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Anonyme
4/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah, une jolie histoire, je trouve ; un peu confuse, mais c'est normal, le narrateur est perdu. J'aime bien son regard sur le monde moderne, et j'aime bien la figure d'Isidore Foucasse, ce léger décalage dans son nom et celui de son ouvrage, ça accentue le côté "monde parallèle" de l'histoire.
Du charme, oui. La fin avec son défilement de stations ne me paraît pas forcément utile. |
Lunar-K
5/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une ambiance assez prenante, au fantastique somme toute plutôt "discret" mais qui remplit bien son rôle à mon avis. Se permettant même de laisser planer l'ambiguïté sur le sens de l'évènement, et donc de laisser la fin du récit relativement ouverte. Cela me plaît bien également. Ainsi, il est difficile de déterminer si le narrateur se retrouve dans l'univers angoissant et fourmillant de Foucasse, avec notamment ce fameux Léviathan (le métro) qui y règne, ou si le narrateur, dans une espèce de crise de nerfs (déclenchée probablement par la foule, le bruit, le métro...), ne s'invente pas comme une existence passée reprenant divers éléments de son décor (les lieux, les affiches...). J'ai néanmoins l'impression que vous avez privilégié davantage cette seconde hypothèse, ce que je regrette quelque peu, je vous l'avoue... Car je pense qu'il y avait vraiment moyen d'approfondir cette perfidie de Foucasse, ce "piège tendu" par ses soins pour voler au narrateur sa bien-aimée en le plongeant dans le monde effrayant de ses "Chants". Il y avait là, je trouve, tant de possibilités intéressantes à explorer que je ne peux que déplorer l'option que vous semblez avoir retenue car, selon moi, moins intéressante et moins riche... Dans le même ordre d'idée, je trouve que la narration est parfois un peu trop rapide. C'est peut-être afin de rendre compte du tumulte qui agite le narrateur alors qu'il se remémore de tout cela. Et c'est alors plutôt bien vu. Mais l'équilibre ne me paraît cependant pas toujours conservé. Beaucoup des évènements rapportés ici sont à peine abordés, ou trop superficiellement. Je pense que ça n'aurait pas été une si mauvaise idée que de développer un peu plus au moins l'aspect historique du texte, pour en renforcer l'immersion et la profondeur. Mais, à nouveau, cela présente au moins l'avantage de traduire plutôt justement l'agitation du narrateur en résonance avec l'agitation qui l'entoure. Donc, autant je le regrette sous un certain aspect, autant je le comprends sous un autre... Bref, un texte plutôt bon, avec beaucoup de bonnes idées, malheureusement pas toujours exploitées au maximum. Un peu trop de précipitation peut-être, mais cela peut se justifier. J'ai globalement bien aimé. |
brabant
13/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Macaron,
Beau sens de la combinaison (quoique un peu touffu) pour ce voyage dans le temps, véritable mécanisme d'horlogerie digne du Métropolitain ; certainement pas évident à mettre en place, je salue et la culture (historique et littéraire) et l'habileté et le savoir-faire pour "touiller" tout ça ! C'est un peu foldingue dans le bon sens du terme, "agitatif" et révolutionnaire ! J'y ai vu (sans mérite) les chants de Maldoror et Ducasse (encore plus "fou" :)) mais cei nous mènerait en 1868 (monde en gestation ici ?), 68 c'est symbolique aussi ! Je retrouve l'univers BD de Tardi (vais devoir faire gaffe, je vois Tardi partout en ce moment). Les contraintes du concours dont le délai imparti ont sans doute conduit l'auteur à tourner trop vite sur lui-même. Dommage ! |
Anonyme
15/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte sympathique et appréciable, mais parfois un peu touffu.
Je me suis perdu dans les espaces et les temps m'ont un peu perdu (je ne suis pas sur d'avoir tout suivi d'ailleurs), mais j'aime bien les personnages simples et sans excès. Un bon texte, et merci d'avoir joué le jeu du défi ! |
Anonyme
16/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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le seul reproche c'est que c'est trop court. Je pense et j'espère que l'auteur reviendra pour étayer cette histoire et lui donner plus de "corps" Mais j'ai bien aimé ce passage d'une époque à une autre même si, bien sur, le sujet a été traité mille fois.
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matcauth
16/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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j'ai bien aimé ce côté rétro, moi ça m'a fait penser au dessinateur Blutch, chacun ses références.
Mais il y a un côté raffiné assez rare qui me fait dire, comme d'autres avant moi, que c'est histoire a la carrure pour quelque chose de bien plus long. Peut-être est-ce un projet, d'ailleurs. car en effet c'est très bien documenté, riche, mais cet univers doit vite s'arrêter, faute de place et on reste sur notre faim. Il y a trop de choses, d'allusions, de personnages cités, ça grossit, ça grossit et ça ne tient pas dans le cadre serré d'une nouvelle. du coup, j'étais parfois un peu perdu, les lieux, les dates, tout ça. Une chose est sûre, le réalisme de l'époque est très bien retranscrit, jusque dans les détails ou les noms, c'est un vrai travail, remarquable. Mais l'histoire me plaît, à moi, elle n'est qu'un morceau de vie, détaillée, annonciatrice. |
SetsunaSoul13
11/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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La narration en "je" a été à mes yeux un vrai plus!
L'ambiance est posée dés les premiers mots, la lecture est plaisante et facile (je ne suis arrêtée nul part...) Les personnages sont simples et attachants, le petit groupe décrit au second paragraphe (même si au final on en retiendra que trois) est bien mené, les divers caractères sont saisis et m'ont même arraché un sourire. Les dialogues sont vifs, l'intervention réaliste. Les retours fréquents à l'action principale se font comme dans un film d'action, je n'ai pas du tout été destabilisée. Dés la découverte du second monde, le soupçon est lancé (le lecteur entrevoit où il va, et l'intérêt pour la suite Isidore et même la découverte du comment et du pourquoi, en est réhaussé!) On replonge doucement dans le souvenir de Charles, on patiente. Un certain frisson à la fin, pour ma part, l'aventure semble à peine s'engager, on s'attend à un projet plus abouti(c'est une belle promesse d'aventure) Isidore reste un mystère, et sa réelle implication dans l'affaire tout autant que lui-même . La romance est douce, discrète. L'histoire agréable et sympathique, reprend bien le connu schéma de la-demoiselle-en-détresse-enlevée-par-un-méchant-sorcier, mais avec juste assez de finesse pour ne pas lasser ni rebuter. Pour moi, cette nouvelle se finit pile à temps! Petit bonus à la fin pour l'effet "stations qui défilent" il m'a permis de réintégrer petit à petit un espace familier, "réel", engloutissant peu à peu Charles et ses pensées...j'ai beaucoup aimé! |
Anonyme
14/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai adoré cette histoire. On comprend trés vite ce qui se passe; je ne connais pas les événements de 1848 mais ils sont décrits ici avec un tel réalisme que j'ai plongé dans cette foule manifestante comme si j'y étais vraiment; j'ai même presque sursauté aux premiers coups de feu. Je lis peut-être trop Zola ou Hugo.
L'écriture est précise, sans fioriture. Pauvre personnage principal qui ne sait pas vraiment ce qui l'attend dans ce monde du futur, j'en frémis d'effroi pour lui. "Revoir Josépha" ? Plutôt adieu, Josépha, la crinoline ne sied guère à notre temps d'enfers mécaniques et virtuels... Encore bravo pour cette belle ballade. |