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plumette
14/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai de la sympathie pour ce Bernard solitaire, un artiste qui a une conscience politique et suit son sillon, indifférent à l'opinion que les autres ont de lui.
Et en plus, il aime son chien et lui dédie sa première oeuvre. j'ai été intéressé de bout en bout par cette tranche de vie bien écrite, qui donne vie à ce "sans grade" sur fond de crise des subprimes. Lorsque Bernard se fait virer, sa colère ne dure pas bien longtemps, c'est eut-être une chance pour lui, du moins je le lui souhaite! Merci pour cette lecture Plumette |
Perle-Hingaud
23/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai bien aimé cette nouvelle, elle suit un fil net et le personnage a une vraie profondeur, très humaine. L'écriture est agréable. J'ai apprécié aussi le scenario, le fait de rester dans le réalisme (j'avais anticipé avec le début une histoire plus excessive, une explosion vengeresse avec les conteneurs). C'est ce qui me plait dans ce style de nouvelle: la vie, telle qu'elle est souvent. Bravo !
Le bémol: le passage sur l'enfance, dont je n'ai en fait pas compris l'intérêt dans le texte. |
hersen
23/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Comment dire ?
Que tout y est ou presque, et que je retrouve ce que j'aime chez cet auteur : de l'humain. Sinon rien, merci. Bernard,, un peu border line en ce sens qu'on le prend pour un Berzouille parce qu'il n'est pas dans le même schéma. Un homme solitaire, sans doute parce qu'il a eu à régler certains litiges entre la vie et lui, de ces choses qui marquent. j'ai vraiment aimé la narration, explicite mais sans balancer du plomb. Par contre, du coup bravo à l'auteur, je n'ai rien vu venir en ce qui concerne le ruissellement. joli clin d'oeil rétrospectif que ces containers "tombés du camion", c'est le cas de le dire; j'ai aussi aimé que Bernard ne se rebiffe pas quand il est viré. Pas de gros scénar pour accrocher, non, juste un mec devant son patron. Qui se la ferme. Du réalisme. réaliste au point de savoir que l'argent remonte mieux qu'il ne descend. Merci pour cette nouvelle; hersen |
toc-art
7/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour macaron,
j'ai beaucoup aimé le portrait de ce personnage, parce que je l'ai trouvé très humain. Bien sûr, on a droit à une critique politique du système capitaliste mais Bernard n'est pas non plus un foudre de guerre qui aurait tout donné à son entreprise et qu'on aurait malgré tout sacrifié sur l'autel du profit. C'est ce caractère nuancé que j'ai aimé. J'ai une réserve sur l'évocation des raisons de son célibat, je trouve que ça n'était pas nécessaire et que ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Mais ce que j'ai préféré, je crois, c'est le style très différent de certains de tes textes. Quand je compare l'écriture de ta nouvelle "cinq mille francs" qui vraiment ne m'avait pas convaincu et ce texte-ci, je dis bravo parce que pour moi, on est à des milliers de kilomètres et c'est tant mieux ! Bravo donc ! PS : j'ai un doute sur l'orthographe de deux passages : Certain ne se gêne pas, emmène de préférence un conteneur neuf pour le côté esthétique. : j'aurais mis certains au pluriel et accordé les verbes. Nous ne sommes pas regardant : regardant est ici un adjectif, j'accorderais donc au sujet. |
Anonyme
7/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
votre récit est agréable à lire, l'écriture glisse comme des patins à roulettes (bien graissés) le personnage Bernard est atypique, un peu borderline, je le verrai bien bénévole à Emmaüs à ses temps libres par contre je trouve l'intrigue pas très originale, ou disons plutôt conventionnelle: entreprise, les temps sont durs, restructuration, licenciements.... l'histoire manque, à mon avis, de poivre, et même de sel. Une pincée de chaque. D'une surprise, d'un peu d'imaginaire, d'une fin qui décoiffe... |
in-flight
7/5/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Le texte démarre par "C’est un drôle de type Bernard Ciskowiak"... Mais à la fin du texte, je ne vois pas en quoi il est un drôle de type: Parce qu'il n'a pas d'enfant? Parce qu'il fait de la sculpture? Parce qu'il écoute des débats politiques?
