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carbona
20/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un texte fort que j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt. Brrr, ça fait froid dans le dos surtout la scène finale mais la vision des jeunes traversant le village en culotte de cuir aussi. J'apprécie le témoignage de l'intérieur mais qui sonne malgré tout très extérieur. J'aime la distance nécessaire, la neutralité que vous instaurez pour nous rapporter les faits. Et tout cela éveille aussi ma curiosité, à savoir si cet institut de Bois-Haumont a réellement existé. Une nouvelle vraiment intéressante. Merci. Carbona |
hersen
21/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très bon texte, excellent texte.
D'une simplicité limpide dans l'écriture, les faits se déroulent sous nos yeux et de temps en temps est instillé un détail qui met bigrement mal à l'aise, puis un autre, puis un autre. Tout le monde sous la coupe du Père Rocher. Même celui qui réprouve ses façons de faire et a tant de compassion pour les enfants. Même lui ne saura pas lutter. Envoûté comme les autres par cette autorité malfaisante. "Comment as-tu pu laisser faire ça ?" Un "ça" à traîner toute sa vie... Merci beaucoup de cette lecture. |
vendularge
6/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Ce que je trouve tout à fait intéressant dans ce travail, c'est le regard que le narrateur porte sur lui-même, ce n'est pas si simple d'être celui qui n'est pas intervenu, ça l'est encore moins de le raconter avec assez de distance pour que l'ensemble ne soit pas alourdi. La condition des " enfants rebelles" dans ces maisons de redressement est assez poignante quand on sait aujourd'hui que l'amour, la valorisation et le respect font des miracles, ici comme partout ailleurs chez les hommes blessés. Trois valeurs que le narrateur porte avec sincérité. Qu'il est difficile de s'opposer au "Père"...presque impossible dans ce cas. Merci de ce partage |
jaimme
6/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette nouvelle est très bien écrite (bien adaptée à l'époque en plus) et j'ai été happé par le sujet. Pourtant je regrette le format court (trop adapté à l'attente des Oniriens? C'est un débat récurrent). Il aurait fallu au moins 30.000 car les trois premiers quarts en prenaient le chemin. Puis la fin, abrupte. Cela finit sur une lâcheté sociale, bien connue. "We can be a heroes", mais là ce n'était pas le bon jour ( c'est mon côté optimiste). Il y a donc une distorsion de registres avec le dernier quart. Quel dommage, cela pourrait devenir une nouvelle autrement plus ambitieuse. Et le talent est là pour ça.
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Walid
7/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé la nouvelle, mais je la trouve d'un format trop court.
Certes une nouvelle est faîtes pour raconter une histoire compressée, mais il aurait fallu continuer l'histoire et mieux approfondir le sujet et donner une meilleur forme d'immersion en rajoutant des dialogues par exemples. Mais sinon je la trouve très bien malgré le manque d'effet de chute, bonne continuation :). |
Perle-Hingaud
10/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce texte. Il y règne une vraie ambiance, lourde, pesante.
La forme du récit, déjà: l'accroche, qui me rappelle certains auteurs américains (je pense à Franzen avec son roman "Les corrections"): on y croit d'emblée, c'est une nouvelle "d'apprentissage" qui sera terrible. Les personnages, ensuite: tous sont réalistes, épais. L'écriture, enfin: sobre, elle est au service des faits, et non l'inverse. C'est une réussite. ... le seul point négatif, selon moi, c'est la brièveté de la chute, qui m'a parue "expédiée" par rapport à ce qui précède. Comme en déséquilibre. Peut-être, tout simplement, aurai-je aimé en lire plus, beaucoup plus: tout un roman, en fait ! Il y a la matière, le style... Merci macaron ! |
Anonyme
13/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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J’ai entamé la lecture de ce texte en me disant qu’il s’agirait d’une anecdote vécue, certes relatée avec soin, mais sans grand relief littéraire, sans recherche de forme particulière. Sans style, disons.
J’ai ensuite été intéressé par l’époque, celle de ma naissance, qui me parait être évoquée de manière très cohérente. Je me suis alors dit que je poursuivrais pour le fond à défaut de la forme. Et puis, petit à petit, c’est la forme qui m’a séduit et, finalement, complètement happé. Ce n’est pas seulement très bien écrit, c’est aussi très adapté au fond, à tel point qu’écriture et fond finissent par ne former plus qu’un. La relative réserve littéraire s’accorde particulièrement bien au personnage narrateur, dubitatif, à mi-chemin entre conservatisme et modernisme dans une époque charnière. Relative, dis-je, car si les effets ne sont pas exubérants, leur légèreté leur donne beaucoup d’élégance, comme dans cette suite de phrases : « Il entra au moment où Zorro sautait sur son cheval. Tous deux étaient de noir vêtus. ». Sur la manière d’évoquer les choses, je trouve aussi beaucoup d’élégance. Lorsqu’apparait le personnage de Cécile, on se dit qu’une histoire d’amour se prépare. Et puis non, on comprend que le narrateur éprouve des sentiments à son égard, mais il n’est nul besoin de se vautrer dans la satisfaction du lecteur. Et puis, Cécile est fiancée. C’est très délicat. Le remord, l’aveu de culpabilité évoqué par le narrateur est aussi amené sans recherche d’effet inutile. Tout cela est très délicat. J’ignore si le fond est autobiographique ou non et cela ne me regarde pas. L’important, c’est que ce pourrait l’être, que cela le soit ou non. C’est donc très réussi. J’ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé et j’aimerais lire d’autres choses de votre plume. Elle est taillée pour un roman. Bravo ! |
fried
1/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Cette histoire me rappel le film "Les choristes", c'est un peu le même univers, un milieu que j'ai connu moi même, lors d'un premier job d'un an dans un "foyer" comme éducateur.
Le directeur était grand fort et rougeot de visage, mais heureusement non violent. Ce n'était pas le cas de certains des éducateurs. Le récit me semble donc très réaliste, vécu. Il y aurait beaucoup à raconter au-delà de cette anecdote. Plus qu'une nouvelle, il faudrait tout une histoire. |