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cherbiacuespe
14/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Longtemps on se croirait dans un film destiné aux touristes aventureux, ces trucs pour appâter le client friand de découvertes inédites, inhabituelles. Et ça fonctionnerait à merveille car, si on ne se souvient pas être dans un récit d'horreur/épouvante, on plonge la tête la première dans le monde improbable de cette Islande féerique. Bien écrit, le style se prêterait tout à fait à l'oubli total du sujet. Et puis patatras! Nous y arrivons à ce passage d'horreur. Il est juste dommage que l'on s'y attende fatalement, tôt ou tard, à cause du thème choisi qui neutralise malheureusement l'effet surprise qui va si bien à ce type d'histoire.
Cherbi Acuéspè En EL |
Vilmon
24/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour, un très long et intéressant descriptif touristique de l’Islande (dont j’ai visité et beaucoup apprécié y lire ici la description des paysages). Une petite intrigue à la toute fin avec un revirement subit un peu difficile pour le lecteur un peu bercé de descriptif d’un guide touristique. Selon ce que j’avais compris, les trolls sont des êtres difformes, gigantesques, qui se nourrissent de chaire humaine et se pétrifient en pierre au soleil. D’où plusieurs formations rocheuses en Islande sont perçues comme des trolls pétrifiés. J’ai plutôt décroché pour la conclusion du texte et je l’ai trouvé déséquilibré entre descriptif touristique et récit. J’ai assez apprécié et j’ai trouvé le texte bien rédigé.
Vilmon en EL |
Cox
29/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour !
Un texte qui a des éléments intéressants et qui montre une capacité à planter une ambiance bien foutue… Mais qui n’est pas sans sa part de maladresses. Si j’ai bien aimé l’histoire, je me permets de commencer par quelque critiques de forme, pour mentionner des choix qui desservent vraiment ce texte. Le problème principal pour moi c'est que le texte se divise en deux parties. La deuxième (commençons par la fin, c’est un bon début) travaille une ambiance fantastique et inquiétante que je trouve réussie, et qui fait tout l’intérêt de la nouvelle à mes yeux. La première partie, en revanche, se résume à une longue brochure touristique que j’ai trouvée, en toute franchise, assez ratée voire caricaturale. Il m’a fallu m’accrocher pour ne pas perdre complétement mon intérêt en cours de route, mais je ne regrette finalement pas d’être allé jusqu’au bout. Il y a plusieurs raisons qui ont affaibli mon intérêt pour le carnet de voyage qui ouvre le texte. D’une part, je trouve que les personnages ont cette attitude crispante de bobo qui voyage en disant « attention, nous on n’est pas comme tous ces cons de touristes, on est différents, on veut du vrai, de l’authentique ». Le vrai et l’authentique, ça ne se trouve pas en deux semaines de randonnées, et j’ai trouvé cet aspect assez mal rendu. D’autant plus qu’ils se comportent tout à fait comme des touristes bêlants, sans vraie curiosité ou respect apparents pour la culture locale : - Leur guide a le bon sens d’ignorer royalement leurs demandes d’originalité en leur servant de la grosse attraction touristique très prisée et populaire (Dettifoss, Myvatn…) - Ils dévisagent leur guide comme des merlans, « paralysés de surprise » pour quelques tatouages traditionnels. Ils ne cherchent pas à comprendre (« Le couple ne creusa pas un sujet qui lui échappait »). C’est un net hiatus avec leur intention affichée de connaître une Islande authentique : les croyances ne sont pas un tabou, et quelqu’un qui a de l’intérêt pour la culture locale devrait être beaucoup plus curieux (et respectueux). - Aucune curiosité non plus à la mention des « derniers », quand ils arrivent dans le village des trolls. Ça devrait soulever des questions. Encore une fois, ça ne colle pas : dans les faits on a bien à faire à du touriste primaire qui est juste là pour voir des jolis Fjords et qui se fout du tiers comme du quart de la culture sous ses yeux. Bref, je n’aimerais pas voyager en compagnie de ce couple aux prétentions snobs, dont l’intérêt de façade pour un tourisme alternatif m’agacerait assez