|
|
Anonyme
2/2/2013
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai, dans l'ensemble, aimé ces portraits par petites touches, et je trouve la clôture du texte, la prise de pouvoir d'Annie et sa revanche, convaincantes.
En revanche, j'ai des réserves sur l'écriture que je trouve par moments guindée. Un simple exemple : le choix du passé simple au lieu du passé comosé pour un récit à la première personne ; cela donne tout de suite, je trouve, une distance. Il est vrai que cela convient au sujet, ces solitudes qui ne peuvent s'accorder. Mais le champ lexical très lisse et correct, sans aucune surprise, le "vaste parc", le "réflexe incontrôlable", jusqu'au décor classieux et froid, tout cela, pour moi, raidit la narration à l'excès. Dommage, pour moi psychologiquement l'ensemble tient bien la route. |
Anonyme
10/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Quel dommage cette fin bâclée ! Servie par une écriture impeccable l'histoire me tenait en haleine, j'attendais un évènement fort – une liaison avec Mme Faure, une dispute avec Annie ou l'apparition de ce fameux père Sylvestre – mais non, rien ! Au moment où le récit atteignait son paroxysme avec la scène de la chapelle, c'est comme si vous perdiez votre inspiration ou si le ras-le-bol vous gagnait pour envoyer tout paître.
L'excellent travail en amont d'introduction et de présentation des personnages devenait, du coup, totalement inutile puisque rien n'était approfondi. Idem pour la petite fille défunte, son spectre hantant le château, un thème porteur insuffisamment exploité. Mon impression reste positive car le récit est très bien écrit mais je vous engage vivement à enlever cet épilogue indigent pour construire quelque chose de plus abouti. C'est un lecteur frustré qui vous le demande. |
alvinabec
14/2/2013
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Ce texte se lit tout seul, le narrateur pointe avec délicatesse des petits riens qui partent de travers et, du coup, le lecteur est avide de la suite. La mère hystérique qui se sert de l'enfant morte pour ses desseins de séduction, pourquoi pas...avec en filigrane la subordination de sa fille, c'est bien fichu. Seul bémol, la chute. J'attendais une révélation (divine), un coup du sort( funeste), un père Sylvestre fantasque, enfin que sais-je, un retournement qui aurait plié l'affaire sur une grande révérence... |
Palimpseste
27/2/2013
a aimé ce texte
Bien
|
ça manque de peps, meme si l'écriture est plutôt bonne.
Les personnages sont bien esquissés, ainsi que les décors et les situations... Mais malheureusement, ça ne sert pas d'histoire. Tout était en place pour une liaison malsaine avec la mère, une colère meutrière de la fille, un pardon salace du prêtre, une intervention infernale du fantôme Blandine, que sais-je encore? une captation d'héritage par l'étudiant, peut-être ? Côté forme, une écriture soignée. Peut-être un chouïa trop convenue mais assurément de bonne facture. |
brabant
27/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Macaron,
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé ce texte lumineux ; et pourtant ce texte est sombre, Annie est quelconque, sinon disgracieuse, au visage probablement ingrat ; Blandine (Sainte ?) est morte d'une leucémie ; le père est parti avec les deux garçons. Alors je parlerai plutôt de luminosité : le château est clair, l'ange gardien éclaire, la nature est éveillée, le père Sylvestre est un mystique et Madame Faure respire la propreté de même que la bibliothèque la morale. Le style et le texte eux-mêmes sont aérés. La transgression n'y sera donc pas possible, Céline est banni et les noms païens (Sylvestre/prêtre ; Alain) n'y pourront rien. D'ailleurs Annie est là qui veille à l'ordre puisqu'elle fait interner sa mère. En fait je suis étonné de voir qu'Alain ne se fiance pas, puis n'épouse pas Annie - il est lui-même très conventionnel qui pilote l'Ami 8 de sa mère (Quel homme digne de ce nom oserait-il piloter une Ami 8 ?) Il ne prend pas la religion de front - Et puis c'est bien pour ça qu'Annie l'avait fait venir non ? Ce texte où une fortune s'est bâtie sur l'industrie de la betterave à sucre fait très vieille France, avec ses méfiances, ses sous-entendus, ses côtés obscurs et soupçonneux qui sont très provinciaux. J'y ai passé un moment de pur exotisme désuet, mais je regrette que l'on m'y ait arrêté à l'odeur du savon et au parfum du bleuet, il s'est conclu trop rapidement ne me laissant que le parfum de la madeleine n'y ayant laissé que la trace de mes dents. C'est déjà beaucoup ! Je sais :) Merci à vous Macaron ! Au plaisir de vous relire... Euh ! La noce s'il vous plaît, la noce... et l'éclosion d'Annie... le téléphone ça existe ! Lol :))) ))) |
Anonyme
27/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bien remarquable, en toute franchise.