Tout ça pour vous dire que je m'attendais à plus affriolant en termes de personnalité du narrateur. Sur le fond, le parallèle entre les conteneurs et la théorie du ruissellement est bien vu: quand Bernard a des conteneurs, l'eau coule comme l'argent coule; quand il se fait attrapé par la hiérarchie, il ne peut plu récupérer le fluide, et le flouze lui échappe. Les conteneurs vides remplissaient sa vie. L'écriture ne m'a pas convaincu et j'ai trouvé les personnages qui entourent le narrateur "fantomatiques". J'ai l'impression que vous en mettez trop dans la nouvelle (le CE, les sculptures, leveraged buy-out, la crise...) A la limite, expliquer le LBO à travers cette histoire aurait suffi puisque l'idée est d'élaborer une critique du système capitaliste. Au passage, les surnoms sont vraiment limite: "Berzouze" parce qu'il est artiste? Quel rapport? Marley, un rasta fan de reggae... Ricky... Bon, c'est pas très grave. Alors, je tente une interprétation concernant l'histoire du père de Bernard: Son père est tombé du toit et lui fait un commerce de conteneurs qui permettent de récupérer l'eau tombée du toit. Je rentre pas dans le Freudisme de comptoir, mais y'a une piste à creuser? ;) |
Robot
8/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai apprécié que ce texte nous propose un cheminement linéaire, que l'histoire se déroule dans une logique temporelle sans digression. L'écriture presque toujours fluide, la composition des chapitres donne une lecture claire. Je ne cherche pas de sens caché. Pourquoi faudrait-il toujours qu'un récit soit supposé contenir plus qu'il n'expose. Pourquoi ne pourrait-on pas "simplement raconter une histoire"
Le milieu du travail est bien posé, avec ses contradictions, ses chicanes, ses incompréhensions. J'ai aimé ce personnage à qui on ne la fait pas, qui sait que ce qu'on lui raconte n'a qu'un but, lui faire accepter une société qui aide les possédants à posséder encore plus. D'autres se soumettront, d'autres essayeront de résister. Bernard choisi de se consacrer à l'artisanat, à l'art, pour produire une œuvre dont il connaît mentalement l'accomplissement: "Ce sera un monstre, le monstre ultra-libéral. Il aura, c’est inévitable, un gros ventre, une panse énorme, mais également de gros yeux, grand ouverts, avides. Les yeux aussi gros que le ventre, c’est cela même, les yeux aussi gros que le ventre." Excellente conclusion. |
Anonyme
8/5/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Je n'ai pas été convaincu plus que ça par la critique du système libéral que j'ai trouvé un peu superficiel et expéditif. Vous ressassez des choses connues sans parvenir à leur donner un caractère original, les dialogues s'y rapportant me semblent creux et étrangement dénués d'émotion. J'aurais aimé une analyse plus féroce et détaillée des logiques de profit qui conduisent à briser l'être humain. En résumé, tout ceci me parait bien trop commun.
Quant au personnage qui trimballe une histoire personnelle incongrue dans le contexte, j'y crois à moitié. En fait je vous entends derrière lui, paravent qui ne sert qu'à exprimer vos opinions. Si le personnage ne peut masquer suffisamment l'auteur, c'est à mon sens qu'il manque de personnalité, d'épaisseur. Les petites piques sur l'économie de marché que vous distillez ici et là à travers ses pensées ne lui correspondent pas toujours, on sent que ça fait pièces rapportées. Le texte est sympathique, plutôt bien écrit, mais pas assez minutieux à mon goût. Cependant ne vous formalisez pas, je suis un lecteur extrêmement exigeant et difficile. |
Eva-Naissante
8/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Macaron,
J'ai apprécié la qualité de votre écriture, ainsi que la construction de ce récit. Le rythme est bon, le personnage principal est intéressant et attachant. Le lien entre l'activité de Bernard et la théorie économique est bien vu et traité avec soin. Pour ceux qui l'ont vécu de plein fouet, qui le vivent et ressentent dans leur chair la violence d'un monde dans lequel la majorité des richesses est détenue par une minorité de personnes, cet état de fait, cet évènement (crise des subprimes), indigne, révolte... Je le comprends en vous lisant, mais je n'arrive pas à le ressentir (il me manque, je crois - et ce n'est qu'un sentiment, un peu plus d'intensité...), ce qui aurait emporté complétement ma conviction, Merci pour cette lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Eva- |
GillesP
10/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien aimé le parallèle entre la théorie du ruissellement et la petite activité illégale de Bernard. La fin est bien vue aussi, avec l'idée de représenter une allégorie monstrueuse du libéralisme.
