|
|
Corto
20/1/2019
a aimé ce texte
Un peu
|
On croirait lire un texte destiné à une série policière de télévision. C'est correctement rédigé mais l'intrigue est vraiment légère.
Les deux premiers paragraphes introduisent bien la suite de la scène mais on trouve alors un dialogue sans aspérités. Le dénouement de l'intrigue n'apporte guère de surprises. Pour un thriller c'est vraiment le minimum vital. Dommage. |
Neojamin
21/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Alors... le commentaire est difficile à donner. C'est très bien écrit, très juste. Je n'ai tiqué qu'à deux moments : Ici -> " au tissu râpé imitant vaguement une tapisserie d’Aubusson" Et là ->"Une aurore grisâtre s’installait progressivement derrière le manteau du brouillard" Ça m'a fait bizarre ces descriptions au milieu d'un texte plus sobre... une chtite incohérence de style à mon avis. Mais rien d'autre à dire, les dialogues sont excellents, ils portent le texte... et assez drôles aussi... j'ai adoré la petite dame. L'intrigue est entendue assez vite... mais c'est bien amené... peut-êtrre pourrait-on faire encore mieux, les pensées du docteur sur les bleus sont-elles nécessaires ? Les propos incohérents de la dame donnent assez d'indices. La fin peut aussi s'améliorer je pense, le coup de la clé à molette... presque trop. Les traînées se suffisent à elles-mêmes (génial ce moment d'ailleurs, j'ai adoré). Je crois penser que vous maîtrisez le genre de toute façon... ;) Pour l'eau profonde... j'ai pas compris... :( Du coup, bof la fin... Un très bon moment dans tous les cas, gratitude ! |
Lulu
17/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Luz,
Quelle merveilleuse lecture ! Je ne suis pas fan, en général, du genre policier, mais j'ai adoré ce texte car l'intrigue ne se cantonne pas à dévoiler les différentes péripéties, mais tu accordes suffisamment de temps à tes personnages qu'on parvient très bien à se représenter. Ainsi, j'ai bien aimé, par exemple, la réflexion du docteur qui semble perplexe face à Madame Astier, quand il dit "Moi, voyez-vous, je ne soigne que les bobos et les maladies courantes."... J'ai trouvé ce passage, dans le contexte des phrases précédentes, vraiment très sympa… Le dialogue montre bien l'écart entre la gravité de ce qui s'est passé, et cette situation où le docteur est censé faire le point avec elle. En fait, ça m'a rappelé vaguement une histoire des contes des Mille et une nuits… Ce n'est pas la même histoire, mais juste une situation analogue. J'ai aimé la clarté de la narration. On lit cette nouvelle facilement, et les images nous viennent tout aussi simplement. J'ai aussi aimé certains passages qui montrent l'environnement dans lequel se situent les personnages. Ceci, notamment : Le silence profond était seulement troublé par le léger frémissement des arbres. Une aurore grisâtre s’installait progressivement derrière le manteau du brouillard. Lorsqu’un coq se mit à chanter, au loin dans la vallée, il retourna dans la maison." Cela donne une tonalité particulière au récit, et une belle profondeur que l'on retrouve à la fin avec une chute qui fonctionne bien et donne une belle perspective, comme des points de suspension. C'est une excellente nouvelle, en ce qui me concerne ! Mon seul bémol, peut-être, ce serait le titre. Il reflète bien la nouvelle, mais ne me semble pas personnel. Je trouve qu'il fait un peu article de journal. Mes encouragements ! Et merci de ce partage. |
STEPHANIE90
17/2/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Luz,
merci pour cette nouvelle policière que j'ai lu avec plaisir. Je ne suis pas adepte à la base du style policier mais cela dépend de l'écriture. Étant ici romancé, je me suis baladé dans votre histoire et j'ai suivi le fil de votre intrigue. Bon, l'intrigue est vite, trop vite peut-être dévoilé. Mais vos personnages sont sympathiques. Par contre, petite erreur de diagnostic du médecin qui dit "Vous vous êtes peut-être évanouie, mais pas à cause de votre diabète, sinon vous seriez probablement aussi raide que votre mari à cette heure-ci" Et bien non, justement, un diabétique fait des malaises où comas légers qui peuvent durer plusieurs heures, et il peut se réveiller de lui-même ensuite grâce à la remontée de son taux de glycémie. Pour la fin, je la trouve intéressante personnellement. Cette clé à molette subtilisée pendant la visite des pièces et balancée dans les eaux profondes, pour éviter à cette femme battue d'avoir des compte à rendre à la gendarmerie, mais par culpabilité de ne jamais avoir déceler son fardeau avant... Merci pour la lecture, StéphaNIe |
hersen
17/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
ne nouvelle dans laquelle tu réussis fort bien à planter le décor, ce qui n'est pas évident sur du court.
