Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Sentimental/Romanesque
Maëlle : Mais attendre
 Publié le 06/03/07  -  31 commentaires  -  3913 caractères  -  100 lectures    Autres textes du même auteur

Je cherche. Cet homme qui m'apostrophe violemment, maintenant j'en suis sûre, m'est un parfait inconnu.


Mais attendre



- Nathalie tu ne peux pas faire ça. Tu n'as pas le droit !


Je cherche. Cet homme qui m'apostrophe violemment, maintenant j'en suis sûre, m'est un parfait inconnu.


- Tu ne peux pas me quitter comme ça Nathalie. Ce n'est pas possible tu ne peux pas Nathalie. Regarde-moi, au moins ! Explique-moi !


Il parle comme on respire après une longue course. Il parle fort, aussi, avec des râles et des sanglots, des fêlures, des cassures, des béances.

Autour de nous le bruit continue. Les cuillères cliquettent contre les tasses. Les chaises grincent et grimacent. Le percolateur chante...


- Nathalie regarde-moi. Regarde-moi Nathalie. On ne raye pas des mois d’amour comme ça Nathalie. On ne peut pas Nathalie.


De lui je n'entends rien. Pas de chaussure qui couine, pas de jean qui bruisse. Pas de tic-tac de montre, non plus. Pas de mouvement, de mains qui cognent, de pieds qui tapent, d'ongles qui rythment.


Il n'est que voix.


- Tu veux que je me mette à genoux, c'est ça, moi à genoux devant toi.


Il est déjà à genoux.


- Trop facile.


J'ai répondu. Une phrase syllabaire, lâchée sans un regard. Deux mots coupants, morts à peine nés.


- Nathalie, je t'aime. Je ne veux pas te perdre.


Elle est là, la faute. Pas dans les mots, bien sûr. Ces mots-là n'ont plus de sens. Mais dans la voix, brusquement ferme, claire, posée. Et calme.


C'est mon tour. Il a fini son air.


Je me lève, et pose deux pièces sur le marbre de la table. Le bruit métallique rappelle celui du fusil que l'on arme.


- Je pense que c'est déjà fait.


Froids, clairs... et flou. Un chef d'œuvre de faux-jeton : clore pour mieux continuer...


Je sors du café. La pluie martèle les stores et les parapluies, glisse sur le pavé, transforme la rue en une vaste timbale.


- Nathalie tu vas être mouillée.


Je hausse les épaules et presse le pas.


- Nathalie ne te fâche pas.

- Je ne suis pas en colère.


Le ton qui dément la parole, et le sourire sarcastique.


- Je... Je...


Je le regarde. Il tressaute, hoquette, bat des ailes comme un poisson sans air.

Et soudain ce silence, là, indescriptible, étouffant, sucré comme un brouillard de discothèque. Une masse ouatée de silence à l'odeur de barbapapa. Alors mes bras le trouvent, le prennent, l'enserrent, ma bouche chante le ravissement de la sienne, ma peur palpite, et lui psalmodie, comme une berceuse hypnotique, ce prénom que j'adopte puisqu'il n'est pas le mien.


La prudence m’abandonne. Les mots aussi. Tous deux comme enivrés de ces phrases entre nous, ivres d’émotions, sans retenue, sans pensées.


Les nuits sans sommeil ne sont pas blanches.


Le petit matin l’a vu disparaître. Je me suis réveillée engourdie de bien-être, respirant sur mon corps l’odeur de la nuit. Un mot restait, que j’ai lu en buvant mon café...



Toi qui ne t'appelles pas Nathalie,

toi que ces jeux m'ont donné entière et possessive,

toi à qui j'ai tout dit, à qui je ne redirai pas,

toi qui n'es qu'un mirage et un corps si doux à mes caresses,

toi que je veux après t'avoir eue...


Je t'attendrai.


Ce soir, demain, jour après jour, j'irai à ta rencontre là où je t'ai rencontrée. Viendras-tu ?



Bruit de porcelaine contre la table. Un petit coup de langue pour happer la dernière goutte de café au coin de mes lèvres...


Je ne sais pas son nom. Je sais le goût de sa peau, le son de sa voix. Je sais sa douceur et sa brutalité, ses râles. Je sais sur ma peau le dessin de ses lèvres, de ses mains.

J'attends. Je savoure. Je bois ce bonheur, une heure encore, une nuit peut-être. Tout est encore possible. Cette histoire, peut-être est-elle finie, peut-être commence-t-elle.

