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Anonyme
24/11/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Chais pas.
Déjà, j'avais deviné à la ligne 4 le coup du canard. Peut-être parce que je suis l'heureuse détentrice d'un canard vibrant qui m'a été offert par... j'en ris encore. Donc l'effet de surprise a été loupé. Ensuite, il y a un truc qui n'a pas collé. On n'épouse pas une fille qu'on trouve vulgaire. Même si elle a une chute de reins à damner un saint. L'ellipse entre l'attrait purement physique et le mariage est un peu trop importante à mon goût. Je n'y ai pas cru. Comme je ne crois pas au mariage à l'église de ces deux personnages, mais ça n'engage que moi. Quant aux cadeaux de mariage anatidisés : rigolo, mais facile. La construction entre les deux périodes de la vie du couple est sympathique. Peut-être aurait-elle gagné à ce qu'il y ait un lien entre chaque passage, qui relie un instant passé à un instant présent. |
Anonyme
25/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Nouvelle amusante et légère qui se laisse lire très aisément.
Le personnage de Judith est intéressant à plus d’un titre, complexe à souhait avec ce mélange de froideur et de sensualité, de gouailles et de réserve. Sa description physique est très visuelle. Les interrogations, les hésitations, les doutes de Paolo sont bien rendus. Malgré le nombre d’alternance présent/flash back, on ne décroche pas. Cela donne même un certain rythme. La confusion des deux canards est très amusante, et donne une certaine profondeur à toute cette légèreté :il faut si peu de chose pour changer le cours d’un destin ! Ecriture plutôt agréable, mais j’ai relevé quelques lourdeurs comme « Le souci, avec Camille, c'est que quand elle dit ce genre de chose » le « c’est que quand » est peu lourd ou comme « c'est le gars qui a fait le dessin qui est dans ma cuisine »… « il me vient à l'idée qu'il s'agisse vraiment d'un compliment » Des répétitions aussi comme : « Camille sait très bien ce que je dois à Mathieu. Je sais aussi que dans la journée » Mais beaucoup de phrases que j’ai appréciées comme : « Mais je n'aime pas le clin d'œil que Camille lui lance. Et je n'aime pas non plus sa façon de me jauger, comme si j'étais un cheval à vendre. » « et me dépêche de remettre mes fichier à jour. Peut-on être coincée et se balader avec un sex-toys dans sa voiture? Probablement pas. » « La nuit est longue. Sous ses allures de forteresse, Judith se révèle une amante à fois sauvage et attentionnée. La nuit est courte. Ma couette nous accueille pour quelques heures de sommeil. » « On se roule une pelle d'anthologie: on leur doit bien ça. » « ce mélange de sensualité sans complexe, de froideur et de pragmatisme est un cocktail détonnant. Je ne pense qu'à elle... » J’apprécie beaucoup cette description de Judith: « Et c'est vrai. J'apprécie énormément le mélange de force et de fragilité …. Un costume de banquière. » Bonne continuation |
caillouq
27/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Texte très vivant, pas un accroc de lecture. Equilibre bien dosé entre dialogues et disdascalies. Je m'attendais à ce que le canard serve de déclencheur pour une crise de couple, et puis non. De temps en temps, ça fait du bien, un texte juste heureux (mais qui réussisse à ne pas sombrer dans la mièvrerie, en particulier en évitant l'écueil d'une description physique de magazine) ! Et on l'aurait bien vu vivre une peu plus longtemps, cette bande de potes. Une suite aux aventures de Judith, Paolo, Camille, Hicham, Justine et les autres ?
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Anonyme
29/11/2010
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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L'histoire ne m'a paru d'aucun intérêt particulier , tenant plutôt de la private joke dévellopée.
Quant au style, il est maladroit, peu crédible. Les dialogues sont complètement surréalistes, on n'y croit pas un instant. Malheureusement, ils constituent trois quart de la nouvelle, et les parties narratives qui les séparent n'apportent pas grand chose de plus au récit. "L'intrigue" traîne, c'est mièvre, ça lasse vite. Je n'ai pas aimé, j'en suis navrée. |
widjet
7/12/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Première tentative humoristique d'un auteur à qui on doit, je le rappelle, des textes aussi probants "La dame de compagnie", "Mais attendre" et le célèbre "Fantôme dans le cerisier".
Maelle a su aborder des genres différents avec une certaine réussite. Néanmoins, je dois avouer que je ne suis pas très client de ce texte là. Il n'est pas désagréable et la construction est sufffisament bien fichue pour que l'on ne se perde pas, mais le ressort comique n'a pas pris sur moi . C'est léger, sympathique mais j'attendais probablement un style moins "passe partout", quelque chose de plus subtil de la part d'une plume d'ordinaire si raffinée. L'auteur en est capable. Ici, Maelle prend le parti d'adopter une forme plus directe, plus "rentre-dedans" (à l'image de son personnage féminin). Il y a de la provocation assumée, une certaine gouaille dans le verbe et le ton. Cela ne m'a pas pleinement convaincu. Le personnage de Judith écrase littéralement celui de Paolo (trop fade, lui, et peu d'humour ou d'esprit pour compenser) qui méritait à coup sûr une personnalité et un traitement plus affirmés (c'est pourquoi je ne le trouve pas crédible dans la scène de sexe). Bref, j'ai lu sans déplaisir, mais je n'ai pas pris mon pied (avec ou sans canard) W |
Anonyme
7/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et bien moi j'ai adoré ! Très bon moment de lecture, j'ai même moi-même été emoustillé par cette jeune femme plutôt bien décrite, tant sur le plan psycho. que physique, et je pense que j'aurais fini comme Paolo sous la couette avec la belle.