vite. Leur voyage assez cliché au cœur d’une Islande très fidèle aux images d’Épinal a donc suscité peu d’intérêt chez moi. Il y a d’autre part plusieurs bizarreries d’écriture au cours de cette partie qui rendent la lecture cahotante souvent par leur syntaxe un peu bancale. Par exemple : - « Les premières images vues de ce pays avaient tout de suite provoqué une fascination, puis la promesse qu’elle y poserait un jour les pieds » -> « puis la promesse » me paraît bizarrement amené, pas évident de voir à quel verbe ça se rattache, au niveau de la syntaxe ou du sens. - « Elle se sentait vivre par tous les pores de sa peau » - « peu connus aux cartes postales » - « On apercevait des colonies de macareux perchées sur les falaises, en bas les vagues venir fouetter le rivage dans un bouillonnement d’écume. » - « Même Gunnar ne donnait pas l’impression d’être très à l’aise, un peu embarrassé s’adressa aux Français » Quelques expressions convenues également (genre « l’homme de sa vie » « elle pouvait mourir après avoir vu ça. », etc…), et puis une étrange surabondance de phrases nominales qui m’ont souvent fait tiquer, parce que plusieurs d’entre elles appelaient logiquement un verbe principal selon moi, surtout vers le début : - « Leur guide, soigneusement choisi sur les réseaux sociaux, lequel promettait une visite de l’île hors du commun. » - « De plus maîtrisant le français car ancien étudiant à Paris. » - « Des fautes de français dans son discours mais qui n’empêchaient pas d’aborder des sujets variés. » - « Zone aride où rien ne semblait pousser sinon des espèces naines. » - « Un léger mal de crâne, pourtant elle n’avait bu qu’un verre. » - « Chaussures adéquates, ils suivirent leur guide » Elles ne sont pas forcément toutes fautives, mais elles ne m’apparaissent pas toujours judicieuses, et c’est la grande concentration de ces structures qui fait tiquer au bout d’un moment. Bref, je n’ai pas été conquis par cette partie, et le peu d’enthousiasme que j’ai eu pour la brochure touristique assez stéréotypée m’a sans doute fait relever plus de maladresses que je ne le ferais d’habitude. L’histoire n’avance pas d’un iota au cours de ce début qui paraît franchement dispensable. Heureusement, à mesure qu’on progresse, on commence à trouver quelques indices de l’ambiance fantastique (la grand-mère avec le loup de Game of Thrones, les touristes américains qui tombent en panne karmique après avoir manqué de respect au lieu sacré, etc…). Une fois arrivé dans le village des trolls, j’ai beaucoup plus apprécié ma lecture. L’ambiance oppressante est bien rendue (même si la transition avec le prosaïsme des randonnées précédentes n’est pas forcément heureuse). C’est seulement à partir de là que je me suis trouvé investi dans le récit, mais j’étais dans le décor, et curieux de lire plus à propos de cette tribu inquiétante. La modernisation des trolls qui se détache de leur version traditionnelle me plait bien, j’aime quand les figures mythologiques sont revisitées pour les ancrer dans un cadre plus « normal ». J’ai trouvé que la montée du mystère, l’escalade du danger était bien menée, quoi qu’encore une fois elle souffre de la transition depuis la partie touristique, qui la fait apparaître presque précipitée en comparaison. La chute proprement dite verse un peu trop dans une violence facile et peut-être légèrement racoleuse à mon goût. Mais c’est un style ; disons que ça aide à marquer les esprits même si ça me paraît un peu cheap. En gros : quel dommage qu’il y ait cette première partie ! Pour ma part, j’ai trouvé qu’elle a vraiment gâché ma lecture d’un texte qui, autrement, pourrait être très bon. Si seulement ce texte avait été présenté sans cette très longue introduction qui ne lui apporte rien d’évident, j’aurais sans doute hésité entre « aime bien » et « aime beaucoup ». En l’état, j’hésite entre « un peu »et « bien »… Comme je me dis qu’il est facile d’amputer la chronique de voyage pour se focaliser sur la partie plus réussie, je me laisse aller à un peu d’enthousiasme ! Au plaisir, Cox |
Robot
4/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je n'ai pas détesté la première partie même si quelques longueurs aurait pu être évitée.