C'est une histoire un peu rocambolesque car je me demande quell médecin se substituerait à la loi pour défendre une femme battue dans un village. le risque n'est-il pas très gros pour lui ? c'est cela qui me fait tiquer. Il aurait fallu pour moi que tu développes un peu plus la réflexion du médecin, que je sache ce qui le fait agir ainsi. Je peux naturellement lire que c'est sans doute par compassion pour cette femme, mais je pense que c'est insuffisant au regard du risque encouru. mais la narration est très bonne, et aussi chaque personnage campé, médecin et femme. ( je n'ose dire que le mort est bien campé :) Donc, une petite réserve, mais une bonne nouvelle. merci Luz ! |
Anonyme
17/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le but n'est pas tant de découvrir que cette mort accidentelle n'est pas un accident - on s'en rend compte très vite - mais le comportement du médecin, qui fait l'intérêt de cette histoire.
Bien sûr, en initiant Madame Astier à décrire un scénario mensonger, il peut s'exposer à des poursuites. Mais il sait aussi que l'absence de l'arme du crime peut occassionner un non lieu. Peut-être - ou sûrement - sont-ce ses remords de ne pas être intervenu en temps voulu pour dénoncer les violences subies, qui l'ont incité à aider cette femme. " Pourquoi lança-t-il une grosse clef à molette au plus loin qu’il put dans cette retenue ? ". J'ai aimé cette nouvelle. |
senglar
18/2/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour Luz,
Je n'ose pas écrire : " La vie courante" et m'arrêter là. Un "passionnément +" doit se justifier. Justifie-t-on un cocktail qui nous ravit ? un whiskey qui se boit d'un trait sans racler le gosier ? NON ! Alors je vous mets P+ Merci pour mon gosier :) senglar |
chVlu
18/2/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un fait divers, et peut être courant, que l'on vit au travers des yeux du médecin et de sa solitude face aux douleurs.
Un décor bien planté, c'est marrant tu dois être voisin(e) tu as l'air de bien connaitre cette maison en bord de voies à 800 m de chez moi ;). Le texte ne garde pas de suspens, ce n'est pas son propos, et la chute ne lève pas les affres de la crise de conscience quand il faut faire des choix. L’ambiguïté de la position de ce carabin qui ne protège pas seulement la vie de sa patiente en conscience mais qui a besoin aussi de racheter la sienne est bien présente. J'ai imaginé que cette histoire pourrait aussi être le récit d'une euthanasie à domicile sans beaucoup de modifications. Une nouvelle qui dans on format court m'appelle à revenir sur ces questions de la justice face à la mort et à la vie. Merci de ce bon moment passé à lire et commenter. |
plumette
18/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
j'aime beaucoup le traitement de l'implicite dans cette nouvelle.
Le lecteur est entraîné dans le cheminement mental suivi par le docteur qui apportera son aide comme on dicte une ordonnance ou on prescrit un traitement. Et puis, le contexte est très bien planté voilà un texte fort vivant, oui, c'est aux vivants que l'on s'intéresse malgré le cadavre au pied de l'escalier. Bravo! Plumette |
izabouille
19/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Luz,
J'ai bien aimé cette nouvelle. C'est court, net et précis. Le décor (fin de nuit, brouillard, grisaille, route en lacets, maison isolée) est bien mis en place, on baigne dedans du début à la fin. On sent bien l'excès d'alcool et la violence qui en découle même si tout cela n'est pas clairement expliqué. Merci pour ce bon moment de lecture. Iza |
Bidis
21/2/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Le médecin, vraisemblablement, cache un crime. Pourquoi ?
