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Bidis
8/9/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Dès le départ, l'écriture m'a laissée pantoise. C'était là celle d'un écrivain confirmé ! ... Mais l'esthétisme excessif qui s'en dégageait a nui à ma recherche, toujours et partout, des images et des impressions. Et je dois dire que je commençais à m'ennuyer un peu lorsqu'apparaît le marchand de rêves.
Est-ce une illusion ? Même l'écriture prenait une couleur plus vive, plus chatoyante, sous le coup de l'intérêt qui me prend soudain pour cette histoire. "Ce à quoi je tenais le plus..." : le suspense prend un tour philosophique, j'adore... Des livres -- la culture et surtout le pouvoir -- mais c'est bien sûr ! Cependant "vendre les livres si l'argent manque", "développer sa culture jusqu'à l'indécence", en voilà des drôles de concepts ! Et "je m'ennuyais de tant lire"... quelqu'un qui aime la lecture ne dirait jamais cela. A la fin, le message m'a laissée perplexe. Je vais y réfléchir toute la journée. Et surtout je viendrai lire ce que les autres en pensent. Superbe travail en tout cas. Bravissimo ! |
Anonyme
10/9/2007
a aimé ce texte
Un peu
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Joli conte conté sous forme d'un courrier (?), écrit avec soin, application.
J'ai passé quelques minutes à m'en divertir. La fin est curieuse, inattentdue: un eunuque! Joli prétexte! |
Pat
14/10/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Etonnante cette nouvelle que je trouve particulièrement bien écrite. Rien à dire au niveau du style... Enfin si : j'aime bien le ton utilisé qui me semble en harmonie avec le caractère du personnage, le niveau de langage assez soutenu. Les descriptions sont précises, sans être pesantes... Quant à l'histoire, elle n'est pas exempte d'un humour sous-jacent (le personnage du taudis me rappelle un peu les personnages de Cohen, même s'il n'est pas aussi loufoque). En même temps, il y quelque chose de tout à fait intéressant dans cette histoire, inventée ou pas, c'est l'attirance pour le gain, même si cela semble complètement surnaturel. Ca me rappelle les joueurs (casino) qui sont prêts à tout pour gagner... sans se préoccuper de la réalité (la dure loi des probabilités, notamment !). Toutefois, le contre don me parait tellement énorme (la castration, quelle angoisse !) que l'on penche effectivement pour un canular... Je ne pense pas que le narrateur puisse en parler aussi légèrement si cette histoire détenait une quelconque véracité. Elle a raison, la demoiselle ! Mais quand même, cette histoire, on a envie d'y croire... Sans doute, la force du récit... qui nous plonge dans l'imaginaire sans même douter !
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Anonyme
16/10/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je suis tombé par hasard sur cette histoire que j'ai lu d'une traite. Une hitoire bien écrite où l'imagination est au rendez vous aussi bien dans la forme que dans le fond. La chute est surprenante. Bravo
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AEMark
24/10/2007
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La chute est vraiment inattendue... Eunuque ! Ceci doit faire frémir plus d'un mâle...
Seulement, il y a un truc que je trouve étrange. L'homme dit à son amie qu'il l'aime beaucoup etc, et puis lorsqu'il lui conte son histoire, il lui avoue qu'il rêvait de sexe, d'autres femmes, de sérails ! On ne peut pas dire qu'il soit très romantique et subtil ! Néanmoins, j'aime beaucoup le style d'écriture, et la courte réponse de la femme est amusante et clôt parfaitement l'histoire. |
Togna
11/12/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La difficulté d’un récit épistolaire, plus que dans tout autre genre, est de tenir l’intérêt du lecteur. C’est réussi ici, j’ai lu avec plaisir jusqu’à la fin inattendue. J’ai trouvé ce texte beaucoup plus dynamique que « incident de parcours » grâce aux nombreux changements de rythme : phrases courtes suivies de plus longues, formes variées.
Le narrateur s’exprime délicieusement, comme on s’écrivait entre amants au 18 ou au 19eme siècle. Je crois qu’il a beaucoup de travail et de recherche dans la construction des phrases, et l’humour de l’intrigue excuse son improbabilité. Superbe. |
i-zimbra
23/12/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce texte m'a fait penser à la Main Enchantée de Nerval.
Quelques détails qui clochent: « si je vous étais indifférent »... "si vous m'étiez indifférente" me semble plus approprié à la situation. Il me semble aussi qu'à l'époque où le Palais-Royal était dans cet état, il n'y avait ni train ni pollution... d'ailleurs il y a un siècle pollution signifiait encore onanisme, sacrilège, ou perte nocturne de semence. J'espère que Charles-Bernard a rattrapé le coup par la suite grâce à des pratiques amoureuses moins conformistes. Enfin, il aurait pu, retrouvant le magasin désert, trouver un mot à son intention, avec la morale de l'histoire : Le savoir infini n'a aucune valeur si on ne peut pas transmettre. |
xuanvincent
26/7/2008
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié lire cette nouvelle sous forme de lettres, que j'ai trouvée bien écrite.
Le thème du "marchand de rêves" m'a intéressée, également celui du souhait du narrateur, "posséder une bibliothèque infinie". La chute du récit m'a amusée. |
Flupke
7/2/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Excellent. J'ai vraiment adoré, l'originalité, le mode épistolaire précieux, le déséquilibre dans la longueur des lettres. La villa du lapin-qui-chasse : très bon.
Quelle imagination et quelle belle écriture !!! |
Selenim
17/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une fable bien amusante qui se déguste sans sourciller.
La qualité d'écriture est stupéfiante, les images se bousculent, les odeurs jaillissent, les sons percutent. |
Menvussa
11/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le style désuet de cette lettre convient fort bien à Charles-Bernard, il aurait certes beaucoup moins perdu en se séparant de son intelligence mais il n'avait pas le choix.
De l'humour, merci. Une petite incohérence dans cette proposition : Croyez-vous que si je vous étais indifférent j’affronterais les mille dangers... Comment peut-il dire cela ? c'est quelque part un non sens, peut-être voulu. |