Par exemple l'introduction avec l'arrivée de l'avion. le récit pourrait commencer à "l'Islande enfin (en ajoutant: Samir et Mélanie) l’avait tellement rêvé ce bout de terre mythique ! " Certains dialogues futiles et peu utiles qui n'apporte rien à l'histoire. Le récit ne perdait rien à leur suppression. "— Là, c’est lui ! s’exclama Mélanie." "— Velkomin, vous avez fait bon voyage ? — Un peu long, mais on le savait, l’Islande ça se mérite ! — Oui, oui, c’est pas à côté, approuva-t-il en prenant la valise de Mélanie." La partie touristique permet en même temps qu''une découverte de l'Islande, d'immerger le lecteur petit à petit et de montrer tout d'abord "Toute la singularité de l’île (...) son caractère unique sur la planète, mélange de glace et de feu." C'était une bonne idée qui permet de plonger insensiblement le lecteur dans les croyances et légendes locales pour préparer la seconde partie "horreur" qui tranche par le dynamisme de son écriture. Mis à part ma remarque sur certaines longueurs et dialogues, je n'ai pas détester la lenteur de la découverte de cette ile, une exploration géographique et humaine dans la première partie qui m'a parue nécessaire. Au final, une nouvelle qui m'a vraiment intéressé, autant par la découverte initiatrice du début que par le final dramatique. |
Donaldo75
12/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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L’Islande ! Un beau pays parait-il. Cette nouvelle, du moins dans sa première partie, me permet d’avoir une idée plus précise de certains aspects de cette contrée lointaine. Il y a du travail de précision (et je ne serai pas tatillon à chercher la petite bête vu que je ne suis jamais allé sur cette île). Le style est propre, comme souvent chez toi, ce qui rend la lecture aisée. Les dialogues ne pèsent pas des tonnes, ce qui repose également. Bon, c’est quand même un peu long cette partie découverte touristique. J’ai patiemment attendu d’entrer dans le vif du sujet lors de ma seconde lecture parce que la première fois j’avais abandonné rapidement devant le style parfois presque anthropologique. Ceci dit, tu n’es pas le seul sur Oniris à écrire de la sorte quand les histoires se passent à l’étranger. Ensuite, le pitch dramatique prend gentiment forme mais j’avoue qu’après ma seconde lecture et dans le but d'écrire ce commentaire j’ai du revenir sur certains passages pour percevoir que la progression narrative conservait une partie de la tonalité du début. Le côté terreur ne s’exprime que sur la fin et c’est bien dommage ; il aurait mérité un découpage plus favorable, du genre 1/3 de tourisme et 2/3 d’épouvante avec une progression dans la peur, de l’indicible, le ressenti, au tangible, l’effrayant, avec un style moins propre, plus impactant. Ici, le vecteur de la peur est plus visible dans les dialogues, comme si l’être humain parlait quand il avait peur, ce que je ne crois pas dans la situation que cette histoire raconte. Je reste donc sur ma faim.
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Cornelius
4/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé ce texte même si ce voyage touristique a pu paraître un peu long. Malgré tout cette plongée dans les sources d'eaux chaudes et dans la culture islandaise reste intéressante. Dommage que la chute de cette nouvelle perde de sa force suite au choix de la catégorie car le lecteur s'attend évidemment à une fin pour le moins teintée d'hémoglobine. Néanmoins j'ai apprécié ce récit scandinave dont le dénouement ne donne pas vraiment envie de découvrir des lieux originaux et des contrées peu connues. Donc si vous décidez de vous aventurer hors des sentiers battus prenez garde aux trolls ! |
Pouet
6/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Slt,
première impression : le titre, on peut difficilement faire plus cliché. Je me dis que c'est peut-être le slogan écrit sur le prospectus de l'agence de voyage. Passons, peut-être fait exprès. Je lis. Le début ne m'emballe pas plus que ça, là encore on est un peu dans le ressassé, Islande terre mythique, le voyage incontournable avec « l'homme de sa vie » hors des « sentiers battus », peur des atterrissages, guide avec pancarte à l'arrivée... la panoplie complète. Mais on nous promet de l'aventure, alors je continue. Pour moi le texte est long, j'espère que vous apprécierez l'effort. De l'Islande je ne connais que ce que j'ai pu en lire par exemple dans les romans de Arnaldur Indridason ou dans l'excellent dernier ouvrage de Jón Kalman Stefánsson, "Ton absence n'est que ténèbres". J'ai commencé à trouver de l'intérêt à ma lecture à partir de l'évocation des Landvaettir, on sait alors qu'on ne va pas tarder à basculer dans le surnaturel et j'aime bien en général, du coup je continue, je note ici et là quelques facilités d'emplois comme "souffle coupé", "grisaille du quotidien" etc etc...mais bon, on a bien le droit d'utiliser des expressions toutes faites. Dans l'ensemble j'ai trouvé trop long, j'ai apprécié les descriptions, mais pas tout le temps, ce n'est que mon goût, mais pour moi l'écriture manque de fantaisie, de reliefs. Un peu plate. La fin est sympathique bien qu'un peu abrupte ai-je trouvé. Au final un texte documenté et pas inintéressant qui m'aura demandé pas mal d'efforts de lecture pour un plaisir mitigé, teinté par moment d'un certain ennui ou flottement. J'aurais apprécié un texte plus resserré, plus "dynamique" en général, il y a pour moi un "ventre mou" avant l'explosion finale. Ceci n'est que l'avis d'un simple lecteur, n'étant en rien spécialiste de la nouvelle, ni de rien du tout d'ailleurs. |
Louis
14/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Le titre et tout le texte reprennent les clichés sur l’Islande, mais, et c’est ce qui est ici intéressant, pour les détourner.