Mais deux petites choses m'ont gêné: d'abord je trouve qu'à certains moments, vous expliquez trop, alors que le lecteur est capable de voir tout seul ce qui se joue. Les jugements de valeur sur le capitalisme sont en trop, pour moi, par exemple. L'histoire se suffit à elle même, pas besoin d'en rajouter. Ensuite, le lien entre la crise des subprime et la théorie du ruissellement ne tient pas, à mon avis, sur le plan temporel. La crise évoquée situe l'action autour de 2008, tandis que la théorie du ruissellement évoque l'époque Macron. Mais peut-être que d'autres en ont déjà parlé avant, j'avoue que je n'ai pas vérifié. Au plaisir de vous relire. |
BlaseSaintLuc
10/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Ce texte, on le lit jusqu'au bout, on s'attend à quelque chose (c’est un drôle de type Bernard Ciskowiak) et bien non, il n'est pas très drôle, ni original, mais justement, le texte est politique et bernard fait parti de ces sans-grades malmenés, que dis-je broyer par la crise. Je trouve que ça ressemble aux films réalistes, intimistes, qui parle du quotidien, sauf que souvent, ces films sont ennuyeux, le texte ne l'est pas. Alors ? Le ruissellement, c'est une bonne accroche l'écho avec le petit trafic de conteneur d'eau de pluie. Ciskowiak est un antihéros en somme, ni en révolte, ni engagé, ni très honnête, solitaire, il découvre que ce sont toujours les classes moyennes qui trinquent. Non, il ne le découvre pas, il la toujours sue, il a cette lucidité, ce regard désabusé sur l'existence qui le rend attachant.
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Donaldo75
19/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour macaron,
A la lecture de cette nouvelle, j'ai eu de la tendresse pour ce personnage atypique, décalé dans un monde d'autruches. Le contexte social et politique amplifie ce décalage. Les analyses de Bernard sont assez justes, et sa révolte également, même s'il participe finalement au système avec son petit trafic. Le style est très adapté. Merci du partage. Donaldo |
Anonyme
14/12/2018
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Bonjour, Macaron,
Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas mis les pieds sur Oniris et puisque j'y ai un mis un orteil pour y écrire un peu trop dans un fil de discussion, je me suis dit qu'il me fallait payer l'encre. Tant qu'à payer, autant le faire de manière agréable, me suis-je dit, et je me suis souvenu que j'avais beaucoup aimé plusieurs de vos textes. Le hasard a voulu que le sujet de celui-ci soit finalement à peu près le même que celui qui m'a fait dépenser de l'encre, et la boucle est bouclée. Sans que le style, d'un point de vue purement littéraire, soit tout à fait identique à ce que j'avais déjà lu de vous, je retrouve le même style de narration, se mettant à l'écart du grand spectacle, plongeant plutôt au profond de l'humain pour restituer la vision qu'il en a, davantage en termes de ressentis que d'études techniques même si celles-ci sont évoquées. Le passage sur l'enfance de Bernard, peut-être dispensable d'un point de vue technique, ne l'est pas du point de vue humain. Ce que j'apprécie particulièrement, dans ce texte, c'est que vous avez placé Bernard dans un contexte modeste, mais pas non plus totalement miséreux, qu'il ne porte pas le poids du monde de manière écrasante pour faire aboutir l'histoire à quelque fin dramatique, mais qu'au contraire, Bernard a un certain sens de la débrouillardise qui lui permettra sans doute de poursuivre sa route. Ce que j'apprécie beaucoup, c'est que le texte ne se focalise pas sur l'aspect rémunération ou pouvoir d'achat, mais qu'il explore toutes les contraintes et bêtises (par exemple : les évalutations bidon) pouvant peser sur l'existence et rendre un individu solitaire et cherchant dans l'art le moyen de s'en extraire puisqu'il ne peut pas s'en extraire autrement. |
cherbiacuespe
24/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'avais mis cette nouvelle de côté depuis longtemps. Ravis de l'avoir enfin lu. Une histoire intéressante à se mettre sous le coude et qui doit faire réfléchir sur l'organisation sociale en général et l'économie en particulier. C'est bien écrit, ne lasse pas et on a envie d'arriver au bout pour savoir. Si le texte ne s'étend pas en grandes théories sur ce trop fameux ruissellement, tant mieux! On peut donc y réfléchir sans passer par la case débat sur le texte lui-même.
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