Je laisse le hasard s'y prendre, tout en rajustant mon maquillage. En regrettant déjà l'ineffable volupté de l'incertitude.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Jeff   
6/3/2007
Pfff... on en sort pas complètement de ce texte. On n'y reste encore longtemps après. On dirait du Musso, du Lévy et aussi du Anna Gavalna... Compliments pour cette aventure incroyable qui devient croyable; incrédule qui devient crédule et reste crédible.
Merci pour cet instant de grace...

   Nono   
6/3/2007
J'avoue j'ai été déboussolé. Je le suis encore, d'ailleurs.
Mais que c'est bon.
Ce texte est comme un labyrinthe. Faut faire confiance ! Et alors, tant qu'on est dedans , on prend plaisir à essayer de comprendre comment l'auteur peut-être aussi tortueux (dans le bon sens du terme).
Je suis sorti du labyrinthe, je ne suis pas du tout sur d'avoir compris tous les méandres, mais je me sens bouddhiste tout d'un coup : le but n'est pas de maitriser, c'est le chemin, le vrai but.
Et quelques belles phrases, quelques belles atmosphères le jalonnaient, ce chemin.

   philippe   
7/3/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
il est de ces récit que l'on ne peut lire que dans certaines conditions.
Ce court texte me rend triste d'une situation similaire (bien que sur un tout autre thème) vécue à l'aurore d'une nuit oniriquement parfaite.
merci Maelle pour cette ecriture à la fois hachée et rythmée, econome de mot et riche de sens

   Anonyme   
13/3/2007
Le jeu de l'amour et du hasard.....Il faut savoir attendre son plaisir.
C'est vraiement époussetouflant.

   Anonyme   
15/3/2007
Une écriture ciselée, concise et claire. Les mots sonnent juste. L'histoire est belle.

   Anonyme   
18/3/2007
Tellement bien écrit dans le choix des mots, de la mise en forme des situations décrites : cela peut résonner comme de l'espoir mais rappelant je ne sais quel reve ou vécu angoissant...

   Sharyann   
24/3/2007
Le style est bon, le ton maintenu jusqu'au bout, et qu'elle facilité pour jouer avec les mots!
Bravo, c'est une nouvelle qui marque.

   Karl   
28/3/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Si vous cherchez un texte dynamique, rythmé, implacable et stylé, allez-y... lisez ! Quelques zones d'ombre dans l'histoire, cette histoire de l'ombre, quelques moments superbes, un grand plaisir à lire ce texte. On en aurait bien repris une part, par gourmandise...

   Pat   
22/4/2007
Originale comme tactique de séduction... Je n'y aurais pas pensé!

L'idée est intéressante. J'avoue toutefois avoir eu besoin d'une deuxième lecture (je lis vite, c'est vrai). J'aime bien ces textes courts (je suis en train de lire microfictions de Régis Jauffret : je vous le recommande).
Pat

   zeutlers   
16/5/2007
Très poetique, très fin. Je ne me retrouve pas dans cette nouvelle, mais elle me berce tout de même... Les mots sont justes... et tranchants! "Trop facile..." ;)

   Anonyme   
8/6/2007
oui, le thème abordé, celui de la rencontre fortuite et de l'ennivrement qui s'ensuit est bien traité. On sort de la lecture de cette courte nouvelle avec une impression de flottement, de suave volupté.
Le vocabulaire est riche, la structure narrative simple et efficace
Bravo!!

   Ama   
8/6/2007
J'aime bien. Je dirais même qu'on insulte un peu le texte en le mettant au niveau de Marc Lévy...
J'aime surtout l'emploi des mots. La sonnorité surtout, des mots et des images.

   Anonyme   
7/8/2007
ce texte est envoutant. Il vous prend, on le lit d'une seule traite. On le relit avec plaisir. cerainement ce que j'ai lu de mieux sur le site

   Togna   
7/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le dernier commentaire me fait découvrir cette nouvelle, courte, mais tellement bien construite sur une idée originale. Tout comme Ama, des images m'ont été suggérées par le bon choix des mots et les phrases précises.

   oxoyoz   
13/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
c'est bon.. comme une poire belle hellène. On lit, on suit, on se perd, on retrouve, on comprend, on sourie, on continue, on apprécie. Très bon rythme, très bon style, j'en reprendrai bien à l'occasion.

   studyvox   
24/8/2007
C'est le premier commentaire que j'ose écrire, après avoir lu cette nouvelle et les commentaires des autres lecteurs. Je partage les remarques sur le style enlevé et j'aime bien l'intrigue autour du prénom qui n'est pas le sien. Par contre, je trouve que le texte est un peu trop court, pour que l'on s'attache au personnage, mais il y aura peut-être une suite, et pourquoi pas, une rencontre moins onirique pour "Nathalie"