Ainsi la glace ne sera pas seulement celle des glaciers, mais aussi celle de l’épouvante, celle en conséquence de "l’effroi" ; et le feu ne sera pas seulement celui surgi des volcans, mais aussi le brasier issu de la profondeur des pulsions humaines. La glace masque le feu, et inversement. Non seulement dans les terres du pays d’Islande, mais chez leurs habitants. Les hommes sont à l’image de la terre sur laquelle ils vivent. Le guide incarne cette dualité d’opposés dans leur coexistence tourmentée : d’apparence bonhomme et chaleureuse, Gunnar s’avère d’un tempérament éruptif dans cette colère qui éclate en lui, révolté par le comportement des touristes américains ; et se révèle dur et froid, « les traits durcis par la colère », dans la manifestation de son « emportement » jusqu’à « refroidir » Mélanie. Gunnar rassemble en lui d’autres contrastes du monde dans lequel il vit : d’allure et d’apparence "moderne", "occidentalisé" ( parle en français ; roule en 4x4), il partage pourtant les croyances les plus superstitieuses des peuples anciens de son pays ; gai et lumineux, il recèle une part obscure et inquiétante. S’il est à l’image de sa terre, il l’est aussi de son ciel : « Les nuages effilochés (…) renvoyaient un contraste saisissant entre le blanc et le noir. » Le personnage de Mélanie est lui aussi pris dans une dualité, un double rêve, deux grands désirs qui vont se briser, confrontés au monde de la glace et du feu. Elle réalise un rêve ancien dans ce voyage, « elle l’avait tellement rêvé ce bout de terre mythique », avec son compagnon, « l’homme de sa vie », avec lequel « elle savait qu’elle aurait un enfant ». Tout le drame et l’horreur du récit tient dans ce rêve de voyage qui se réalise, mais s’avère destructeur d’un autre rêve, celui de la maternité et d’une vie de couple. La scène contée qui se déroule au pays des Trolls, qui ne peut être considérée comme "réaliste", apparaît comme un cauchemar, un fantasme d’allure réaliste, mais produit par l’angoisse de Mélanie, celle de perdre le plus précieux pour elle, un mari, un enfant, en réalisant un rêve capricieux. Elle a voulu placer « l’aventure » et la part de risque qui lui est liée avant le déroulement programmé, assuré et sans grand imprévu, d’une vie bien rangée de couple et de parent. Elle cherche « l’authentique », non pas l’apparence pour touristes, non pas le spectacle donné à voir aux consommateurs de voyage, mais le fond même du pays, et de ses habitants. Or derrière la belle apparence se tient un fond sombre, noir, cruel. L’"authentique", comme le "naturel", ne s’avèrent pas de véritables valeurs. Le texte ne semble pourtant pas moralisateur, qui prônerait de ne pas sortir des pistes bien balisées du tourisme et de la vie. Mais exprime, dans une part fantastique du récit bien amenée, l’angoisse de Mélanie, sa mauvaise conscience d’avoir choisi l’aventure avant l’existence bien cadrée du couple, sa crainte de ne pas réaliser son rêve dans les cadres pour avoir voulu effectuer un parcours "hors-piste". D’autre part, il est remarquable que l’auteur place la sexualité, dans ce texte comme dans d’autres, entre le feu et la glace. Soit, la glace s’avère le masque, et aussi paradoxalement le stimulant d’une sexualité ardente, de feu, comme dans une précédente nouvelle située dans le Grand nord ( en Laponie, il me semble) ; soit, comme dans ce récit, elle en est la négation castratrice par l’intermédiaire des Trolls. Ainsi un rapport complexe, qui n’est pas seulement d’opposition, est envisagé entre la glace et le feu, dans la terre, dans les affects humains ; dans la terre des hommes. |
plumette
21/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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mon impression globale est que ce texte est trop long pour ce qu'il a à dire.
Dans un premier temps, on découvre avec Mélanie et Samir ce pays rude et typé qu'est l'Islande, quelques petits cailloux semés sur la route font monter la tension ( les réactions de Gunnar devant les touristes américains, ses tatouages) mais c'est très discret par rapport à ce qui attend le lecteur à la fin. ce n'est pas facile de faire voyager le lecteur dans des contrées dont il ignore tout, je n'ai pas été vraiment captivée par les descriptions, peut-être que ce n'était pas le bon jour pour lire ça, tout simplement. Sur le dénouement, on atteint l'horreur et le contraste n'a pas vraiment fonctionné pour moi, car c'est trop, ou alors c'est que ça va trop vite à la fin, en gros, je trouve qu' il y a un problème d'équilibre. |