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Mokhtar
2/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Déjà vu le coup de la grand-mère confidente qui console des peines de cœur avec son café…Mais reconnaissons que la pub était émouvante, mignotée par deux jeunes réalisateurs (Les Dr Bowman).
Ce qui n’empêche pas que l’on trouve ici de l’intérêt au choix du thème. Tout d’abord la référence à Brel est pertinente, lui qui jeune et complexé par son physique a souffert de cette timidité si bien exacerbée et caricaturée dans sa chanson : les timides. Notons tout de même que le bougre avait du charme, et qu’une réputation de séducteur le suivra plus tard. La timidité paralysatrice, à la limite du refoulement, est assez courante chez les jeunes gens. Ce n’est pas tant la timidité que la peur de la femme idéalisée, le « n’est-elle pas trop bien pour moi », le « ça serait trop beau pour être vrai » qui poussent à la procrastination l’amoureux transi. Et la peur de l’échec accroissant le risque d’échec, la belle demeurera dans l’ignorance, ou dans le doute, à propos des intentions de l’amoureux. Lequel a encore, culturellement, l’obligation d’être celui qui prend l’initiative et de se déclarer. Mesdames les féministes, pour que l’égalité soit effective, il serait bon que ces demoiselles fréquentent le fleuriste et se lancent dans la sérénade, elles aussi. Pour moi ce texte vaut surtout par la description du « blocage » du soupirant défaitiste, qui anticipe sa disgrâce en se morfondant, et se laisse envahir par la détresse plutôt que d’agir et se déclarer. Pour le reste, j’ai eu un peu peur lorsque j’ai vu le désespéré se rapprocher de la voie ferrée. La conclusion « happy end » fait un peu roman de gare : c’est ce qui fait chuter ma flèche. Mais l’écriture et la construction du texte sont remarquables. Les descriptions sont riches et le style incontestablement littéraire. Le « beaucoup » s’impose donc pour la qualité générale de l’ensemble. Mokhtar en EL |
maria
5/2/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Thomas, trop timide pour draguer. Je trouve le thème très banal, et les personnages, les scènes manquent d'originalité, aussi. Il regarde la femme qu'il aime prendre plaisir à danser un slow avec un autre. Trop cliché. Les dialogues simples contrastent avec le style très soigné des descriptions de "la pleine nature". L'auteur(e) s'est appliqué à décrire la nature qu'il aime et sait observer. Il emploie de belles tournures : "Le poudroiement de la voie qui devançait ses pas s'éparpillait comme la neige entre les sapins noirs." C'est magnifique mais cela ne fait pas vivre l'histoire, et je trouve que la chute ne relève pas le texte. Je pense que sans les dialogues cette nouvelle aurait été plus harmonieuse. Merci du partage et à bientôt. Maria en E.L. |
plumette
6/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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heureusement qu'il y a les grand-mères! Elles ont l'expérience de la vie, elles savent des choses que le commun des mortels ne sait pas, et surtout elles savent lire dans le coeur de leurs petit-enfants.
J'ai compatis avec Thomas, rongé de jalousie, écrasé sans avoir rien tenté, et soignant sa peine en fatiguant son corps: 10 bornes de marche en pleine nuit le long d'une voie ferrée voilà un remède assez personnel mais qui semble efficace. Ce personnage m'a touchée mais j'aurai eu envie de le "secouer" . timide peut-être mais aussi très vulnérable parce qu'amoureux? une fin qui contente mon sentimentalisme! |
Donaldo75
11/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé cette jolie histoire, parce qu'elle est bien écrite, bien racontée, réaliste et humaine. Parfois - ma grand-mère me le disait souvent ;) - il n'y a pas besoin de chercher midi à quatorze heures pour intéresser le lecteur. La vie est assez remplie d'histoires à dormir debout pour embouteiller les auteurs et embrouiller les lecteurs. Ici, rien de tout ça, tout le monde - du moins, j'espère - a connu un Thomas, peut-être même en se regardant chaque matin dans le miroir, qui en pinçait pour une Laurette mais qui la regardait les yeux fermés. Aussi simple que ça. Et puis, Bruce Springsteen, en pleine ère "trumpo-macronienne" ça en jette, quand même - même si personnellement, de la même époque je préfére REM - dans un tel récit, une si jolie histoire. Merci pour le partage. |
Robot
8/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire sans complications mais dont le déroulé linéaire m'a retenu.
