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Anonyme
9/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les adresses au lecteur me paraissent trop insistantes dans ce texte, comme si vous craigniez que l'histoire ne se suffise pas à lui-même alors que si, à mon avis. Quant à ceci :
"Mais je me répète (...) notre tour…qui viendra… à coup sûr !", je le trouve parfaitement inutile et même dommageable : ce recul soudain du narrateur pour enfoncer des portes ouvertes brise selon moi l'intensité du texte. Parce qu'il s'agit d'une belle histoire, je trouve, racontée sans en faire des caisses, de manière efficace, avec ce qu'il faut de léger recul ironique mais tendre pour le personnage mis en scène. |
oxoyoz
18/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire, c'est doux et granuleux sous la langue. Il y a du style, du verbe, du vocabulaire. On se laisse porter par le narrateur et on imagine la scène, l'époque, les couleurs. Une belle histoire, dur, peu banal : un truc extrapolé avec travail à partir de la photo, c'est pas l'idée la plus simple, c'est bien. À la première lecture, le premier paragraphe et très difficile à comprendre. Le dernier paragraphe l'éclaircie, ça rééquilibre le texte.
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Anonyme
20/8/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Quelques mots inconnus à mon répertoire : daron, trimardé, coinstots, bobèche. Je suppose que c'est de l'argot des années 50.
L'histoire est bien écrite mais ne m'a pas franchement emballé. On reste dans le domaine de l'anecdote, un rêve américain qui tourne court sans véritables péripéties. Je ne trouve pas très crédible l'acharnement des médias sur ce frenchie. S'il n'était pas ivre ou drogué au volant, on a affaire à un banal accident de la route qui ne justifie pas une telle condamnation. J'ai bien aimé la description de la starlette qui donne lieu à des passages savoureux :"Comment ne pas oublier l’odeur de sa peau, le velouté de ses seins fermes et généreux, cette fontaine inespérée ! Pouvait-il perdre le tracé sublime de la courbe de ses reins, œuvre d’art comme il n’en ai pas permis, à vous transcender l’état d’âme, à vous faire aimer la vie, le rodéo, l’Amérique !". |
Gerwal
1/9/2011
a aimé ce texte
Pas
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"anecdotique et peu crédible"... anecdotique, parce-que une histoire parmi tant d'autres illustrant un "rêve américain" fantasmé... peu crédible, à cause de cette fortune acquise si rapidement par ce "péquenot de La Ferté-sous-Jouarre" et dilapidée tout aussi rapidement, de façons peu convaincantes...
Quelques scènes d'un érotisme peu approprié au sujet ("...Nathalie qu’il avait lâchement abandonnée et dont le geste délicat quand elle enlevait sa petite culotte avant de batifoler dans quelques coinstots sordides..." "...elle avait posé sa tête contre son épaule et sa main, caressant le pantalon de flanelle, remontait le long de sa cuisse, s’amusait à l’entre-jambes...") -ceci dit sans vouloir jouer aux "père-la-pudeur"- . Bon, sinon, une bonne connaissance des routes de la Seine-&-Marne... |
brabant
1/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bonne après-midi macaron,
Cela n'est généralement pas le genre d'histoires sur lesquelles je m'arrête. Mais vous avez réussi à piquer ma curiosité, c'est donc que quelque part c'est assez bien fait. En fait votre style coule bien, il entraîne. J'ai donc lu en me disant : cherchons l'endroit où il va fauter, cherchons la maladresse, je n'en ai pas trouvé de vraies, je n'en ai pas trouvé d'énormes. La plume ici ne tombe pas de l'encrier comme le héros ne tombe pas de cheval. Et je vois des promesses chez l'auteur que vous êtes. Les passages érotiques relevés par Gerwal m'avaient fait craindre le pire. Mais non, comme le laisse d'ailleurs sous-entendre Gerwal, la plus grande part est laissée au fantasme ; ce que moi-aussi j'approuve. Je n'aime pas le salace. L'horrible, le cru et le sale aujourd'hui... Au plaisir de vous lire donc, puisque vous n'êtes pas ennuyeux... |
alvinabec
31/1/2013
a aimé ce texte
Bien
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Du souffle dans ce texte, du rythme.
Le passage de" il a fallu que...jusqu'à... Europe" est excellent, la cadence est bonne, le style narratif tout à fait raccord avec la vitesse made in USA. La fin du récit n'est pas de même facture, pt-être à revoir...L'intention de l'auteur n'épouse plus le traitement du sujet avec autant de virtuosité. A vous lire... |
Anonyme
11/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Macaron !
