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plumette
6/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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j'ai bien aimé le procédé narratif qui consiste à alterner le présent avec la description sèche et directe, par des petites phrases très courtes, du quotidien de ce prisonnier et l'évocation du passé qui explique les raisons de l'emprisonnement.
la répétition de " c'était il y a longtemps, qui scande le texte aide à accepter ce récit en accéléreé de quasiment toute une vie. l'histoire de ce gamin qui devient meurtrier est bien racontée quoique sans grande surprise. un bonne écriture au service d'un bon moment de lecture. Plumette |
Donaldo75
11/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Je suis mitigé. Ce texte m'a semblé artificiel, de par sa construction et le style, fait de phrases courtes et choc, au début, puis je suis rentré progressivement dans l'histoire, parce que la narration a pris de l'ampleur en abandonnant les effets de style. Malheureusement, la fin est revenue aux errements stylistiques du début et à l'ellipse, le genre que seul l'auteur peut comprendre, laissant ainsi le lecteur à la porte. Merci pour la lecture, Donaldo |
Anonyme
28/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me suis immergé dans cette narration avec un peu de difficulté mais ensuite je n'ai plus levé le nez !
Ce qui me plaît énormément c'est le fait que l'écriture ne soit pas en "surplomb" du propos. En clair, je trouve que le narrateur est tout à fait dans le ton par rapport à ce qu'il décrit de lui-même et qu'il use pour le dire d'un lexique et d'une syntaxe parfaitement crédibles. Bravo ! Une petite critique infinitésimale de l'exergue : les amours ne peuvent être qu'adolescentes et non adolescents. Amour, lorsqu'il est utilisé au pluriel passe au féminin ! |
PierrickBatello
28/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Tout cela m'a paru très artificiel. Je n'ai malheureusement pas cru un instant à ce personnage, et impossible d'entrer en empathie avec lui. Je ne le vois pas; physiquement, il n'existe pas dans ma tête lors de la lecture. Les phrases courtes, sèches, n'aident pas à rentrer dans le récit au début. Cela s'améliore un peu après. Puis, les choses se troublent. On reste dans le flou. Du noir pour du noir ai-je envie de dire. Désolé d'être resté extérieur à l'univers de cette nouvelle.
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Tadiou
28/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Des mondes et des ambiances s'interpénètrent. C'est parfois hermétique, en particulier les deux premières phrases.
J'apprécie le leitmotiv "C'était il y a longtemps..." La description du monde chaleureux de l'enfance, avec ses peurs aussi. Et la révélation de la mort de ses parents, racontée avec pudeur et une émotion renfermée. Va-et-vient entre le monde de "C'était il y a longtemps..." au monde de l'Ecole Militaire(et l'homosexualité) et le monde de la prison/(hôpital psychiatrique?) La fin est en filigrane. Qu'a-t-il fait de son colt? Tentative de suicide? Assassinat du grand-père/bourreau? Sans doute les deux? Le flou et le non-dit artistiques ont certes leurs qualités. Mais l'hermétisme de l'obscurité et de l'ellipse dans un récit où l'action est présente me semble dommageable. Les personnages ressemblant alors à des ombres chinoises. Les phrases s'enchaînent agréablement, bien rythmées, avec un style léger, des phrases souvent courtes. Instants de poésie aussi avec les regards désespérés vers les avions. |
vendularge
28/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonsoir Malo,
Je suis très impressionnée par ce texte, son écriture au couteau, son économie salutaire et sa force désespérée. Je n'ai rein d'autre à dire. Merci vendularge |
hersen
1/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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très bon texte par ce style minimaliste qui donne l'impression d'en dire peu mais qui sous-entend tout le reste.
Il y a presque du détachement dans la façon de raconter la vie en prison ou en HP, seule l'obsession du rouge qui hante toujours cet homme de ce qu'il a fait adolescent, d'une "faute" hypocritement tolérée tant qu'elle arrangeait les autorités mais dont il est le seul à payer la note quand ces autorités sont dans l'embarras du scandale. Ce noir, ce rouge, jusque sur la tartine. c'est une grande douleur qui s'en dégage, et la poésie présente, notamment à la fin, en accentue encore l'effet. Du très bon travail. Merci de cette lecture, hersen |
Raoul
1/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce texte qui, écrit avec peu en dit beaucoup.
La constructions en strates est prenante avec ces temps parallèles qui se rencontrent pourtant. C'est assez psy. sans être une étude de cas, l'écriture est pudique, tenue et elle ne prend pas son lecteur par la main et pour un mal comprenant ce qui est fort agréable. Tranchant, saignant, mais pas sanguinolent : ce qui ressort surtout, ce qui est marquant et fort, c'est la sensualité, la sensibilité des perceptions du narrateur, ses nuances et complexités. Lumières, odeurs, bruits, tout est exacerbé et juste. Pour moi c'est un beau tour de force, ça m'a embarqué. |
widjet
1/3/2017
a aimé ce texte
Pas
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Un texte court. Mais qui m’a paru interminable. Et bancal dans la forme.
