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Anonyme
23/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Une belle nouvelle qui me rappelle une lecture que j'ai énormément apprécié. J'ai aimé la précision des détails, les décors, cette ambiance et ce... malentendu évident. C'est très bien raconté, un beau moment de lecture. J'ai relevé quelques petits détails. "il n’y accordait pas plus d’importance qu’il ne l’eût fait pour une quelconque notice technique. De temps en temps, pour relâcher la tension..." s'il n'y accordait que cette importance "que pour une quelconque notice technique" je me demande d'où vient cette tension. "Il bredouilla quelques mots inintelligibles puis, lentement, il remonta les marches" personnellement, j'aurais supprimé le "il" avant "remonta" "et dans le mouvement qu’il fit," qu'il fit est redondant, le mouvement suffit. "Gourov les accompagna en silence." pour qu'il les accompagnât il eut fallut qu'il soit d'accord. J'aurais préféré "il les suivit en silence". J'allais dire... qu'il manquait peut-être un peu de place pour les souvenirs avec Anna, ce qui aurait rendu le texte peut-être moins froid. Ici cela ressemble plus à un témoignage. Mais l'auteur a classé ce texte en Réalisme/historique, par conséquent, le choix de la manière de conduire le récit et de la catégorisation du texte est parfait. Une belle histoire bien écrite, un agréable moment. Merci et bonne continuation à l'auteur. |
ANIMAL
24/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte humain très fort sur fond d'événements politico-historiques où la fiction rejoint à chaque détour de paragraphe la réalité.
Sans doute Dimitri, jamais remis de son amour perdu, déprimait depuis longtemps et cela s'est cristallisé au moment le pire pour lui. Car en agissant ainsi il court au suicide et doit le savoir. Certains régimes paranoïaques n'aiment pas les rêveurs, ni l'amour, ni quoi que ce soit qui sorte de la "ligne". Un texte servi par une écriture sans faille que j'ai lu d'une traite. |
Anonyme
24/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte fort, puissant au souffle romanesque et romantique, qui laisse peu de place à la rationalisation pure.
J'ai suivi ce traducteur amoureux et rêveur, qui prend par à la grande histoire avec sa "petite" histoire. J'ai aimé la narration, la mise en relation des grands et du "petits". Pas de réelles fautes de style, pas de choses qui me heurtent. Je prends mon plaisr là où je le trouve et je le trouve dans ce texte. Je regrette juste le titre qui est très moyen. |
florilange
25/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Texte intéressant et plutôt bien écrit. Beaucoup de détails sont donnés par le menu, cela correspond bien à la lourdeur administrative et tatillonne que vit Gourov, qui en est écrasé. Il ne survit que grâce à ses souvenirs, à ses rêves.
Reflet de 2 époques disparues, celle de la Russie d'avant la révolution et celle de Staline. Et d'un pays également disparu, la Yougoslavie. Quant aux hauts personnages alors réunis à Yalta, tous sont passés à l'Histoire. J'espère que les Russes d'aujourd'hui lisent ce qu'ils veulent et qu'on n'y emprisonne plus aussi facilement mais rien n'est certain car parfois la vie quotidienne change moins vite que les bouleversements politiques. J'ai lu cette histoire avec plaisir. |
Anonyme
30/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Des phrases à rallonge ; elles auraient gagné à être plus concises. Des phrases maladroites comme :
"La discussion aborda dans un premier lieu l’avenir de l’Allemagne." Oui, ça ma fait penser un peu à une notice technique : « qu’il ne l’eût fait pour une quelconque notice technique ». Et puis une utilisation de la ponctuation assez chaotique. Je l'avoue, je n'ai pas pu terminer ma lecture. Je complète mon commentaire car trop laconique. En ce qui concerne la ponctuation mon ressenti est que les problèmes liés à cette dernière sont liés à la longueur des phrases. Il est très difficile de structurer une phrase longue. La ponctuation est donc primordiale. Il existe une solution radicale : faire des phrases plus courtes et on a résolu les trois quart du problème. Un exemple : « En effet, Staline, impatient autant que méfiant, voulait que les notes prises durant les séances fussent confiées au fur et à mesure à l’équipe de traducteurs afin de les réunir et les faire relire par Pavlov avant la nuit. » Quand je lis cette phrase à voix haute (la vitesse de lecture est moindre) les virgules donnent une impression de « haché » (si je puis m'exprimer ainsi) et la phrase perd de sa fluidité. Elle est également moins « musicale » (j'attache beaucoup d'importance à la musicalité d'un texte). En ce qui me concerne (ça n'engage que moi) j'aurais plutôt écrit : En effet, Staline était aussi impatient que méfiant ; il voulait que les notes prises durant les séances fussent confiées au fur et à mesure à l’équipe de traducteurs. Elles devaient être regroupées et relues par Pavlov avant la nuit. En fait je m'aperçois que c'est plus la longueur qui pose problème que la ponctuation. La ponctuation est la conséquence, la longueur la cause. De plus comme beaucoup d'auteurs vous ne tenez pas assez compte de la diversité des lecteurs et, entre autre, de leur vitesse de lecture. Constat scientifique : les phrases longues peuvent rebuter les personnes qui lisent lentement et qui ont, fonctionnement du cerveau oblige, oublié le début avant d'arriver à la fin (cela arrive à tout le monde). Sur la longueur des phrases j'avais ouvert un forum et résumé une étude que vous trouverez ici : http://www.oniris.be/modules/newbb/report.php?forum=7&topic_id=10479&post_id=124549 Enfin, j'ai remarqué que beaucoup méconnaissaient un signe de ponctuation primordial : le point virgule. Le point-virgule marque une pause plus importante que la virgule mais à la différence du point, la voix ne baisse pas complètement entre les deux propositions. Donc, on garde la fluidité, on induit une respiration plus longue et surtout on n'oblige pas le lecteur à « courir » après le reste de la phrase en se demandant si la lecture de la suite est nécessaire à la compréhension du tout. |
jaimme
30/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai particulièrement apprécié la connaissance du contexte. Des peuples entiers dont on décide du sort dans quelque antichambre du pouvoir des Grands.
