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Margone_Muse
12/4/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Les premières lignes de ce texte m'ont renvoyée tout de suite à un souvenir où je me tiens dans un magasin à 20 ans, que j'ouvre un pot de crème "Nivea" et que je lance "Oh, ça sent Maman". Une crème qu'elle ne met plus depuis des années mais dont l'odeur s'est ancrée dans ma mémoire lors des "bisous de bonne nuit".
Rien que pour ça, je remercie l'auteur :) Pour ce qui est de l'histoire maintenant, j'ai aimé les "absurdités" que pense l'enfant, bien réalistes et c'est toujours amusant. Du coup, déçue qu'à la fin on apprenne que c'est un faux souvenir, même si en soi j'aime la mise en lumière de la complexité du cerveau mais je ne pense pas que ça soit le sujet ici :) J'ai souri à plusieurs reprises (le coup des poils, retranscrit à la mère de Bambi...), mais l'écriture, notamment dans les dialogues, ne me semble pas très maîtrisée. J'ai buté parfois, même si c'est pas méchant. J'ai beaucoup moins aimé la dispute des parents, qui sonne faux pour moi et qui tranche du coup avec le naturel des pensées de la narratrice. Texte léger qui relate plus une anecdote qu'une "vraie" histoire mais dont j'ai apprécié la lecture. |
Coline-Dé
13/4/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai adoré la première moitié de cette histoire, la crème pour ne pas mourir est une merveilleuse trouvaille, et il y a quelques petites perles comme le salon-télé, le hochement de tête en diagonale et les poils qui tuent dont l'humour discret me ravit. Mais la deuxième moitié n'est pas dans le même registre, elle nous fait revenir aux réminiscences d'une réalité banale et l'histoire perd sa saveur pour finir sur une phrase assez mièvre.
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Jagger
13/4/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un petit texte agréable qui effleur la façon dont les enfants peuvent voir un monde d'adulte, avec un morale que j'apprécie: En voulant protéger, on fait parfois plus de mal.
Le style, assez sobre, est correct et facile à lire. Les réflexions de l'enfant sur "les femmes ne peuvent pas mourir grâce à leur crème" sont assez drôle et touchante. Un bon texte qui pourrait être éventuellement étoffé mais il s'agit peut-être d'une volonté de l'auteur Bonne continuation |
Pascal31
14/4/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une petite histoire tendre, comme une anecdote que l'on se raconte en hiver au coin du feu...
C'est bien écrit, ne serait-ce le changement de temps incompréhensible durant le dialogue avec les frères (pourquoi subitement les faire parler au présent, alors que tout le texte est au passé ?) C'est une gentille histoire, qui se lit facilement, mais un peu trop courte pour se faire une idée précise des qualités d'écriture de son auteur. |
jaimme
20/4/2011
a aimé ce texte
Bien
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Beaucoup aimé cette histoire grâce à son fond: oui le "petit" mensonge est une facilité, mais surtout un non-dit qui peut avoir de graves conséquences, surtout quand il s'agit de la mort. L'étape de la mortalité des parents est inhérent à toute enfance, mais ici la gestion en est catastrophique. J'aime beaucoup la fin car, justement, ce qui est "petit" mensonge pour les parents, oublié même par la suite, devient un point d'ancrage du développement.
La peur de la mort se transmet, je l'ai vu autour de moi et en voici encore un exemple. La forme est un peu trop gentille, surtout pour la dernière partie où on aurait dû sentir que la jeune fille en avait souffert, qu'elle avait grandi. Elle devrait s'exprimer autrement. Merci pour cette lecture qui a su s'accrocher à quelque chose d'important. |
Anonyme
30/4/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un texte pas désagréable du tout pour quelqu'un comme moi qui aime ces instants d'enfance.