Une écriture concise, nette, très... comment dire... très française comme l'histoire contée sans concessions (avec "s") à "... je la touchais inévitablement", j'aurais bien vu une virgule après "... touchais...", "... je la touchais, inévitablement" et j'aurais évité les deux qualificatifs "impassible, autoritaire" L'un ou l'autre suffiraient, je pense, et en seraient d'autant plus descriptifs à l'économie, comme le reste du texte. masi je ne suis pas l'auteur que je trouve étonnant de justesse. Souvenir très perso ? J'ai lu quelque chose de ce genre, il y a longtemps, sous la plume de je ne sais plus qui (si, je sais, mais pas de pub, y'a des enfants... plus cochon que Céline mais moins graveleux... pas mal ) et qui se terminait plus joyeusement. Vraiment bien. On pourrait déplorer une chute trop téléphonée et tristounette ainsi qu'une arrivée du narrateur bien sympathique de vigueur dans une tire que c'est la honte ! Mais bon ! Beaucoup de talent et de rigueur Un peu de travail sur la durée, peut-être ? Bravo à l'auteur ! |
Acratopege
28/2/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
J'ai lu cette histoire avec plaisir, un plaisir sombre, mais elle m'a aussi déçu. Je crois que j'attendais un développement plus mystique ou fantastique après la vision de l'ange gardien. Et le rapprochement entre les protagonistes, le narrateur et Guylaine, se referme trop vite sans aboutir à rien. Le parallélisme avec la relation terne entre le narrateur et Annie est trop évident. J'aurais aimé une ouverture ou un drame peut-être.
Sur le plan du style, rien à dire, sauf peut-être un peu trop de clichés comme "grâce naturelle", "dureté inflexible", "le goût du fruit défendu", "amitié indéfectible". Je le dis parce que j'adore les clichés et les lieux communs! En bref, un thème magnifique qui n'est pas exploité, à mon sens, avec suffisamment de "percutance". |
Anonyme
19/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonsoir,
j'achève la lecture de votre texte et je suis émue. Annie et sa mère sont des personnages intéressants. Sombres et émouvants à la fois. J'aime la légèreté et la fluidité du texte. Mais j'ai tout de même été déçue par la fin. Elle donne le sentiment que vous avez voulu vous défaire de cette histoire... trop vite... trop tôt. Dommage! Je pense que l'histoire serait parfaite avec une fin mieux travaillée. |
carbona
8/2/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Bon la fin n'est pas à la hauteur du récit qui lui est de qualité. J'ai passé un très bon moment au château à découvrir l'histoire d'Annie et de sa famille. Une écriture très agréable, soignée. Juste une remarque : l'expression "de par" est assez lourde et casse la fluidité. C'est dommage cette coupure soudaine du texte qui apparaît du coup comme inachevé. Oui vous avez proposé une fin mais elle paraît vraiment bâclée. Vous nous mettez en haleine, il faut poursuivre ! Je mets quand même bien pour l'agréable moment de lecture malgré la frustration de la fin. Merci, Carbona |