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Anonyme
2/6/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Un petit détail. Nous sommes en 1788, le tutoiement d'Henry à son avocat n'est donc pas judicieux. Même amis, le vouvoiement était de rigueur dans les classes aisées de de l'époque.
Cette phrase n'est pas crédible, en décalage de surcroit avec le ton général du texte : «...êtes-vous toujours puceau ? demanda sans ménagement le juge Delcourt. » Je termine le récit et m'interroge sur sa présentation (« On se bat, en Brie seine et marnaise, contre l'exploration et l'exploitation des gaz et pétroles de schiste ») vu que pas un moment il n'est question de gaz de schiste ! La vision du baron à son procès concerne les houillères, les mines et rien d'autre. Aucun rapport avec ce que vous annoncez au début. En fait je suis plutôt déçu par cette histoire qui commence pourtant bien. L'introduction est réussie, pleine de promesse avec cette vieille revue étrange, on s'attend à quelque chose d'inattendu. Or voilà qu'on découvre un fait-divers tiré par les cheveux et bourré d'invraisemblances : un noble passionné de trous, jeté au cachot sans la moindre preuve, compagnon de la famille Robespierre et qui plus est visionnaire ! Franchement c'est un peu dur à avaler tout ça. Dommage, car vous avez une belle écriture, propre et agréable à parcourir. On sent que vous avez de grandes potentialités mais alors avec un autre sujet. |
Anonyme
4/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Vous racontez bien cette histoire étrange sur cette étrange manie...
Vous la décrivez cependant de façon assez évasive et un peu floue. J'apprécie particulièrement votre façon d'écrire les dialogues. Je ne sais pas si le retour à ce passé récent des houillères apporte vraiment quelque chose à l'histoire : c'est trop court, pas utile et contenant une deuxième histoire, Roger. Je me serais personnellement contenté de la fin de Henry de Roblancourt. Le "prétexte" de parler du pays noir suffisait. |
Anonyme
8/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une histoire étrange, je trouve, qui tire à hue et à dia... Je peux comprendre l'intérêt du père pour la "prophétie" du noble condamné (bien vu, d'ailleurs, que le meurtre de Charlotte Delaby reste un mystère, cela renvoie pour moi au fait que l'on ne sait jamais tout, même en cherchant comme de Roblancourt), mais d'où lui vient cette soudaine déclaration sur le "pays noir" ? Et pourquoi préciser qu'il a été défendu par un Robespierre ?
Pour moi, les fils narratifs esquissent des pistes mais ne les prolongent pas, ils s'éloignent les uns des autres et se perdent ; or, comme lectrice, je préfère qu'après divers méandres ils se rejoignent et dessinent une figure reconnaissable, comme des points vus à bonne distance forment un tableau pointilliste. Là, peut-être ne suis-je pas tout simplement à la bonne distance : je ne vois qu'une accumulation d'éléments qui ne constituent pas vraiment un tout. Cependant, je trouve l'ensemble intrigant, plutôt intéressant bien que trop décousu à mon goût. |
Robot
11/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une nouvelle dont l'écriture bien conduite ajoute au plaisir de découvrir cette histoire. J'ai apprécié la confrontation des deux périodes, celle du narrateur et de son père avec celle du comte.