   Bidis   
13/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n’aime pas : Les chaises qui grimacent
J’aime tout le reste et particulièrement : « La pluie martèle les stores et les parapluies, glisse sur le pavé, transforme la rue en une vaste timbale ».
Voilà pour l'écriture.
Pour l'intrigue, c'est une petite histoire aigre-douce - parfaite en son genre.

   widjet   
14/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un texte langoureux, un peu lunaire et coquin. Pourquoi un faux prénom ? Une fausse identité ? Une envie de ne pas appartenir totalement à l'autre, de garder son indépendance ? Un désir de maintenir le mystère et donc l'attrait pour éviter la lassitude ? Laisser cette impression de reconquête infinie ? Les interprétations sont ouvertes. tant mieux.

Widjet

   Anonyme   
14/3/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L' histoire d' un adultère, le fantasme d' une femme à qui ne suffit guère un homme connu par coeur. Qui n' aime rien tant qu' être une hors la loi de l' amour, et s' invente un partenaire sans nom, sans rendez-vous. Et qui prend un train sans retour ... C' est fragile et friable. C' est magnifique, elle n' a aucun garde-fou, et risque fort de se planter, mais j' espère pour elle ...
Rien à rajouter sur ton écriture maitrisée. Il y a bien des passages poétiques, des petites perles qui se savourent.

   Anonyme   
27/3/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ben moi j'ai aimé aussi mais j'ai pas compris la même chose que le précédent commentateur. Pour moi, c'est un homme qui s'attache à Nathalie dès la première rencontre et qui ne comprend pas pourquoi ça peut pas durer un peu plus... Bon
j'ai sûrement rien saisi du tout en fait. Mais la description de la rupture est vraiment très réussie, ça se lit sans difficultés.
Vraiment bien.

   Tchoo   
27/3/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ben moi j'ai compris comme notrac, un homme qui s'attache à une femme inconnue dans un café... qui ne s'appelle même pas Nathalie:)
Que c'est bien écrit! J'adhère complètement.

   nico84   
27/3/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ca ne peut pas laisser indifférent, je la garderais en mémoire longtemps car le message est fort, "Nathalie", complexe, avec une vie tourmentée et intéressante.

J'ai dégusté, je me suis questionné, je me questionne ... encore !

Bravo à toi Maélle.

   aldenor   
27/3/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une idée surprenante, mais surtout une écriture forte et inspirée. Oh, je ne vais pas citer les beaux passages, il y’en a tant, seulement le finale que je trouve extra : « L’ineffable volupté de l'incertitude. »
En revanche (Il parait qu’on ne doit pas commencer de phrases par « par contre », je viens de l’apprendre sur oniris), bref, par contre je n’ai pas du tout aimé le mot laissé par le « fou », mais bon ça fait sans doute plus véridique, il n’a pas l’air de la même plume…

   marogne   
21/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
??

Je commencerais par la fin, et le coup de langue... comme quand on prononce Lo Li Ta, trois fois la langue qui vient caresser le palais comme une invitation à la volupté, voilà l'image que ce texte étonnant m'a évoquée. Une comparaison élogieuse donc....

L'histoire m'a surpris bien sur, avec les deux registres complètement opposés, et la découverte à la fin de ce jeu improbable. J'ai du relire pour ne pas m'arréter à une pemière impression mitigée; ce que j'en retire à la fin pourrait se résumer par "ironie" et "poésie".

Une belle écriture, fluide, et une construction qui accroche.

   xuanvincent   
25/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cette nouvelle, joliment écrite, m'a d'abord intriguée puis intéressée.

Dupe ou pas dupe de l'erreur de personne, le personnage masculin ? Peut-être pas, finalement... Mais l'histoire me semble laisser entendre que l'important n'est pas là.

Le moment de bascule, où l'héroïne et narratrice, d'abord observatrice, perd la raison pour entrer dans le jeu de l'inconnu, m'a plu.

Le bonheur s'offre à celui qui sait le cueillir/l'accueillir, c'est en particulier ce que j'ai retenu en lisant cette histoire.

Autre thème, voisin, qui m'a intéressée : le bonheur (d'un amour) naissant, qui ne sait s'il se "poursuivra une heure encore, encore, une nuit peut-être" ou plus encore.

Le fait que l'homme demande à la jeune femme de la regarder, tandis qu'elle le perçoit tout d'abord au travers de sa voix, a attiré mon attention.