J'ai adoré le criant de vérité: "Ca sent Maman." ça c'est l’enfance dans toute sa splendeur...Comme les madeleines de Proust en fait. Par contre ce texte a quelques défauts rédhibitoires pour moi. La chute notamment. Elle est plate et fade d'évidence. Inutile selon moi et elle dessert le texte tellement elle est téléguidée. Quand je dis fin ce sont les deux dernières lignes en fait. J'aurai arrêté à la ligne d'avant. Et ce reproche fait que votre texte qui jusque là baignait sympathiquement dans les souvenirs avec les incongruités etc...tombe trop dans un réel d'adulte. Bref il faut faire gaffe à ce genre de chute très casse g*** dans une nouvelle assez sympathique ma foi! |
toc-art
30/4/2011
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bonjour,
j'ai bien aimé le début, l'anecdote de la crème et l'appréhension du monde à hauteur d'enfant. ça se gâte après "maman allait mourir et le ciel me tombait sur la tête". tout le reste est raté pour moi : la dispute, factice, excessive ("hurler", vraiment ?), le retour au présent pour la discussion familiale et puis, le passé qui reprend le dessus, on sait pas trop pourquoi. en revanche, l'idée que la petite fille a (peut-être) inventé le mensonge de sa mère et la dispute, je trouve ça intéressant, mais pas abordé comme ça, de cette façon trop maladroite et infantile pour moi, à ce moment-là (puisque la narratrice est désormais une -très jeune, c'est vrai- adulte). En gros, soit je me contenterais d'une anecdote amusante sur l'enfance (en évitant le retour à une réalité mal abordé selon moi), soit je reverrais le texte de fond en comble. Mais c'est bien sûr une attente de lecteur et je comprends tout à fait que ce ne soit pas l'intention de l'auteur. Mais en l'état, le récit perd tout son charme dans la deuxième partie, et c'est dommage. bonne continuation |
Anonyme
2/5/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une fable douce-amère, plus amère que douce, que je trouve très plaisante, servie par une écriture limpide, brève. Une réussite, pour moi.
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Charivari
30/4/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce texte m'a beaucoup touché, pour des raisons personnelles.
Je trouve l'idée très bonne, les peurs et les affabulations enfantines très bien rendues. Le thème est grave, traité avec beaucoup de poésie et d'humour. Bravo. Cependant, la fin du texte n'est pas au même niveau : je trouve que ce "flash-foward", plusieurs années plus tard, parfaitement inutile, gâche le texte. En plus, il y a quelques maladresses de style (par exemple : le terme "fable", mal employé, abus de termes très vagues, comme "cela", "je dormis" -> ce verbe au passé simple m'a un peu choqué) : ces maladresses n'ont pas beaucoup d'importance pour l'époque de l'enfance, par contre, elles sont gênantes pour la fin du texte. |
Douve
30/4/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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L'idée est très mignonne, la forme cependant m'a moins convaincue.
J'admets avoir tiqué sur "l'auteure de mes jours", qui m'a cruellement rappelé Amélie Nothomb. Dans l'ensemble, la nouvelle m'a évoquée des souvenirs, la naïveté de l'enfance, les mensonges des parents, source d'amères désillusions lorsque l'enfant grandit. Mais je n'ai pas accroché sur l'écriture, qui m'a semblé un peu trop terne, excessivement sobre. Je trouve dommage que la "scène fatidique" n'ait pas été davantage développée. Le récit m'a paru un peu trop précipité, et je n'ai pas su réellement y goûter. |
widjet
30/4/2011
a aimé ce texte
Pas
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« La petite roublarde » m’avait plutôt amusé. En revanche, les autres textes je n’ai pas du tout adhéré. Et celui-là non plus.
Rien contre le sujet, les souvenirs d’enfance, c’est un trésor à raconter. Mais pour ça, il faut savoir mettre un peu d’épice dans la forme pour que ce genre de texte puisse interpeler, sortir des sentiers battus. Ici, l’écriture, pardon de le dire, est fade et plate. La première phrase pourtant est intéressante, mignonne dans sa naïveté. Même le verbe « renifler » colle assez bien au vocabulaire enfantin de la gamine. Mais hélas, l’auteur s’est un peu oublié ensuite et la crédibilité de l’enfant en prend un sacré coup côté langage (quel enfant âgé de 5 ans ? - utilise le mot « pilosité », « commettre l’irréparable », « rituel » ou « perplexe » ? et faire assez d’esprit pour qualifier sa mère « d’auteure de mes jours » ?) L’échange entre les parents sonne faux (dans le dialogue) et la scène est disproportionnée compte tenu de l’enjeu. J’ai trouvé ça, un peu exagéré. La suite (12 ans plus tard) semble expédiée et ne débouche sur rien ou pas grand-chose. W |
aldenor
1/5/2011
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J’aime bien l’idée de cette crème magique. A mi-chemin entre le regard de l’enfance, innocent et crédule, et celui de l’adulte pas toujours forcément moins crédule en matière de jeunesse éternelle. Je trouve le début, jusque la tête qui va en diagonale entre le oui et le non, poétique et bien écrit.