Pourtant, les toutes premières lignes annoncent du sympa. Du sec. Du nerveux. Du rugueux. Donc joie. Et puis, très vite, trop vite, je déchante. Sévère. A force d’être surjoué, le style se drape de guirlandes. Et tout me semble factice et assez maladroit. « Rien de ce que j’utilise ici n’est à moi, pas même mes vêtements. Eux aussi on me les a prêtés. » Seconde phrase inutile. idem sur le « c’est sûr » du « C’était à mon père, c’est sûr. » Dispensable et contredit par la phrase suivante « Parce qu’il était à mon père sans doute… ». Toujours dans le superflu (y’en a beaucoup dans ce texte et ça casse le rythme), : Répéter le geste jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien dans la gamelle. (s’arrêter à « geste », le reste on a compris) « …avec ma mère, mes frères et mes sœurs »..ho ho, ce serait le bonheur ? Désolé, mais j’ai ri. « un tout petit appartement mais il y faisait bon, tapissé qu’il était de baisers et de caresses. » bancal (je pige l’idée, mais un appart tapissé de baisers…euh non.) « Fracas de clés dans les serrures ». Fracas ? N’exagérons rien. L’emplacement des virgules à plusieurs endroits m’a perturbé. Je sais que c'est volontaire, mais à mes yeux, non seulement ça ne marche pas trop, mais surtout ça diminue l’impact de la phrase et va à l’encontre de l’intention souhaitée. Exemple pris au hasard. "Dans ma tête je suis mort, depuis qu’il est tombé, sang, sur le tapis". Ecrit comme ça, c’est trop neutre, l’effet passe au travers. Mais écrit plutôt comme « Dans ma tête je suis mort, depuis qu’il est tombé. Sang, sur le tapis. » bah, c'est du déjà vu, certes, mais pour moi ça claque plus. Avis perso, naturellement. Je suis pas là pour te dire comment écrire. Que vient faire un mot si peu usité et aussi précieux que « vitupérations » dans un texte au style globalement standard ? Idem pour certains participe présent (« l’hypocrisie étant de mise », « les sorties à l’extérieur étant rares"), ou des phrases trop construites (avec des adverbes, ce qui donne encore une fois un style trop travaillé et en décalage avec la psychologie que je me fais du jeune homme même si c'est pas non plus une racaille et qu'apparemment il aime la littérature) bref, ça colle pas toujours, je trouve (mais je me trompe peut-être). Je crois que j’ai surtout été gêné par ça, cette forme trop différente ; entre le rituel carcéral (économie de mots, et c’est ce qui fallait faire pour illustrer la froideur de cet autre monde, donc change rien sur ça) et le verbiage du détenu (avec des ajouts encore et toujours qui freinent le récit : « Très vite le conseil… ». Virer le « très vite ». … Pour « Malgré mes bons résultats… » je sais pas en définitive car je pense que tu cherches aussi à démontrer que le gars c'est pas un voyou, mais un type éduqué et instruit…) tout ça donne une impression de déséquilibre. Je comprends encore une fois que l'idée était de mettre en opposition la dureté du système avec un garçon assez propret (bon élève). Bref, là, je suis pas sûr de moi. Les flash-back, ne m’ont pas convaincu. Trop répétitif dans le choix des termes, ils alourdissent le rythme au lieu de l’accélérer. Mais peut-être est-ce encore ce décalage dans la forme (très cutté d'un côté - la taule - , bavarde de l'autre - le récit -) Mes y’a des images qui fonctionnent bien et c’est prometteur pour la suite : les tartines de sang. Bon, y a de l’intention, de la sincérité. Mais ça manque de retravaille, je pense. Allez courage ! W idjet PS : manifestement, je suis le seul à ne pas avoir été convaincu. Naturellement, c'est moi qui ai raison. Lol. |
Velias
12/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Malo,
que retenir de ce texte ? des phrases courtes qui claquent comme les portes des geôles. cela leur confère de la brutalité. brutalité des mots nécessaire pour immerger le lecteur dans cet univers. les anaphores utilisées "c'était il y a longtemps" pour décrire le parcours chaotique du narrateur sont intéressantes et bien amenées. malgré tout, j'ai trouvé difficile de rentrer dans l'histoire. peut-être y manque-t-il un préambule..? contrairement à ce qui a déjà été écrit dans certains commentaires, je n'ai pas de souci quant à la crédibilité de l'histoire ou pas. c'est une nouvelle et cela induit que l'auteur laisse courir son interprétation personnelle des faits et états d'âme d'un personnage imaginaire... |