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guanaco
25/8/2007
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Il semblerait que Stonehenge inspire plutôt le romantisme chez nos auteurs oniriens.... Pas de surnaturel, de magie, de légendes, c'est "onirien" comprendre!
En ce qui me concerne, c'est une nouvelle qui m'a beaucoup plu. La simplicité des sentiments, le thème des deux amants, l'amour impossible, la promesse d'un amour éternel, des thèmes traités et reretraités en littérature mais quand c'est bien écrit, on ne s'en lasse pas. Le parallélisme des mystères inspirés par les mégalithes et le personnage central est judicieux, qui d'autre que l'être aimé et aimant aurait pu le percer! Ce qui m'a un peu dérangé: les nombreuses références temporelles dans la 1ère partie (46 ans, 50 ans, 45 ans, 23 ans, 24 ans, ...), je trouve qu'elles parasitent le récit.Il aurait fallu peut-être trouver des solutions plus intemporelles comme Stonehenge. La dernière phrase - "Je suis prête pour le grand voyage" - ne me paraît pas indispensable, elle vient assombrir un tableau plutôt harmonieux et à la fin heureuse. Et enfin, (mais là on va dire que je suis vraiment un emm... de première): la carte ne doit-elle pas être envoyée dans un pays francophone?... Voilà, mais c'est juste pour dire quelque chose! Un beau texte en ce qui me concerne donc... ;) |
Cyberalx
25/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un beau texte, et même si l'amour et les bons sentiments ne sont pas mon thème de prédilection (je préfère quand ça saigne de partout et qu'une californienne nue sort de la douche en hurlant), quand c'est beau, c'est beau.
J'aime les petits détails qui jalonnent le récit comme "les publicités habituelles qui sont les seuls morceaux de civilisation qui arrivent encore jusqu’à ma porte", je trouve ça poétique et vrai, ça donne une touche particulière au texte. Pour les défauts : Je dirais que c'est un peu convenu comme histoire, mais le fait que ce soit bien conté rattrape ce défaut. La fin est un peu trop grandiloquente :" Adieu mon amour, je pars pour le grand voyage"... J'aurais préféré un départ sur la pointe des pieds un peu plus simple, mais ça, c'est MON avis aussi. Pour ce qui est du respect des contraintes au niveau de la carte postale, je trouve que tu ne t'es pas mal débrouillée du tout. Merci pour ce petit moment de douceur dans ce monde de californiennes nues qui sortent en hurlant de la douche. |
Lariviere
25/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Je t'attendais" est une nouvelle qui me touche.
Le récit est maitrisé. Les phrases sont simples et courtes. Le style permet une lecture fluide et reposée. Si j'ai bien compris, c'est l'histoire d'un amour d'antan impossible qui commence comme une belle romance. Le feed-back avec l'angle de naration de la vieille dame me semble bien maitrisé, excepté à un paragraphe : Celui qui raconte la rencontre des deux personnages et qui commence par ...Tu entre dans ma vie (....) en tête à tête. Là il me semble que la vieille dame retrouve un ton de narration proche d'une personne jeune, à la limite adolescente avec ses expressions (maitrisées, mais quand même...). Est ce un effet voulu qui laisse à penser que la vieille dame retrouve un peu sa jeunesse dans ces souvenirs amoureux ? En conclusion une nouvelle plutôt classique avec un style agréable à lire, bien maitrisée dans l'ensemble, qui permet de dégager de ce récit une atmosphère émouvante de paix et de repos... A ce propos, moi, j'ai aimé la phrase de fin "je suis prête pour le grand voyage"..., qui permet de montrer l'état d'esprit de la vieille dame rempli de sérénité retrouvée grace à cette carte postale. Les nouvelles de son amant d'antan avec la promesse tenu (anniversaire de ses 70 ans), la libère et lui permet d'apprehender dans la paix de son ame, le moment qui se rapproche doucement, celui ouvrant irrémédiablement sur le grand inconnu... Pour l'instant dans ce concours il n'est encore question de Stonhège que comme parabole fantastique du mystère amoureux. Peut être verrons nous arriver, à un moment ou l'on ne s'y attendra plus, druides, fée et farfadet danser au crépuscule ? |
Togna
26/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tout est bien exprimé dans cette aventure sentimentale : la découverte, la passion, la culpabilité, la rupture et puis l’amertume. Le rythme délibérément lent sert admirablement le déroulement nostalgique des souvenirs de la vieille dame. Les phrases défilent lentement et trop vite, comme la vie d’un amour contrarié.
