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Anonyme
25/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau portrait, de la mère et aussi, en creux, de la fille écrasée par cette personnalité flamboyante. Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout au dernier mot ! D'ordinaire, je supporte mal les textes au ton trop ouvertement tragique, mais là ça a fonctionné pour moi. Le texte m'a captivée, une vraie réussite à mon avis.
"un moineau avec des serres d’aigle et une voix de mésange" : joli ! Edit pour remplacer "et creux" par "en creux". |
Anonyme
9/11/2011
a aimé ce texte
Bien
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Ce portrait de Stella me semble assez réussi mais ne me plait guère, je le dis tout net. Cette femme vide, sans consistance, qui se vautre dans une vie futile, qui s’offre aux uns et aux autres sans, finalement, rien donner, cette femme dénuée de sentiment, cigale qui chante et danse, le cerveau vide, il fallait bien être Eliza pour l’aimer à ce point !
Mais le fait que le personnage ne me plaise pas n’entre en rien dans mon appréciation qui est bonne. Et c’est la chute qui a inversé mes sentiments. Avant cette chute, j’étais écoeuré par cette Stella vide, même pas parvenue à l’âge adulte, qui ne pense qu’à sortir vêtue de manière à paraître quasi nue, à tortiller des fesses, à allumer les hommes dans les boîtes, à boire et à se droguer ! Mais les derniers mots, sans pour autant me faire changer d’avis sur Stella, ont fait basculer mon point de vision vers Eliza qui parle si peu d’elle-même et qui, pourtant, est sublime. Comme, par ailleurs, ce texte est bien écrit, dans une expression française de bonne qualité, je puis dire que je suis heureux de l’avoir lu. |
widjet
18/11/2011
a aimé ce texte
Pas
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Pas envie de rentrer dans les détails, mais là encore, l’écriture ne me va pas. L’intention, la sincérité de celle-ci est indéniable, mais la forme, la façon de raconter ne me séduit pas. Des répétitions (inutile de répéter la période des deux mois), des emplois de temps (passé puis à la suite présent) est étrange (« Je l’ai regardé et j’ai souri, la voir m’apaisait. Sa présence efface mes doutes, tant qu’elle dure »), des rajouts dispensables (« Quand il fallait la faire vomir le reste « parce qu’elle ne se souvenait plus de ce qu’elle avait pris » n’apporte rien de plus et alourdit idem pour le « ou que la police appelait à 4h du matin parce que les cellules de dégrisement étaient pleines »). Je n’ai pas compris cette phrase pas claire : « Incapable d’être comblée, elle se projetait autour d’elle-même pour exister ».
Le dernier mot est parachuté comme ça, la duperie est trop maladroite et décrédibilise toute la narration. La seule originalité vient du fait que les rôles mère-fille semblent inversés, à ce la s’ajoute l’ombre de l’inceste, mais le traitement est trop grossier, ça manque de raffinement et de profondeur. Tout est trop dit, trop écrit. Absence de maturité dans le propos. Enfin, Stella m’apparait comme quelqu’un d’antipathique, d’égoïste et de narcissique. Je passe mon tour. Widjet |
Pascal31
25/11/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte qui, au niveau de l'écriture, n'est pas exempt de défauts, mais qui possède une qualité essentielle à mes yeux : l'émotion.
Vous avez su m'émouvoir par ce portrait douloureux d'une mère immature s'autodétruisant sous le regard impuissant de sa fille. Leur relation ambigüe est bien décrite et l'effet de surprise du dernier mot, bien amené. Le genre de récit que l'on relit deux fois, avec deux visions différentes... Au rayon maladresses, quelques détails comme des virgules manquantes ou des approximations sur la conjugaison, qui rendent parfois la lecture peu aisée. Mais au final, rien de rédhibitoire et, surtout, ce goût amer en fin de lecture, ce petit pincement au cœur qui me prouve que l'auteur a atteint son but. |
Anonyme
25/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte et deux errances. Une comateuse et l'autre tout autant, bien qu"éveillée. Un texte beau et fort. J'ai relevé quelques phrases :
- Incapable d’être comblée, elle se projetait autour d’elle-même pour exister. - Elle est un oiseau de nuit, un moineau avec des serres d’aigle et une voix de mésange. - Je m’approche du lit et lisse le drap d’une main inutile. Et d'autres encore qui témoignent d'une grande sensibilité. On peut certes gloser dessus, néanmoins il s'agit d'un texte à lire avec le coeur et non avec les yeux. Il faut savoir laisser la sensibilité l'emporter sur le cérébral. |
Anonyme
25/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte qui débute très bien et qui donne au lecteur le goût d'aller plus loin...de savoir.