Parfois, la simplicité d'un récit peu lui donner un attrait. Ce n'est certes pas une "histoire extraordinaire", mais cette nouvelle possède les attributs d'un conte. "Il était une fois un jeune garçon timide qui avait passé la nuit en discothèque… " Boulanger, le loup de l'histoire n'est semble-t-il qu'un gros chat sympathique, et il y a même une grand-mère, alors… A la fin, le lecteur est laissé à son imagination pour envisager la suite. Une bonne fée viendra-t-elle favoriser une idylle ? Ce texte a suffit à mon bonheur en ce dimanche. |
plumedeplomb
8/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Jolie histoire bien écrite. Vous êtes concise, très perfectionniste dans les descriptions. J'aime votre utilisation du narrateur omniscient et comment vous dévoilez les pensées de thomas, je trouve également que le dialogue est bien mené. Au niveau de la forme rien à dire. Le seul bémol pour moi serait la fin, en lisant les dernières lignes, "dévale la colline", j'ai pensé à un accident de la route et une Laurette qui meurt avant que tom ne puisse tout lui avouer.
Pour le coup il me semble qu'une fin dramatique du genre " il aurait du le faire , maintenant il est trop tard" donnerait une autre dimension à votre nouvelle. Un petit électrochoc final, avec une morale sur la timidité excessive. |
hersen
9/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Même si l'histoire est plaisante, je déplore un peu un manque d'incarnation des personnages. Naturellement qu'il ne manque rien pour comprendre, mais développer un peu plus les psychologie des persos aurait pu apporter de la profondeur.
J'ai par contre vraiment aimé les passages où tu décris la nature, quand Thomas marche vers chez sa grand-mère. Il y a des passages très poétiques. Mais ne t'en va pas pleurer sous un saule, Luz, j'ai bien aimé ta nouvelle :)) |
Anonyme
10/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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eh bien ! je suis conquis. cette histoire m'a emporté dans un passé lointain, celui des discothèque et de la verdure environnante. je vais tacher, après avertissement, d'en dire un peu plus.
ce que j'ai aimé (entre autre) c'est les dialogues entre les personnages. tout simplement. le récit est ficelé et c'est agréable, ça se lit d'une traite et puis dans le fond c'est tellement vrai. |
solane
9/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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La sensibilité et la timidité de ce garçon le rendent très sympathique. Il est encore plus attachant quand il va se confier à sa grand-mère qui doit être très gentille elle aussi. Le dialogue est en effet très facile entre un jeune et une personne âgée, et cela vous l'avez très bien fait ressortir. J'ai apprécié le récit de la marche dans la nuit, dans un style élégant.
Un bon moment de lecture dont je vous remercie cordialement. |
Alfin
9/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci Luz,
J'ai vraiment apprécié l'approche à la fois réaliste, nostalgique et poétique de votre texte, les mots sont fluides et tout coule de source. J'ai bien rigolé avec le "Peut-être cela s’inversait-il dans l’hémisphère sud ?" comme les tourbillons.... Je n'y avait jamais pensé :-D En fait, l'histoire n'est pas vraiment trépidante, mais c'est un choix assumé qui veux seulement faire ressentir une tranche de vie. La ballade nocturne est agréable... Merci beaucoup pour ce partage et au plaisir de vous lire |
thierry
10/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah les agents d'assurance de Limoges ! J'ai eu le mien, comme Thomas. Et forcément, tous les garçons vont se retrouver devant leur souvenir de lâcheté, le rêve qui nous évite la confrontation.