j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta nouvelle, malgré son apparente banalité (le rêve américain, tout qui bascule, la misère qui arrive). Tu as un rythme vraiment étonnant dans ton récit, particulièrement dans ce looong paragraphe (qui aurait peut être pu être plus aéré !). Vraiment plaisant, au risque de me répéter. En revanche, j'ai du mal à comprendre le rapport premier avec la photo, est-ce juste une entrée en matière ? Quoi qu'il en soit, je trouve tout cela bien mené, et en règle générale bien voir très bien écrit. Je déplorerai juste l'utilisation d'un argot pas franchement nécessaire ici à mon avis. Bonne continuation en tout cas ! |
toc-art
13/9/2011
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Bonjour,
j'aime bien l'histoire, moins l'angle de vue choisi. Je n'ai pas bien compris cette histoire de photo... c'est peut-être moi, mais qu'est-ce que ça vient faire là exactement, qu'est-ce que ça apporte à l'histoire elle-même ? Du coup, j'ai l'impression qu'on me colle un extrait des souvenirs du narrateur d'après peut-être des photos de son album perso, je sais pas, non plus que cette phrase "vous en conviendrez, je ne crois pas aux coïncidences." A qui s'adresse-t-on ? Au lecteur ? Euh... on le connait le narrateur nous ? Du coup, tout le texte m'apparait bancal. Parce que le Paulo, dixit le narrateur, est peu prolixe et pourtant il en apprend des choses sur le chemin de l'hôpital, ce narrateur, un peu trop quand même non ? Je trouve que vous vous collez une difficulté supplémentaire en passant par le prisme du narrateur dont le style est très souvent parlé mais parfois trop littéraire, ce qui renforce cet aspect bancal dont je parlais. Pourquoi ne pas mettre le héros directement en scène ? Sur un plan technique, outre les niveaux de langage, attention aussi à bien établir de qui on parle. Vous évoquez successivement la fille laissée en france, puis la blonde sans transition ce qui fait que le "elle" peut se rapporter indifféremment aux deux femmes et crée une possible confusion. Le paragraphe racontant la vie de Paulo est trop long. Le récit est cependant vif et engendre une vraie sympathie, en dépit des maladresses (pour moi) constatées plus haut. Bonne continuation. |
matcauth
8/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour,
voici une histoire qui m'a plue, car pour moi, oui, ce rêve américain existe. Je me demande si ce personnage n'a pas été inspiré par un jeune français qui a réussi à percer dans le rodéo, là-bas, chez l'Uncle Sam. J'ai aimé les différences de ton entre les conversations et cet immense paragraphe décrivant son parcours américain. Mais pourquoi ne pas avoir décrit ce qui amène ce "pequenot" à monter sur un cheval? après tout, beacuoup de choses sont décrites, sauf celle-là, bizarre? Voilà. Un rythme agréable, un texte fluide malgré les épais paragraphes : c'est une gageure, et une jolie histoire, somme toute. De mon point de vue, j'aurais fait traîner la fin, décortiqué un peu plus les mouvements, l'ambiance, afin de donner une émotion supplémentaire au dialogue, à la chute. Mais ceci n'est qu'un avis. A vous relire bien vite. Merci. |
Anonyme
21/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Il y a un peu de Modiano, dans ce texte. Dans ce personnage...
Un personnage comme cela, croisé par hasard, que l'on pourrait oublier facilement, si ce n'est, justement, qu'il est dérisoirement magnifique. Et c'est ce dérisoire qui pousse à toucher au magnifique. On l'écoute, on le devine, on l'imagine... Avec lui on monte très haut, puis on flambe très vite. Cela sert à ça, une vie. Très solide récit, juste ce qu'il faut d'intimiste, juste ce qui faut de brillance, pas un mot plus haut que l'autre et le droit de rêver. |
Anonyme
14/2/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien l'idée de reconstituer une histoire à partir de quelques éléments, qu'il s'agisse d'une photographie, d'un vêtement semblant cacher quelque chose ou d'une conversation sur la route de l'hôpital. Une demi-heure, ce n'est pas si long pour donner du temps au détails et il faut bien un peu d'imagination pour combler les trous de la mémoire ou d'un récit partiel. J'ai lu plus haut que Modiano était évoqué. On peut effectivement songer à Dora Bruder, où il s'agit de remettre au jour une histoire, une existence, que les circonstances ou même une volonté claire en ce sens s'ingénient à effacer, et de rendre ainsi de la chair à un être dépouillé.
J'ai bien aimé que l'essentiel d'une histoire soit captée malgré la brièveté. J'ai bien aimé que des registres de langage différents soient mêlés, ce qui confère un certain charme au récit, une richesse et de la vie. Je note que le passé simple côtoie l'argot, qu'une syntaxe des plus châtiées côtoie une autre plus relâchée, voire volontairement fautive. J'ai noté une négation partielle ("Il supportait plus son daron [...]"), mais à moins d'en avoir manqué d'autres, il n'y en aurait qu'une seule. Erreur ou crainte de reproduire le procédé ? Quel dommage ! J'ai noté des adresses au lecteur. Je sais que ce procédé segmente très fort la clientèle, mais vous l'assumez. J'aime bien. J'ai bien aimé les dialogues qui donnent de la vie au récit. Sans doute par obsession, je n'ai pu m'empêcher de penser à Céline, surtout lorsque j'ai lu "Paulo, je peux en parler, je lui avais rendu un petit service" (référence : "Le siècle dernier, je peux en parler, je l'ai vu finir.", Mort à crédit, Louis Ferdinand Céline, 1936). Usant moi-même de ce genre de procédés, avec un bonheur variable, peut-être, je m'expose à un retour de bâton, mais tant pis, j'en prends le risque : je trouve que le style gagnerait à ce que ces procédés soient plus imbriqués pour qu'ils ne paraissent pas pour de simples juxtapositions. Je ne dis pas qu'ils soient totalement disjoints, mais une plus grande intimité encore serait peut-être profitable. Moins bon que "Bois-Haumont", mais meilleur que "Ce qu'il sera demain". Selon mon humble avis, toujours. D'ailleurs, je peux bien vous le dire, maintenant que des indices m'ont été donnés dans ce texte-ci : en lisant "Bois-Haumont", je n'ai pu m'empêcher de penser au séjour de Ferdinand dans cette institution anglaise, chez les Merrywin, au Meanwell College. |