L'auteure est une fille, et c'est ce qui me surprend : cette connaissance aboutie de ce qui séduit intrinsèquement un homme, même parfois, voire souvent, non conscientisé, est une preuve d'une grande maîtrise de la matière "humaine". J'ai bien aimé l'humour, discret et efficace, jamais farce ni trop lourd. |
Leo
8/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il ne faut chercher ni profondeur ni philosophie dans cette petite histoire. Juste un clin d'œil à plein de petites choses qui font la vie de tous les jours. Et les fantasmes en font partie.
L'histoire en elle-même est légère, mince même. Mais ce n'est pas ce qui est important et qui me séduit. C'est l'écriture, légère, fluide, parfaitement adapté au propos, empreinte à la fois d'humour et de tendresse pour ces personnages finalement très ordinaires, mais attachants. Même si je retrouve certains des petits tics d'écriture de l'auteur (dont notamment une utilisation de la ponctuation très... personnelle), ça se lit sans effort, d'une traite, avec un petit sourire permanent au coin des lèvres. Oui, j'avais deviné le quiproquo très vite, et c'est tant mieux : je sais où l'auteur veut m'amener, ce qui m'intéresse et qui me plaît, c'est la façon dont elle m'y amène. Et c'est très bien fait, je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Je ne garderai pas un souvenir inoubliable de cette histoire – contrairement à quelques autres récits du même auteur –, mais j'ai passé un excellent moment de lecture, et finalement, c'est quand même ce qui compte. |
Bidis
8/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien apprécié la construction et le style, légers, qui emportent la lecture. Et j'ajouterais : qualité professionnelle, auteur chevronné.
Pourtant, ce texte me donne finalement envie de dire : "Tout ça pour ça ?". Comme un groupe de gens sympathiques, qu'on regarde de loin et c'est plaisant mais dont la conversation, quand on se rapproche pour l'écouter plus distinctement, semble vide et inintéressante... Donc, pour moi, entre "exceptionnel" et "faible". |
arnotikka
8/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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Ce n'est pas un sujet qui me passionne mais je m'y suis laissé prendre. C'est bien construit. Un peu terre à terre parfois, histoire de goût, j'aime l'imaginaire. Bonne continuation.
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wancyrs
8/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le fil narratif de ce texte est assez audacieux. D'aucuns peuvent le trouver merveilleux, mais d'autres ennuyeux ; l'atout d'un style pareil doit résider dans le phrasé et la capacité à fluidifier le récit. Ici, le pari n'est pas tenu. certes la trouvaille est originale, mais l'expression est difficile ; ces phrases jonchés de virgules perturbent le beat de la lecture, et le vocabulaire, à certains endroits, n'aide pas à traduire fidèlement l'émotion des acteurs. Je prendrais pour exemple :
"Je regarde Judith, interrogateur. " "interrogateur" me donne l'impression d'un inspecteur devant un criminel. j'aurais préféré "inquisiteur", ou même le plus facile aurait été de retourner le style, car dans cette phrase, il est lourd. Autre chose, le dialogue patauge ; j'ai eu comme l'impression de tourner en rond. Heureusement que les scènes d'ébats viennent adoucir le récit. J'ai relevé cette expression : "Je te sers en punch ?"... "servir en punch" elle est nouvelle pour moi, j'aimerai qu'on me l'explique, ou bien est-ce un lapsus calami, que l'auteur voulais dire : "servir un punch" , et que l'erreur s'est glissée en écrivant ? auquel cas cette phrase se justifierais bien :"Camille nous plante autour du bol de punch..." Belle tentative. Wan |
Anonyme
11/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai adoré le côté un peu décalé de ce texte.
Par contre il y avait des tentatives d'humour un peu ratées ... Et puis l'histoire n'était pas toujours très bien structuré. Parfois ça traîne tout de même un peu sur la longueur. Et puis, même si c'est fort sympathique, l'histoire fait un peu penser aux intrigues des films français sur "l'amour/le mariage/les amis". Donc pour moi un récit "sympathique" mais sans plus, et qui ne semble pas correspondre à son auteur ... |
marogne
27/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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D'abord j'avoue ne pas avoir compris l'image érotique que peut représenter un canard, cela a donc du me priver d'une grande part du plaisir de lire cette histoire. (je reconnais qu'il y a quelques indices, mais ce n'est pas pareil...).
J'ai été un peu désorienté entre les différentes époques, n'arrivant pas vraiment à savoir dans quel niveau de détail in-fine, il narre cette veille de mariage l'histoire sujet de la nouvelle. Je n'ai pas vraiment compris, compte-tenu de tout ce que le héros dit de sa première rencontre, comment cette histoire de "canard" peut le conduire au mariage, sex-friend peu-être, mais plus? Sachant d'autant plus qu'elle n'a pas perdu de sa vulgarité au vu de la fin de la nouvelle. |