La souffrance est palpable et d'une intense sensibilité. J'y ai cru avec beaucoup d'émotion. Le mot de la toute fin:``maman`` m'a déstabilisée et j'ai dû me repositionner, relire et m'ajuster. Probablement que c'était voulu mais pour moi le texte a perdu un peu de sa crédibilité surtout à ces deux paragraphes commençant par: --Elle est un oiseau de nuit, etc. Pour une copine, une grande amie, cela m'allait mais pour une mère, c'est trop...Enfin! c'est mon ressenti. J'ai cependant apprécié la fluidité de ces deux lectures qu'il faut interpréter avec les yeux du coeur... |
macaron
25/11/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une écriture sincère pour un monologue chargé d'émotion. La lecture est agréable et l'on imagine facilement ce duo, un peu classique, de deux caractères diamétralement opposés. Tout se passe bien jusqu'au dernier mot que j'ai relu plusieurs fois, un peu déçu. Pourquoi ce choix de la mère? Il me semble plus incongru qu'original, surprenant.
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rmfl
27/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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quand on commence à lire , on croit comprendre, en ressent beaucoup d'émotions, parce que le texte en donne beaucoup, on palpite avec, on s'imagine savoir et on découvre qu'il n'en est rien...on ne savait rien!
"Maman" et soudain toute la compréhension du texte est remise à zéro! Je trouve ce texte bien construit avec beaucoup de finesse et de sensibilité. En fait il n'y a que peu de mots en trop! L'ensemble fait oublier certaines maladresses que l' on pardonne volontiers à l'auteur |
Anonyme
28/11/2011
a aimé ce texte
Bien
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En principe je n'aime pas ces textes dont on se demande toujours si ce n'est pas le récit d'un drame personnel et si on ne va pas gaffer en le commentant et je n'aime pas trop le pathos non plus.
Mais là, il est écrit de telle façon que j'ai pu le lire comme une oeuvre d'écrivain avant tout. Si Stella est décrite sans complaisance, il y a de la pudeur dans la description des sentiments de l'auteur ce qui rend le récit léger et dénué de pathos malgré la douleur exprimée. Je ne sais pas si le fait qu'il s'agisse d'une mère et de sa fille ajoute quelque chose au texte. Je l'ai presque regretté, j'aurais préféré rester dans le flou de cette relation entre deux femmes. Cependant, je reconnais que ça éclaire certains aspect du récit. Voilà, mais ce n'est que mon avis. |
Palimpseste
29/11/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je n'ai pas trop aimé quelques paragraphes. L'emploi de l'imparfait dans la longue description de la mère en short trop court alourdit la lecture inutilement. Les phrases gagneraient à être plus courtes et l'accumulation de détails lasse.
Sans doute ne suis-je pas trop réceptif à ce type de texte, mais je suis assez d'accord pour trouver qu'il y a un brin trop de pathos. La mère est antipathique et sans doute aurions nous préféré une mère un peu fofolle mais sympathique. Du coup l'attachement de la fille ressemble à une soumission canine plus qu'à un amour filial. Du coup, l'émotion qui résulte (chez moi) n'est pas très empathique mais plutôt "au s'cours! le genre de femmes à fuir!". (j'espère que je ne suis pas en train de piétiner un texte intime de l'histoire de son auteur - si c'est le cas, j'en suis désolé). |