Sinon l'histoire n'a aucun intérêt, les clichés sont partout (le pire reste la grand-mère) et tout votre talent consiste à rendre ce récit plaisant. Ceci étant, enfin une histoire d'amour qui finit bien, par les temps qui courent c'est assez gonflé ! Vous êtes un vrai styliste, un naturaliste, bien que beaucoup de détails pourraient être évités (les noms des chiens, ...). Vous êtes de ces peintres qui devant un paysage qu'on ne remarquerait pas sont capables de nous faire voir la beauté d'un ciel ou le mystère des moyennes montagnes. Bravo pour cette maîtrise, ce rythme et cette force de l'évocation. J'avoue que je serais plus sensible si cette capacité de profondeur pouvait être appliquée en même temps à l'âme humaine. En effet, pour un récit parfaitement abouti, j'espère que se rejoignent ce naturalisme et le romantisme dont votre personnage porte haut les couleurs. Bref, c'était un bon moment de lecture pour un récit remarquablement maitrisé. |
Vincente
10/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit bien sympathique ; il doit parler à nombre d'entre nous, nous rappelant la fragilité émotionnelle dans laquelle nous mit nous premières émois amoureux…
J'ai trouvé l'écriture simple et juste, sans anicroche, assez adroite, mais au ton presque qu'un peu rapide avec ses phrases courtes, assez directes, sans emphase. Car le narrateur oscille entre une morosité qui le rend mollasson et des atermoiements le plongeant dans le doute ; il me semble qu'un ajustement dans ce sens serait bénéfique. Mais l'on comprend aussi que son esprit soit embrouillé avec des idées qui s'enchaînent malgré lui, elles justifient tous les doutes qui manifestent ses incompréhensions de la situation, et ces œillères que la douleur lui impose. Quand il choisit de se "sauver" vers le "refuge" affectif qu'il trouvera chez sa grand-mère, la progression narrative fonctionne à la bonne mesure et la scène sonne là aussi très simplement, si bien que la chute apporte l'air de rien sa délivrance, pleine de modestie, mais qui nous la rend sympathique. Le choix de démarrer le récit par un flashback, dans la première strophe, m'est apparu judicieux pour attirer vers la suite quand l'on a du mal ensuite à saisir la survenue de ce "cauchemar éveillé au Pédalo ivre". Quand tous nos pions sont réunis à la fin, le retour à la première scène ferme bien le récit. Juste mais c'est la seule inadéquation que j'ai ressentie et elle est ténue, quand "la vieille Renault 5 de Laurette dévale la colline", j'ai été surpris de la promptitude de son incursion dans le récit. En fait, c'est le "Oui je vais lui téléphoner aujourd'hui. " qui ne me semble pas dans la bonne temporalité. Je crois que cette phrase aurait dû suggérer plus d'empressement, vu le contexte, un "très vite" plutôt qu'un "aujourd'hui" aurait été plus approprié. J'aime beaucoup la dernière phrase qui nous place dans une contemplation ré-apaisée, après cette tourmente partagée avec le narrateur. |
Germain
22/3/2020
a aimé ce texte
Pas
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J'ai été happé dès les premières lignes faisant référence à une de mes idoles, Bruce thé Boss.
Pour le reste, je trouve l'histoire un peu trop banale. Le personnage central me semble un peu vite découragé par la vision de son amie dansant avec un autre homme. Il doute beaucoup de lui même et des sentiments de sa copine, ne se sens pas digne de son amour. Je m'attendais à une tout autre chute. L'histoire du cousin qui a perdu sa grand-mère me paraît un peu saugrenue. C'est certes un texte sur les mots qu'on ne peux pas dire, sur le manque de confiance en soi, bien narré mais au final un peu creux. |