Détail : J'ai un peu surprise de lire (même s'il me semble comprendre l'image) "Il n'est que voix" (expression qui m'a rappelé le titre de la nouvelle précédente de Maëlle), peu après avoir lu "De lui, je n'entends rien".

J'ai apprécié la fin (en particulier la dernière phrase), les possibilités qu'elle ouvre au lecteur.

   Menvussa   
13/4/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est bien écrit et très entraînant alors je lis jusqu'au bout. Mais en même temps je me demande ce qu'il arrive réellement, il ne la connaît pas, fait semblant de la connaître, un peu surréaliste comme situation, mais sa façon à elle de réagir ne me semble pas très cohérente, du moins, au début. Après, qu'elle se prenne au jeu, pourquoi pas.

   Anonyme   
1/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une écriture sensuelle, charnelle, pleine ronde. Un texte lancinant, ponctué de cette voix d'homme qui chante Nathalie. Mais de Nathalie... Des mots de chair, ronds comme des notes, un texte très beau qui raconte une façon d'aborder l'amour, le jeu de l'amour.

"Je ne sais pas son nom. Je sais le goût de sa peau, le son de sa voix. Je sais sa douceur et sa brutalité, ses râles. Je sais sur ma peau le dessin de ses lèvres, de ses mains.

J'attends. Je savoure. Je bois ce bonheur, une heure encore, une nuit peut-être. Tout est encore possible. Cette histoire, peut-être est-elle finie, peut-être commence-t-elle.

Je laisse le hasard s'y prendre, tout en rajustant mon maquillage. En regrettant déjà l'ineffable volupté de l'incertitude."

Ensorcelleur. Comme quoi la longueur ou la somme ne fait pas la qualité.

   monlokiana   
14/8/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je n’ai pas aimé ce texte parce qu’il difficile à comprendre. Je me suis pas mal embrouillée à me poser des questions auxquelles le texte ne répond pas. On est trop en dehors de ces personnages. Pourquoi un faux prénom ? On ne sait rien d’autres sur leur relation à part un rendez-vous dans un café et un homme qui supplie « une certaine Nathalie » de ne pas le quitter. Le texte est trop court. C’est un message trop codé que l’auteur transmet. A force de se poser des questions, cela agace à la fin.
Donc, j’aurai aimé que ce texte ait plus de long, explique un peu plus, sort au moins un ou deux mystères permettant d’entrevoir au moins une ou deux explications. C’est trop fermé à mon avis. J’ai lu et je n’ai pas trop bien compris.
Toutefois l’écriture est fluide, c’est bien rythmé et ça se lit facilement.
Donc, un + pour l’écriture.

   Anonyme   
14/8/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Pas convaincu par ce texte. Puisque je suis homme, je m'étonne qu'il faille à cette femme tant de "comédie" pour séduire un homme qui, apparemment, ne demandait qu'à l'être. Ne sommes nous donc plus dans la société où "l'homme propose et la femme dispose" ?
À moins que cette comédie ne soit jouée que pour faire encore plus de mal à ce pauvre type. Ce qui ne serait guère reluisant. Mais il est des femmes comme ça, bien sûr...
Ou alors, je puis n'avoir rien compris. Je suis un lecteur besogneux : il faut tout m'expliquer.
Donc, le fond ne m'a pas beaucoup plu. Mais c'est un goût personnel, naturellement.
Dans la forme, j'ai noté :
- la scène se passe, apparemment, dans un bistrot ou une brasserie, il me parait un peu surprenant que l'homme " parle fort, aussi, avec des râles et des sanglots..." et qu'à côté continuent, comme si de rien n'était, les bruits habituels de ce type de lieu.
- Il y a une virgule inutile, je crois, dans la phrase :"Je me lève, et pose deux pièces..."

   Fortesque   
14/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un style direct et épuré qui sonne juste, un texte sans fioriture parsemé de petites perles métaphoriques. Un bijou, donc, ce récit qui s'égrène avec rythme au fil des phrases et des mots limpides dans une atmosphère sibylline. On se retrouve pris dans un labyrinthe des sentiments où l'auteur s'amuse à entremêler les fils qu'il tend pour mieux nous troubler et nous séduire. Une histoire de couple incertain, d'attraction-répusion, de jeu amoureux qui nous transporte littéralement et dont il reste au final un mystère. Un mystère dont le plaisir est moins de démêler les méandres que de goûter l'hypothétique substance de sa réalité.

   carbona   
29/1/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'apprécie votre écriture, moderne, juste, agréable. En revanche, je suis moins conquise par le fond qui pour moi est trop elliptique. Je ressens comme un creux, un manque de substance.

Merci.


Oniris Copyright © 2007-2023