Cette courte nouvelle est certes prenante et agréable à lire, mais pour moi, elle manque de vraisemblance. Petite remarque : - "Sa femme, désemparée, l’avait appelé à l’aide, le tirant d’un sommeil profond." : D'après le sens, c'est le docteur qui a été tiré d'un sommeil profond. Pourtant, d'après la grammaire, le pronom personnel "l" se rapporte au dernier sujet, c'est à dire "Monsieur Astier". |
in-flight
21/2/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Les récits "Jacqueline-Sauvagesque" sont à la mode. Je ne m'étendrais pas sur le fond... Pour ma part le texte vaut surtout pour sa chute (de clé): le vrai suspens réside dans cette ultime action du médecin.
"grimpa au-dessus de l’imposant ouvrage en béton" --> là on peut se dire qu'il culpabilise d'avoir couvert un meurtre et que, songeant au serment d’Hippocrate, il s'apprête à sauter ne pouvant supporter ce mensonge qui met à mal son intégrité. Mais non! c'est bien l'objet du crime qui finira dans les abysses. Si la chute est bonne, la forme interrogative qui l'amène me semble inopportune. D'une façon générale le texte pêche par son manque de suspens puisque le lecteur voit bien que Madame maquille la scène d'une façon grossière. J'en ai même ri à certains passages ("mon mari a tout sali avec ses chaussures terreuses."/"La couleur s’est imprégnée dans sa peau au cours du temps") Dommage pour du thriller. |
Amelie
27/2/2019
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai aimé la manière d'installer l'atmosphère (c'est le cas de le dire). Le texte n'est pas alambiqué mais comme il est court, la clé de l'affaire doit l'être aussi. La seule chose qui m'a manquée est un approfondissement des deux protagonistes. La femme semble un peu limitée (elle a des réflexions qu'elle impute au choc mais elle est vraiment peu logique) et le médecin agit sans qu'on sache vraiment ce qui le meut et l'émeut dans la situation. La toute dernière phrase me semble superflue et ôte à la fin son intérêt. C'est une bonne histoire, simple, qui pourrait être efficace avec quelques corrections. Et merci pour le partage, Luz. :-)
|
Donaldo75
3/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Luz,
Je ne m'étendrai pas des années sur cette nouvelle bien écrite, sur un thème ô combien dramatique et de plus en plus courant dans la rubrique des faits divers. C'est bien écrit, de manière très précise, avec de bons dialogues, et on se prend d'affection pour madame Astier. La chute est prévisible mais bien amenée et surtout pas trop pesante. Merci pour la lecture. Donaldo |
Anonyme
7/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
|
Je suis grand amateur et grand lecteur de polars.
Je me suis donc précipité sur votre nouvelle. Le diable est dans les détails, dit-on souvent. Et les détails peuvent nuire à la vraisemblance et à la cohérence du récit, surtout dans le genre Policier/Noir/Thriller. Par exemple : - vous envoyez sur le terrain un capitaine et un lieutenant de gendarmerie pour une affaire a priori peu complexe : des gradés de ce rang ne se dérangent pas comme ça, ils auraient plutôt envoyé des sous-officiers (adjudant ou maréchal des logis). - j’aimerais bien savoir à quel genre de chocs on peut être exposé en travaillant dans une usine d’emballage, en particulier si l’on ne sait pas quel emploi y tient Mme ASTIER : ouvrière, comptable, standardiste ? Les risques ne sont pas les mêmes. Au surplus même si son poste de travail est sur la ligne de production elle n’aurait pas gardé son job longtemps si elle y prenait des gnons à tout bout de champ. - le docteur n’habite pas très loin mais il met quand même vingt bonnes minutes pour rappliquer : dès lors l’argument de la proximité ne tient plus la route, si j’ose dire… - ce sont des pins ou des sapins qu’il y a dans le bois près de la maison ? Restons-en là. Ce n’est pas pour le plaisir du pinaillage que je vous ai infligé ça mais pour vous faire comprendre que dans le genre que vous avez choisi, toutes les pièces de la mécanique narrative doivent s’emboîter à la perfection, l’ensemble doit tourner rond sans le moindre grippage. Et chez vous malheureusement ça grippe par endroits. Dommage car l’idée de base (dissimulation de crime et de l’arme y ayant servi) est bonne sans être follement originale et avait toutes les chances de donner un texte fonctionnant un peu mieux. |
Amelie
14/3/2019
|
En quelques lignes, j'ai un contexte, une description suffisante pour imaginer le médecin, de même que l'atmosphère, le temps, etc.
