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Anonyme
1/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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Cette nouvelle m'a irrésistiblement rappelé la chanson "Les murs de poussière" de Francis Cabrel, que j'ai illico écoutée à ma santé. Un thème assez universel que je trouve plutôt bien décliné, sauf pour ce que je perçois comme un déséquilibre : à mon avis, la conclusion, la "morale" tirée par le narrateur au soir de sa vie, est beaucoup trop longue, ce qui lui ôte de son impact. Cette conclusion, j'ai l'impression qu'on me la rabâche de manière insistante, et je renâcle.
Une mention pour la description du paysage déployé lors de la promenade du 15 août, je l'ai trouvée bien menée, alerte. |
SaulBerenson
1/12/2020
a aimé ce texte
Un peu
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L'horizon à bien une fin puisqu' à force d'aller toujours plus loin on revient toujours à son point de départ.
Le narrateur solitaire a ainsi claqué quelques portes et peut être semé un peu de bonheur dans sa vie d'errance. Ayant enfin appris à aimer, il peut ainsi se blottir dans les bras de sa terre-mère. Texte simple et bien écrit. Peut-être un peu court, peu descriptif entre enfance et vieillesse. La mélancolie semble être la seule émotion présente. Un peu trop. Dommage. |
Anonyme
2/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un ultime retour, éternel dirais-je même, vers la terre natale, qui a vu naître le narrateur et qui l'accueillera, mourant... Merci de cette évocation, juste retour vers l'origine de ses heurs. En EL. |
cherbiacuespe
5/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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On a beau se convaincre de toute les façons possibles, nous sommes tous accrochés à la terre qui nous a vu naître et grandir. Et, de manière innée, elle nous manque un jour ou l'autre. Quelque chose d'improbable nous commande d'y revenir, souvent pour boucler la boucle.
Ce texte vaut pour cet incompréhensible attachement qui nous lie à une terre. Il est bien et finement tourné. Les mots sont ciselés avec grâce et on est condamné à aller au bout. le texte est court mais il progresse inexorablement vers une indiscutable conclusion. Pas besoin d'en dire plus. Un joli texte. Cherbi Acuéspè En EL |
Corto
6/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai du mal à caractériser ce texte: Bilan d'une vie ? Séquence nostalgie ? Réappropriation des expériences accumulées ? Un peu de tout cela sans doute.
Ce panorama personnel est intéressant et même riche. Le personnage de l'âne est pittoresque et nous immerge dans une époque lointaine. Les souvenirs anciens plantés au pied d'un puy que le personnage vieillissant ne peut plus grimper caractérisent bien le temps qui passe et l'utilité de se retourner sur un vécu qui semble riche. "Pendant plus de soixante ans, j’ai bourlingué aux quatre coins de quatre continents". Cette phrase aurait pu ouvrir une séquence d'expériences de vie qui aurait enrichi ce texte un peu court. Le final est sans surprise et l'on a le sentiment d'un récit vite bouclé. Ce dépaysement spatio-temporel porte une intériorité et une tendresse qui lui donnent son charme. |
Donaldo75
10/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir
J'ai trouvé ce texte charmant, bien écrit, avec une tonalité qui le rend agréable à la lecture. Pourtant, je préfère les nouvelles excitées où des extraterrestres punks attaquent des Indiens en diligence à coups de citrouille mais là j'ai apprécié le souvenir, la lenteur du récit, la justesse du ton. Les images se sont immédiatement inscrites dans mon cortex cérébral alors que je n'ai pas ce vécu, que ma vie a probablement été très différente de celle de l'auteur. Et c'est là que réside la force de la narration. Bravo et merci pour le moment de douceur. |
Malitorne
4/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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Un récit nostalgique, joliment écrit, qui peut parler à tous. Chacun de nous transporte des souvenirs d’enfance qui vont plus ou moins dicter sa conduite d’adulte. Il est difficile de se défaire de son passé tant il nous a pétri. Et le retour aux sources quand vient le crépuscule de la vie, inévitable pour certains, à fuir pour d’autres.