Je n'ai pas décroché un seul instant de ce récit et de cette singulière anticipation. Petit bémol sur la phrase des domestiques "ne se plaignant pas de leur sort" qui peut prêter à confusion. J'aurais plutôt écrit: Les domestiques qui ne se plaignaient pas de leur sort. Merci pour la découverte de cette anecdote historique de la grande Histoire. |
Alice
1/7/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle très bien écrite, dont certains passages auraient cependant eu avantage à être un peu filtrés. Je pense notamment à ceux qui décrivent le crime et la situation de Charlotte. Ces passages m'ont paru traîner d'autant plus en longueur que les dialogues les entourant sont d'une efficacité et d'une qualité remarquable, il est en quelque sorte dommage de gâcher leur effet. Bon, les lourdeurs sont là, mais les lourdeurs sont d'une syntaxe impeccable et agréable à l'oeil, alors ça se pardonne facilement ;)
Là où les passages susmentionnés sont un peu lourds, il aurait été approprié d'articuler davantage le passage expliquant l'obsession de votre personnage. On passe en quelque sorte de son état normal à sa particularité, sans s'étendre sur les raisons du choc. Je suis d'ordinaire très fan des tournures emplies d'antithèses dans le genre "d'absence et de présence" et de "plein et de vide", mais je ne crois pas que ce soit suffisant pour bien sentir le moment passer. On ne voit que les deux extrêmes, pas l'espace au milieu, pas le contraste, or c'est dans le contraste que se trouve selon moi la clé de la fascination. Changer ces formules par quelque chose comme "la présence d'une absence" et "un trop-plein de vide" (mes exemples sont ici redoutablement clichés, j'en conviens) permettrait déjà, à mon sens, de rendre le moment plus vivant dans la psychologie du personnage. Mais je m'égare :P La fin m'a quelque peu déçue. D'une part, le débitage de l'histoire de Roger et du père alourdit le tout. Il aurait selon moi suffi de dire qu'il était mort dans la catastrophe minière. Du reste, je n'aurais certainement pas eu d'autre idée pour conclure le texte d'une façon plus intéressante, donc je suis mal placée pour parler. Au moins, j'ai toujours aimé les nouvelles qui finissent sur une réplique, pour aucune raison apparente. Bravo pour ce texte, Alice |
Neojamin
1/7/2014
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Bonjour Macaron!
Une histoire très bien écrite, j'ai beaucoup aimé la manière dont tu amènes l'intrigue principale. Il se dégage beaucoup d'honnêteté dans le passage du père et du fils. L'idée du vieux magazine est bonne, j'ai bien aimé les deux premiers paragraphes et puis j'ai commencé à me perdre. Je n'ai pas compris l'utilité du lien avec Robespierre, pas trop suivit l'affaire de la condamnation du Comte, tout cela s'est déroulé un peu vite, j'ai eu le sentiment d'être tiré vers l'avant, ne pouvant pas prendre le temps de savourer l'histoire. Le personnage du comte est bon pourtant, un décalage sympa sans trop en faire. De mon point de vue, j'aurais un peu plus creusé son histoire de trou, raconté ses découvertes, peut-être partir sur une idée de complot, il cherche à avertir les villageois des dangers du "noir", certains bourgeois n'aiment pas ça et le font accuser avec une histoire de meurtre... La fin tombe un peu à plat aussi avec ce Roger sortit de nulle part. A mon sens, l'histoire a du potentiel et mérite d'être retravaillée. Merci pour ce bon moment |
Coline-Dé
2/7/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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A la première lecture, je n'avais pas perçu le lien entre l'histoire actuelle et l'histoire passée, ce qui m'avait fait juger le texte un peu dispersé, tirant à hue et à dia. Pourtant, j'avais aimé cette façon intelligente de transcrire les relations complexes d'un père et son fils et beaucoup goûté cette passion des trous ( j'en ai moi-même tout une collection, empilés pour tenir moins de place...)
Une relecture m'a permis de mieux apprécier ce texte, tout en regrettant ( pour une fois ! D'habitude je fais le reproche inverse !) que ne soit pas davantage développé le lien entre les deux récits et l'incipit. Bien aimé aussi la pudeur ( je crois que le mot convient) du père à propos de la mine, qui traduit bien le rapport ambivalent qu'entretenaient les mineurs avec cette dévoreuse... Un texte à double détente. |
MariCe
9/7/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
J'ai été agréablement happée par une promesse de lire une histoire liée à des faits étranges, dès la lecture de cette première page paraphée de symboles. Je suis restée sur ma faim... mais j'ai lu ce récit avec intérêt, bien qu'il s'agisse ici d'un fait divers d'un autre siècle. Pauvre aristocrate, dont le tort finalement aura été de naître à la mauvaise époque. |