Le dialogue entre la fillette et son père évolue de manière convaincante, avec des détails inattendus qui s’enchainent bien : la tristesse, la crème, les poils, le gratin, jusque son départ les « épaules toutes secouées de rire ». Tout les questionnements de l’enfant s’articulent sur un dessin animé (j’avoue avoir du aller sur google pour savoir qui était ce Simba). Le moment du passage de l’imparfait au passé simple me dérange : on a l’impression qu’elle regardait Mufasa mourir tous les jours (imparfait) et découvre un jour subitement (passé simple) l’épisode de la mort de la mère de Simba. Il y’a contradiction puisqu'il s'agit du meme dessin animé. Le dialogue entre les parents est figé et outré. La fin m’a déçu. La qualité de l’écriture se relâche, et puis ca ne mène qu’à une interrogation sans intérêt : la fillette a-t-elle inventé tout ca ? Comme si il s’était agi d’événements extraordinaires alors que ne sont rien que de petits détails de la vie quotidienne. |
victhis0
2/5/2011
a aimé ce texte
Pas
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affreusement plat : rien dans le style, d'une triste banalité. Aucun (ou si peu) de recul sur les souvenirs d'enfance que le texte n'en tire aucune épaisseur. Il y a bien les deux premières phrases, bien faites. Le reste n'est qu'une suite mièvre de phrases passe partout sans le moindre trait d'esprit...Je passe avec pudeur sur les références Disney, inutiles et décevantes.
J'aurais aimé, à partir de cette vraie bonne idée de crème de jouvence, plus d'humour, plus de distance et plus de recherche dans les formules car, sur une trame mince, le style est primordial. |
Anonyme
2/5/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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Quel dommage !
Un demi-demi texte, je dirais. Demi, parce qu'après "les poils tuaient", je ne trouve plus rien. Demi-demi, parce que dans la première partie, j'aurais bien aimé un petit peu plus de développement. Mais j'aime malgré tout beaucoup l'idée et je serais ravi de voir écrit un texte à partir de cette ébauche. |
littlej
3/5/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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C'est autobiographique ?
En tout cas, le texte a soulevé chez moi d'abord beaucoup de curiosité, puis de la déception. En fait, j'ai cru au début que c'était un texte un peu surréaliste, donc je me demandais au fur et à mesure quel était le message que voulait passer l'auteur à travers cette crème permettant d'être immortel. Et surtout, j'ai bien aimé cette scène avec Mufasa, ça ancrait davantage le texte dans une ambiance surréaliste. Je trouve que ça aurait mieux aller - de faire de ce texte un texte surréaliste, - parce qu'il y a un côté très enfantin je trouve dans le surréalisme. Passons. La suite m'a moins emballée, justement parce qu'elle dissipe cette magie que j'ai rencontré au départ. C'est devenu trop réaliste, trop explicatif, les dialogues nous prennent par main et nous disent "voilà, lecteur, l'explication...". Avec cet éclairage du coup j'ai moins aimé ensemble, et de plus, l'écriture n'est pas extraordinaire, même si la construction est bien foutue (surtout au début). Par ailleurs, j'ai senti comme un relâchement vers la fin, une envie de finir rapidement sans doute. Merci pour cette lecture néanmoins. j |
Anonyme
29/5/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
J'y crois, moi, à votre petite histoire. Qu'elle soit vraie ou fausse, dans le fond, on s'en fout un peu et même beaucoup. L'autre jour, une dame me demandait s'il y avait un moyen d'empêcher les mamans de mourir. La sienne a 93 ans et elle prend l'avion deux fois par mois pour vérifier qu'elle est toujours là, cette maman. Le père, curieusement, tutoie les 97 ans, je crois, mais elle ne s'inquiète pas pour lui. D'ailleurs, j'ai cru comprendre qu'il buvait et chacun sait que l'abus d'alcool est contraire à la longévité. Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que c'est vrai, d'abord et, ensuite, parce que l'on trouve l'anecdote intéressante ou pas. Je crois à votre histoire mais pas trop à votre façon de la raconter. Cependant, c'est bien écrit, avec soin, à part des broutilles... trop bien pour un souvenir d'enfance ? Peut-être fallait-il en faire toute une histoire, de cette histoire, pour en faire une histoire véritable... Cordialement, micdec |
souchys
17/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé me retrouver dans la tête d'une petite fille qui pense que sa mère ne mourra jamais. (Et qu'elle ne sera pas triste quand son père décédera car c'est la nature des choses).
Jusqu'au jour où elle réalise l'absurdité de ses croyances. J'ai lu dans un commentaire que la dispute sonnait faux... Je la trouve au contraire logique. Je ne vois pas ce qui clocherait... Bref, j'aime. |