C'est une écriture de celles que j'aime : simple mais fouillée. Je suis gênée par une seule chose mais d'importance pour moi : le médecin sait que cette femme subissait son époux, ils se connaissent sans être intimes. Et c'est lui qui glisse ce qu'elle doit faire, dire aux gendarmes. Ce détail m'a un peu cassé le plaisir, parce qu'il n'est pas crédible (même si elle se tait, et lui aussi, ils auront tout de même falsifié une scène et lui, médecin, ne peut l'ignorer)/ (l'histoire de la clé à mollette est à mon sens inutile). Je ne sais si cet avis sera partagé, mais quoi qu'il en soit, c'est un récit écrit avec une habileté telle que les mots font image. On y est. Merci ! (je ne peux pas l'évaluer, j'ai juste la possibilité de laisser un commentaire, je ne sais pourquoi). |
Tiramisu
14/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
J'aime bien votre nouvelle et ce pour plusieurs raisons. Déjà les personnages, le médecin et madame Astier. Le médecin car il est bien campé, on l'imagine bien, vieux médecin de campagne qui connait bien tous ses patients. Sa culpabilité en filigrane de ne pas avoir su protéger madame Astier d'un mari violent. Et c'est sans doute cette culpabilité qui lui fait devenir complice d'un crime (sans doute d'une légitime défense, des coups de trop, ou enfin la victime se rebelle). Madame Astier, entre confusion et mensonge, qui ne veut pas aller en prison. La complicité des deux plus ou moins tacite est bien représentée. Le fil de la nouvelle est bien construit et son intrigue tient la route. J'aurais aimé un tout petit plus de suspense, peut être pas tout nous expliquer d'emblée même si les explications sont indirectes, elles sont claires. Le médecin aurait pu être plus hésitant, il a rapidement choisi son camp, alors que cela fait de lui le complice d'un meurtre même involontaire ou en légitime défense, il aurait pu être plus partagé entre sa culpabilité et le respect de la loi. Des gendarmes moins consensuels pour mettre du piment. Merci pour cette lecture, au plaisir de vous relire. |
Alfin
25/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le texte coule bien et l'on se laisse porter sans rechigner, Madame Astier est très touchante et présente
Un vrai plaisir de lecture légèrement terni par la clé à molette un peu trop classique et peu crédible pour une petite dame. Mais j'apprécie beaucoup l'équilibre global qui est simple et efficace. il se passe une mise en scène terrible sur le ton de la conversation sobre et polie, c'est le côté le plus jouissif pour moi. Merci beaucoup pour le partage ! |
cherbiacuespe
27/8/2021
a aimé ce texte
Un peu
|
Une bonne idée pour un texte qui me satisfait à moitié finalement. Car si la langue est bien maniée, sans faute et que l'histoire tient bien debout, à quelques horions près, le fond me semble traité avec désinvolture.
Dans ce huit-clos on doit ressentir la tension, mettre en évidence la réflexion afin d'obtenir une atmosphère étouffante. Le tout camouflant au mieux le dénouement. Là, c'est un peu léger à mon avis. Mais c'est une mini et il est toujours très difficile d'obtenir ainsi un résultat probant dans le domaine du policier. |