|
|
Anonyme
22/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Je ne comprends pas trop pourquoi le commerce serait parti à vau-l'eau sans véritable raison. Les clients étaient habitués à voir Véro dans la boutique, qu'elle passe de charcutière à bouchère pose-t-il vraiment problème ? Si encore Jérémy avait une spécialité bouchère ébouriffante, un coup de main unique qui lui permet de délivrer des morceaux particuliers (quoique j'aie du mal à imaginer quoi), et qu'il n'ait pas su transmettre ce coup de main à sa femme... ou alors s'il y avait déjà une concurrence féroce dans le quartier, ou alors qu'une nouvelle boucherie-charcuterie ouvre pile à ce moment... Mais là, je ne suis pas convaincue.
C'est très curieux, pour moi le texte s'arrête à – Vous avez de très jolis seins ! c'est-à-dire en plein milieu de l'histoire, puisqu'il est suggéré mais absolument pas accompli que Véro va plutôt apprécier les privautés de l'incendiaire, puis plus tard, qui sait ? comploter avec lui pour assassiner son mari. Moi qui aime les fins ouvertes, je suis servie. La vôtre est béante ! Au point que je soupçonne un problème technique. En l'état, j'ai du mal à dire si j'aime ou pas votre texte. La fin est quand même trop abrupte, et j'ai du mal avec le cœur de l'intrigue, la boutique qui périclite aussi facilement. |
Bidis
23/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Une chute bizarre pour un texte qui se traîne un peu et dont les personnages ne sont guère sympathiques. Je ne suis pas fan de cette histoire. Mais elle se laisse lire.
Quelques lourdeurs dans l'écriture, comme « la mesquinerie leur ressort de leurs visages secs et anguleux par leur allure fantomatique de pauvres gens, ahuris. Je leur fait une risette, et puis dans leur dos une grimace. » : 5 fois « leur » dans deux petites phrases. Et je n'ai pas compris : « J’entends encore Jérémy approuver, vous avez raison monsieur Léonard, qu’elle nous en débarrasse. » Se débarrasser de quoi ? |
Mistinguette
24/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un récit rondement mené, j’aime beaucoup !
Une histoire qui m’interpelle car, comme la narratrice, je suis fille de boucher. L’ambiance d’une boucherie est très bien restituée sauf, peut-être, les odeurs du sang figé que, perso, je ne trouve pas si fortes que ça. Par contre, l’atmosphère d’une froideur carnée est vraiment particulière, ça oui. « - Un steak d’accord, une côte de porc… - Au couteau puis la feuille, un p’tit coup sec. » C’est tout à fait ça ! L’auteur connait son sujet. J’ai ressenti de l’empathie pour Véro, de la tendresse. Je ne sais pas si c’est l’intention de l’auteur, mais, à la fin, je me la suis imaginée se rapprochant de M. Léonard ; pas que physiquement, sentimentalement aussi. « la mesquinerie leur ressort de leurs visages… » à mon avis le « leur » devant ressort est de trop « j’ai l’expérience de côtoyer un vrai boucher… » cette partie de phrase est peut-être correcte mais je trouve que ça sonne bizarre. Un grand MERCI pour cette lecture. |
Asrya
25/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
A nouveau, pas convaincu que le thème " l'enfer, c'est les autres" soit réellement respecté... un peu tiré par les cheveux à mon sens.
Enfin... J'aimerais qu'une femme ait écrit ce texte ; cela changerait. D'après les règles du concours, votre personnage étant une femme, vous êtes un homme, et dans ce cas, l'écriture masculine est trop présente pour moi. J'aurais imaginé plus de subtilité dans le phrasé (bien que j'admette qu'une femme puisse écrire ce genre de choses ; et que bon nombre d'entre elles feraient bien de s'y mettre...) Au delà de ces détails par rapport aux règles du concours, j'ai trouvé l'histoire sympathique, bon, pas folichonne mais qui restait agréable à lire malgré tout ! J'aime assez la chute ; bien qu'on se doute petit à petit que votre personnage cherche à émanciper sa sexualité. Pour le coup de l'incendie par contre... bon... pour 10 000 euros... je ne suis pas sûr que quelqu'un prenne ce risque ! Je ne le prendrais pas en tout cas ! Encore moins pour 5000 euros et une paire de seins (aussi jolie soit-elle !) De bonnes choses dans cette nouvelle, je trouve qu'elle est à la limite d'entrer dans ce à quoi je m'attendais pour le concours ; elle reste plaisante malgré tout. Merci pour cette lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Acratopege
27/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Une nouvelle charcutière qui se lit sans déplaisir. Le climat morose des petits commerces en perdition est bien rendu dans un style sans élégance et parfois maladroit qui convient bien à la personnalité de la narratrice. J'ai bien aimé le parallèle entre la manipulation de la viande et la manipulation des corps dans les passages d'érotisme charcutier. L'épisode de l'incendie tombe un peu comme un cheveu gras dans le bouillon, mais la chute finale est assez jouissive.