Bien aimé également la description du paysage au sommet du Puy, le quadrillage de la campagne, c’est bien rendu et je m’y croyais. En gros il n’y a pas de fausses notes, un texte plutôt simple mais agréable à parcourir. |
fugace
4/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un beau voyage entre l'aurore et le crépuscule d'une vie.
Les descriptions simples sont fortes et savent avec justesse poser le cheminement de cette vie qui revient à son point d'ancrage: l'enfance. "Avec le temps, j'ai appris que l'on ne peut quitter véritablement sa prime jeunesse; à vie, elle porte notre âme". N'est-ce pas Gide qui disait: "on ne guérit pas de son enfance"? Merci pour cette très belle nouvelle. |
hersen
4/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il y a pour moi un petit air méridional, sans doute dû à l'âne, mais c'est surtout un morceau de puzzle de campagne d'autrefois que tu nous offres, avec en prime la nostalgie de celui qui est parti loin, qui se souvient, mais dès lors qu'on se souvient... c'est que ce temps est révolu, qu'il a aidé à se hisser sur quelque hauteur pour avoir une vue d'ensemble, et choisir sa vie.
C'est un texte tout en subtilité, mais aussi un souvenir de la campagne qui n'existera plus, bientôt, de cette manière-là. Un bien ou un mal ? je ne sais pas. La vie qui va, en tout cas. merci de cette lecture. |
papipoete
5/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Luz
un récit que l'auteur semble écrire, en lisant les rues du village, en interrogeant forêts et ruisseaux de son enfance. Des souvenirs que l'on n'oublie pas, même après avoir bourlingué sur la Terre entière ; des bruits, des voix gravées en soi malgré les tumultes entendus sous d'autres latitudes... NB rien d'inventé dans cette histoire, tant le vécu sourd de chaque ligne comme celle où " l'âne conduisant la mère et son fils ", n'avait nul besoin d'être commandé, s'arrêtant pile où la charrette devait aller ! La fin guidant l'enfant du pays vers là où il naquit et vécut, semble couler de source, comme cette eau des landes qu'affectionnait son chien fidèle... Une lecture si touchante et apaisante, nous faisant oublier cet ennemi sans " vert de gris ", tout petit mais plus terrible qu'une armada de " Panzer " |
in-flight
6/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'enfance est un pays d'où l'on ne part jamais, malgré nos voyages.
C'est ce que le texte nous dit. Il nous dit également que l'on revient toujours sur les terres qui nous ont vu naître, qu'être né quelque part n'est pas anodin. Le propos est servi par une ambiance poetique empreinte de nostalgie. L'évocation des souvenirs est belle, mais je trouve que le recit est trop ramassé, que le temps de narration est bref pour évoquer autant de sensations. C'est une façon de te dire que j'en reclame un peu plus (on est gourmand en cette periode post-réveillon). Merci pour la balade. |
Charivari
10/1/2021
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Bonjour.
Le style est agréable, les descriptions soignées... Par contre, j'ai trouvé ça tout de même bien court, tant au niveau du nombre de caractères que dans le fond, mis à part un peu de nostalgie de l'enfance, une anecdote... Pas forcément révélatrice, et sans grande originalité... Même si le texte est décliné à la première personne, on n'apprend quasiment rien sur le narrateur (narratrice), et même, le paysage est décrit de manière assez convenue... J'avoue que le lieu décrit ne m'a pas vraiment saisi, on est n'importe où à la campagne d'autrefois aux côtés de n'importe quel gosse de la campagne. Pas assez pour moi pour un texte abouti qui se justifierait par lui-même. Ce que je viens de lire, c'est juste l'arrière-plan, et je me demande encore, après la lecture: où est la nouvelle? Désolé pour ce commentaire peut-être un peu trop critique. |
Anonyme
9/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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cette nouvelle mis en lumière le contraste ville-campagne et le retour inévitable sur la petite enfance. ça m'a fait rappeler mes premiers pas en ville : les jeunes citadins avec leur accent latin ; au look bariolé, subtilement siglé et parfaitement accessoirisé regardaient d’un mauvais œil les nouveaux débarqués issus de la campagne et des villages environnants...
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