueulait comme un veau qui a perdu sa mère ! Et attendez le meilleur, il était en slip, vous imaginez le spectacle ! -Allez Fernande, sers-moi un autre canon, à la santé de Riri! |
vendularge
11/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonsoir,
Moi aussi j'ai passé un moment paisible au bord de cette rivière, c'est sans doute parce que c'est bien écrit. L'histoire est presque de trop, pourquoi pas un moment sans événement particulier. Le silence a aussi sa place. Quelques heures après l'avoir lu, j'ai encore cette impression de paix. Alors, c'est bien. Merci |
rouelibre
12/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé ce texte vivant, plein d'images prises sur le vif et les relations bien rendues entre les deux fermiers.
Tout au début, j'aurais vu la remarque de l'oncle plutôt au style direct, donc au présent… “L’idéal, répétait-il souvent à mon frère et moi, est de pêcher juste après le fauchage... car les sauterelles tombées à l’eau aiguisent l’appétit...” Les dialogues sont bien vus et la comparaison du tracteur avec la sauterelle a quelque chose de narguant. |
Automnale
12/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Avec « La pêche à la main », je découvre, avec bonheur, un auteur.
Comme c’est agréable de se retrouver, le temps d’une lecture, à la campagne ! Par la magie des mots, brille le soleil estival. Et c’est avec le sourire que nous suivons les mésaventures de l’oncle Henri... J’ai essayé de deviner où se trouvait le ruisseau à truites, le champ à sauterelles. Compte tenu du pseudo, j’ai d’abord pensé au département des Pyrénées-Atlantiques, mais l’histoire pourrait, si truites il y avait, aussi bien se dérouler dans le Périgord ou dans le Limousin. Une chose est certaine, Luz a conservé un souvenir inoubliable de ce petit paradis. J’ai aimé le mot «fario » (que je ne connaissais pas), ainsi que les andains d’herbe grasse (n’utilisant jamais cette expression). J’ai admiré, et trouvé très poétique, la lumière filtrée par le feuillage des aulnes ; cette lumière qui rebondissait par taches éblouissantes sur l’eau couleur d’ambre. J’ai observé l’éphémère venant dorer ses ailes sur la mousse roussâtre du rocher. J'ai respiré l'odeur de l'herbe coupée mélangée à celle des oenanthes et des aulnes. Et j’ai noté la marque du tracteur « Deutz Fahr". Tout ceci fleure tellement bon l’authenticité. Pour pimenter un peu l’histoire, peut-être y aurais-je mis - quand bien même aurais-je dû inventer - un peu plus d’humour. Par exemple, j’aurais appelé « Tonton" ou "Oncle Riri", le fameux oncle. Et puisque celui-ci, la main coincée sous le rocher, criait à intervalles réguliers, peut-être aurais-je profité de l’occasion pour lui faire dire des inepties… Pareillement, dès lors que les libellules se posaient sur ses épaules et son dos, s’envolaient puis revenaient, je l'aurais fait divaguer... Par ailleurs, je ne suis pas certaine que le fermier, Raymond Malzieu, s’exprimait dans un langage aussi lisse : « Vérifier où sont mes vaches »… Et, enfin, je me permets de proposer une petite inversion « aller pêcher, à la sauterelle, la truite dans le ruisseau ». Ceci étant, j’ai vraiment beaucoup apprécié ce texte. Sans doute parce qu’il correspond à ce que je préfère : la narration de faits réels. J’ai pensé au film « Les enfants du marais » de Jean Becker, parfois même aux souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol, mais aussi à « La truite » de Schubert. J’ai aimé la jolie façon de raconter, le côté bucolique et poétique. Pour finir, l’oncle Henri a bien mérité casse-croûte puis verres d’eau de vie… Et vive la pêche à la mouche ! En conclusion, il me semble avoir fait, dans la campagne, une belle rencontre : celle de Luz. Je me ferai un plaisir de découvrir ses autres textes. |
hersen
13/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Rien que pour le tracteur comparé à une sauterelle géante, ça vaut la lecture.
Petit texte sympathique dans un milieu plutôt bien décrit. Le fermier est plus vrai que nature. Deux histoires en une , je n'ai pas trop bien compris. La narration aurait pu être un peu allégée ce qui aurait rendu le texte plus drôle, plus percutant. Bref, un bon petit moment de lecture qui fait prendre la clef des champs ! Merci pour cette lecture. |
Anonyme
15/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai mordu à l'hameçon alléchant du titre. Délicieuse prose au style limpide (comme les eaux vives du ruisseau où se plaisent les truites) et sans fioritures. Les comparaisons tracteur/sauterelle et foin/chique de tabac sont bien vues. Quelques mots nouveaux pour moi : truitelle, élingue. Ce texte a surtout le mérite de ressusciter une technique de pêche traditionnelle sans doute vieille comme le monde, qui doit se pratiquer encore un peu çà et là, et qui n'est peut-être transmise qu'oralement. Au deuxième paragraphe, j'aurais conjugué les verbes être et aiguiser au présent. J'ai passé un bon moment. A. |
Anonyme
17/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Joli texte, très bucolique. Heureusement que le texte se termine bien. On sentait une fin tragique, mais des fois, les anecdotes qui se terminent bien, ça fait du bien aussi.
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Solal
19/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Tiens, tiens, une histoire sur la pêche. C'est mon dada. Pour les détails, pas de tromperies sur la marchandise. Le sujet est maîtrisé. Fin taquineur de truites le Luz ? Que ça ne m'étonnerait qu'à moitié. Mais le plus fascinant, c'est que, durant mon enfance, moi aussi je taquinais la truite dans un petit ruisseau en bas de chez moi. Pourquoi je raconte ça ? Et bien, grâce à vos mots j'ai retrouvé de bien beaux souvenirs. Preuve que votre prose m'a ferré avec brio. Tout bonnement enchanteur. Merci. |
Anonyme
12/4/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'ai trouvé le style d'écriture plutôt agréable à lire. C'était assez léger, et donc très approprié à l'histoire. Par contre, je trouve que ça manque d'enjeux. L'action lors de la partie de pêche est peut être passée trop rapidement, ou alors l'inconfort subi suite à l'incident est peut être trop modéré... En tout cas, ça m'a empêché de me plonger entièrement dans l'histoire. Bonne journée Thibaut |
Anonyme
23/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un belle histoire de pêche et de braconne, un heureux rendu paysan et séculaire..La limpidité des eaux rejoint votre écriture..le tout est aussi savoureux qu'une bonne fario à la meunière...
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plumette
9/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Luz,
ravie de voir que votre "catalogue" Oniris comporte quelques nouvelles et jeviens de me régaler avec cette pêche un peu spéciale. Le récit est prenant, il coule comme l'eau de cette rivière, j'aime aussi les rapports entre l'oncle riri et le père Malzieu, une petite tonalité aigre-douce mais bienveillante quand même, le père Malzieu est au boulot tandis que Riri est sans doute un vacancier qui a le loisir de pêcher quand il en a envie( c'est ce que j'imagine) ils se connaissent peut-être depuis toujours, peut-être même ont-ils été à la communale ensemble autrefois... mais ne sont pas pour autant du même monde. Ce texte qui sent bon le terroir et l'été me ramène à des sensations du passé, comme j'enviais mes frères qui allaient à la pêche à la truite avec mon oncle dans les torrents de montagne, activité réputée trop "dangereuse" pour une fillette. Alors il n'y a pas que le gour qui est piégeux dans la rivière, mais aussi les rochers instables, mal arrimés sur le sable! A vous relire en nouvelles! Plumette |