Le style est pur, avec des petites merveilles telles que celle-ci entre autres : « L’été arrive, je pars, tu pars, mais nos cœurs ne sont pas partis, je crois qu’en fait ils sont restés sur ce trottoir un soir de juillet. » Et puis, au bout de ses réflexions, au bout de son amour, la dame nous laisse imaginer sa fin. Stonehenge n’est pas longuement décrit, mais qu’importe, il n’est ici que l’objet d’un message. |
Absolue
26/8/2007
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Tout a été dit je crois...Contrairement à d'autres oniriens, je suis une adepte de l'émotion et je dois dire que j'ai été servie...Bravo, bravo, bravo!
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Anonyme
26/8/2007
a aimé ce texte
Un peu ↑
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attiré par les commentaires élogieux j'ai essayé de lire ce texte. Mais l'ennui m'a pris et je n'est pas eu envie d'aller jusqu'au bout. Je me suis forcé. C'est une histoire banale écite de façon monotonne
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Ninjavert
27/8/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme Cyberalx, ces textes senti-menthe-à-l'eau-romantiques ne sont pas particulièrement ma tasse de thé.
Néanmoins, la lecture m'a accroché du début à la fin, et même si il n'y là rien d'original, la chose est fort bien racontée. On reproche une histoire banale, mais je trouve que la banalité quand elle est bien narrée, est plus touchante que l'extravagance dramatique. En effet, l'histoire est banale, mais les sentiments sont vrais, et sonnent comme tel. Certaines phrases, certaines allusions, font penser à du vécu et l'ensemble fait qu'on y croit et que sur certains points, on s'y retrouve. L'écriture, belle et simple, coule toute seule et nous entraîne avec elle au fil de cette histoire simple, et touchante. Pour les reproches, pas grand chose à dire. La phrase du "grand voyage" ne m'a pas choqué, mais je pense que tu aurais effectivement pu la supprimer. Les deux / trois lignes précédentes traduisent très bien cette idée, et cette formule un peu percutante vient du coup asséner un sentiment qu'on sent effleurer de manière beaucoup plus subtile dans la phrase d'avant. Quelques formules -très belles- comme celle des publicités dans la boite, ou la phrase citée par Togna m'ont accroché sur un mot ("morceau de civilisation", je crois) qui gagnerait je trouve à être changé, mais ça ne gêne pas plus que ça. Un texte sans surprise, mais un texte touchant. Bravo et merci ! Ninj' |
Athanor
28/8/2007
a aimé ce texte
Bien ↓
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Voici un beau texte mais qui à mon sens, et malgré sa qualité et l'aspect sentimental qui en ressort, ne répond qu'un peu aux critères du "concours".
Je trouve qu'il est trop fait référence à Florence -ville ô combien romantique ceci dit- par rapport à Stonehenge. J'aurais souhaité plus de rapprochements, comparaisons ou symboles entre cet amour passion et le site de Stonehenge. Ce texte me rappelle le poème du même auteur et il m'a semblé, en lisant "Je t'attendais" voir un développement dudit poème. Bien que j'ai lu cette nouvelle plusieurs fois, je ne suis pas arrivé à détecter un travail de recherche approfondi. |
Nico
7/9/2007
a aimé ce texte
Un peu ↑
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En est vraiment en plein sentimental, ça tourne même au mélo.
Mais je suis d'accord sur le caractère monotone. Aussi sur le fait que les règles du concours sont plutôt éludées : on a essayé d'introduire quelque chose qui ne collait pas beaucoup plutôt que de batir une histoire dessus. De plus, la carte n'est pas vraiment envoyée où il faut (alors que l'angleterre n'intervient en rien dans l'histoire). On a un peu trop d'alternement entre du tu-tu et du on-on. Tu as fait cela, puis on a fait ceci. La monotonie n'en est que renforcée. Sinon, j'aime bien la façon de présenter certaines choses, comme par exemple la raison de leur amour impossible. |
Anonyme
8/9/2007
a aimé ce texte
Bien ↓
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Beaucoup de touches de sensibilité dans cette histoire un peu triste.
Parfois les phrases se traînent un peu..Comme une langueur qui traduit la fatigue de la 'vieille dame'. J'ai aimé ce texte malgré le mélo qui parfois m'agace. |