Si l'histoire ne m'a pas emballé, je crois que c'est parce qu'elle hésite entre le réalisme et la caricature. Trop de gras dans le style, ou alors pas assez. Merci pour cette lecture nourrissante. |
vb
22/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Voilà une nouvelle dont j'aurais aimé dire que je l'aimais beaucoup. Une belle histoire sordide à souhait avec du sentiment. Exactement ce qu'il me faut. Du vrai Chabrol.
Malheureusement, je lui ai trouvé trop de fautes techniques pour pouvoir lui donner une meilleure note. Franchement, j'aimerais la relire lorsque l'auteur l'aura retravaillée. Au global, j'aurais aimé une nouvelle un peu plus longue. La fin m'a semblé baclée. J'aurais aimé plus en savoir sur la relation entre la narratrice et M. Léonard. Qu'en pense le mari? Voici donc une liste de remarques (en vrac) : 1) "tolèrent guère" : le "guère" ne colle pas au ton. 2) "puis la feuille" : je n'ai pas compris (mais ne suis pas boucher) 3) "Jean est l'ami de Jérémy" : Qui est Jérémy? On comprend que c'est le mari, mais ce n'est pas clair. 4) "Il veut... détails" J'ai bien aimé cette phrase qui sert d'élision du dialogue. 5) "ahuris" Si ce sont les gens qui sont ahuris, il ne faut pas de virgule. Si ahuris se rapporte à "ils", je les aurait mis plus avant. 6) "votre robe..." Je n'ai pas compris tout de suite qu'il s'agissait d'une réplique. "montre[r] les ingrats bourrelets" me semble irréaliste de la part de cette cliente. 7) "quand le client ... stresse" devrait être placé entre virgules avant "les yeux". Sinon on pense que ses yeux sont toujours injectés de sang. 8) Le mot charcutière se répète dans deux phrases d'affilées. 9) "le sac d'os à chasser définitivement" Je n'ai pas compris. 10) "trace rouge" je n'ai pas compris 11) "blanche de brune" construction étrange 12) "Graal" Image un peu bancale. 13) "Jean me plaît" Qui est Jean? On avait oublié ce personnage secondaire. 14) "Je suis chez lui" Qui est lui? Monsieur Léonard? Si oui on l'apprend trop tard. 14bis) "si superbe un jour il y eut" J'ai bien aimé. 15) "Je l'ai rencontré" qui est "l"? Même remarque. 16) "elle nous en débarasse" Qui est elle? Lepen? Qui est en? Les réfugiés? Pas clair! Si ma réponse est juste, dans dix ans, personne ne pourra plus y répondre. 17) "le premier sur la liste" étrange. Je n'ai pas compris. 18) "mon 06" Je n'ai pas compris 19) "légère odeur" légère affaiblit le propos et peut être supprimé. |
Jean-Claude
22/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour
Cette nouvelle se laisse manger, mais la sauce, un peu lourde, est trop masculine. Le découpage, au hachoir, de la partie 2 mériterait d'être repris (placement des "***"...). La difficulté est que la déchéance n'a pas un goût convaincant. Et Jean est un amuse-bouche secondaire vite évacué. La partie "contrat" ne s'incarne pas vraiment dans l'histoire et est peu crédible. La chute aurait été plus saignante si Véro en était arrivée toute seule à flamber la boutique. Bonne continuation |
trevorReznik
22/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai trouvé le personnage de monsieur Léonard et sa proposition un peu hors-sujet, comme s'il emmenait l'histoire principale vers une conclusion qui n'était pas la sienne.
Autre petit bémol, certaines tournures de phrases m'ont semblé un peu bancales (ex. : "j'ai tenu la caisse un peu, c'était la place attitrée de ma mère, j'ai tout naturellement pris les activités concernant la charcuterie." C'est peut-être juste l'histoire d'un mot ou d'une ponctuation à changer, mais j'ai du mal avec la formulation). Par contre, J'ai vraiment bien aimé la description de l'ambiance de la boucherie et le raisonnement de cette jeune bouchère : j'ai trouvé ça, d'une part très crédible, et d'autre part très cinématographique. On visualise très facilement l'ambiance et les couleurs, grises avec des pointes de rouge -forcément-, de certains passages. Le parallèle entre la chair et la viande ajoute encore au côté un peu glauque de l'ensemble. Bon texte. |
hersen
22/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un aspect que j'aime bien dans cette nouvelle est que c'est sans complaisance; je crois que ce n'est pas facile d'embarquer ainsi le lecteur dans la boucherie, où, je dois le dire, je ne me sens pas si à l'aise au milieu de toute cette barbaque. Cela donne un fond si réaliste à la nouvelle qu'ensuite les personnages n'ont plus qu'à évoluer, un peu dans la crudité de ce qui fait la vie.
le coup monté à la fin, par contre, casse un peu ce qui avait si bien été monté, c'est trop loin du réalisme de la boucherie. Je suis de plus interrogative, Léonard étant décrit comme un vieux vicieux (mais qui aime les seins de Véro, contrairement à son mari qui ne s'intéressait qu'au bas...). J'espère que le renouvellement s'est avéré positif pour elle ! |
Anonyme
22/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Pourquoi j'adore cette nouvelle,
et pourquoi je ne l'aime pas; Chaque histoire a un but différent et chaque lecteur, ses propres critères, qui feront qu'il aimera, ou non, ce qu'il lit. Moi ce que je recherche quand j'ouvre un bouquin, c'est avant tout une ambiance, une atmosphère et on peut dire que la, j'ai été servi en lisant ta nouvelle. Tout le long de la lecture, on ressent cet espèce de malaise indescriptible, on suit véronique dans sa routine, et plus on avance dans l'histoire, plus le malaise devient palpable, on ressent du dégout aussi, vis a vis de son mari, Jérémy pourtant, ce n'est pas du tout trop lourd, c'est juste réaliste, poignant. là ou sa se complique maintenant; certaines tournures de phrases que tu utilise et qui manquent cruellement de soin, elles nous font sortir un peu de l'histoire. certaines situations manquent de crédibilité aussi et surtout la fin avec monsieur léonard. Sa vient brusquement, c'est mal amené, trop même. aussi, j'ai trouvé que ce n’étais pas une fin. alors on a beau dire; oui les fins ouvertes, c'est génial, mais la j'ai juste eu l'impression qu'on me coupait pendant ma lecture et c’était frustrant. Bref mise a part sa sinon, très bon travail, continue comme sa, il ne te manque vraiment pas grand chose. plum-o-meter: "biiip... biiip": 7 sur 10 sorry pour le pavé, love y'all, plumo |
plumette
24/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
cette nouvelle a des atouts.
Le cadre de la boucherie en est un. Je trouve que l'ambiance du commerce de proximité est bien rendue, en particulier lorsque le premier client apparait. Ce monsieur Michaud devenu bavard par curiosité malsaine au sujet de l'accident! J'ai aussi bien aimé le regard que Véro porte sur elle-même, ses rondeurs et ses seins, ses pensées érotiques. Une atmosphère donc. Côté concours: une narratrice, donc un auteur. Pour moi, cela se sent dans la forme. Je reconnais que c'est très subjectif mais j'ai tiqué à "petit enfoiré" et petit saloupiot" comme si l'auteur avait juste rajouté "petit" pour mettre un peu de féminité dans sa plume! De même, je me dis qu'une grosse charcutière qui a de jolis petits seins, c'est assez curieux sur le plan anatomique; elle peut bien sur avoir de petits seins! mais si elle est forte et grasse, cela affecte aussi sa poitrine car il y a aussi du gras dans les seins... dernière chose; " rouge, les yeux injectés de sang" cette image évoque immédiatement pour moi un ou une alcoolique. Côté thème, je ne ressens pas spécialement " l'enfer c'est les autres" Je crois que le thème du renouvellement peut convenir à cette nouvelle. Sur la forme, la nouvelle se lit agréablement mais n'est pas exempte de maladresses. La phrase sur les Michaud me parait à revoir. Le terme "rédhibitoire" au sujet de son embonpoint me parait inadapté ici car jérémy a été séduit aussi par les formes charcutières. j'ai aussi été un peu étonnée que véro se livre comme elle le fait à une auto analyse sur l'absence de maternité? Cela m'a paru un peu déplacé par rapport à la tonalité générale de la nouvelle. Maintenant l'histoire: le point de départ qui permet de déclencher l'histoire, c'est l'accident de Jérémy. Soit! mais, désolée, je n"arrive pas du tout à faire le lien entre cet accident et la quasi faillite de la boucherie. L'idée de la faillite qui conduit à l'incendie volontaire du magasin est bonne mais il manque un maillon crédible. Quant à la fin, je l'aime bien. Véro va se livrer à Monsieur Léonard comme si elle allait résignée à l'abattoir et puis... peut-être va-t-elle trouver son compte dans ce "sacrifice"! A vous relire sûrement Plumette |
Thimul
25/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Pas convaincu par cette nouvelle.
Un magasin qui périclite on ne sait pas trop pourquoi. Un certain Léonard qui débarque comme un cheveux sur la soupe. Par contre d'autres aspects laissés de côté comme le personnage Jean qu'on aurait bien aimé plus écartelé entre son désir et son amitié. Peut être que mon végétarisme influe sur le peu d'enthousiasme que le texte à susciter chez moi. |
aldenor
30/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
L’idée de départ est originale et amusante. Une femme occupant, par un concours de circonstances, un job typiquement masculin. Pas de sexisme pourtant : si la bouchère échoue en fin de compte, ce n’est pas par manque de capacités, mais en raison des préjugés de la société.
A mon sens il fallait s’en tenir à ce thème. Au lieu de quoi la trame s’égare un peu dans des embrouilles sentimentales. L’écriture est fluide et parfois recherchée. « La grimace, c’est un sourire qui dit non. », fine formule ! |