Juste une chose: on ne sent que d'âpres discussions, or Staline est largement maître du jeu en février 1945. J'aurais aimé le percevoir. Et à côté un destin se joue, un amour sans lendemain, sans avenir et surtout un homme qui perd tout avenir dans les brumes d'une dictature. Il m'a manqué une dimension intermédiaire: je ne suis pas très friand des descriptions, mais ici, il me semble, elles auraient donné plus de réalité, plus de consistance aux tourments de cet homme. Le cadre de l'espoir au sein de la bureaucratie installée dans les fastes impériaux. Quelques détails, sans plus. Les lieux ici ont une forte importance. Pas seulement les noms de lieux. J'ai été un peu surpris par ce traducteur capable de traduire "sans comprendre". C'est possible? Quelques problèmes de ponctuation, mais ils ont déjà été relevés. Au niveau du ressenti. Je suis un peu partagé. J'ai bien aimé la fin, ce destin tragique. L'innocent happé. Un peu rapidement traité à mon goût. Surtout je pense qu'il faudrait que l'intérêt du lecteur soit plus suscité dans le corps même de la nouvelle. Je suis amateur d'histoire et cela m'a suffit, mais ce n'est pas le cas de tous les lecteurs. Or je pense que l'ennui peut parfois s'installer vers le milieu de la lecture. Il faudrait un ou deux événements, même minimes. En tout cas ce texte est de qualité, bien travaillé. Je lirai à nouveau du "manitara" avec plaisir. jaimme |
Bidis
31/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est le titre qui m'a amenée à lire cette nouvelle : Yalta évoque un lieu où s'est joué le sort de tellement de nations !!! J'étais avide de tous détails historiques...
A cet égard, je suis restée sur ma faim et un commentaire précédent m'a fait penser qu'en effet, il est peu vraisemblable que, sachant les risques qu'il courait dans le régime stalinien de sinistre réputation, le personnage principal se soit laissé aller à tant d'imprudences. Mais je n'y avais pas pensé au moment de la lecture - que pour ma part j'ai trouvé bien prenante. Pour moi, l'écriture est parfaite. |
bloguetout
31/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très bonne description de l'ambiance de cette conférence historique et de la pesanteur du contrôle policier subi par les interprètes.
J'ai aimé le style que je trouve parfait. Il me semble cependant que l'histoire manque un peu d'action, que l'ensemble reste un peu trop statique et manque de "péripéties". L'arrestation est traitée un peu rapidement, on aurait pu imaginer un Gourov torturé par la pensée que son attitude allait fatalement entraîner son arrestation. Mais ces remarques sont très personnelles et n'enlèvent rien à la qualité du texte. Encore bravo ! |
Anonyme
1/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Waw. Le style est vraiment fort. Sans émotion superflue, sans concession non plus. J'ai beaucoup apprécié cette histoire : le contraste entre le sort politique du monde qui se dessine et qui passe entre les mains de cet homme dont les pensées sont tournées vers des choses en comparaison dérisoires mais qui pour lui, compte plus que tout le reste. Cela me parle.
J'ai bien aimé aussi tous les efforts qui étaient faits pour nous faire ressentir le poids du régime totalitaire, j'aurais encore davantage accentué ce point tout comme, en tant que lectrice, j'aurais aimé en apprendre un peu plus sur Anna (qui est cette femme qui est parvenue à provoquer des sentiments aussi fort et durable ?). La fin est une vraie réussite. Décrite rapidement, sans sentiment, elle n'en paraît que plus affreuse encore. L'oubli. Quant à l'écriture, je l'ai beaucoup appréciée aussi. Le rythme lent et monotone de la vie du traducteur enfermé avec ses souvenirs est bien rendu. Je regretterai peut-être juste que l'exaltation qu'il ressent au moment où il croit reconnaître Anna ne se marque pas plus dans le ton. il n'y a pas de vraie cassure, c'est un peu dommage. Ah oui, un dernier détail : "La discussion aborda dans un premier lieu l’avenir de l’Allemagne" j'aurais mis "en premier lieu" ou "dans un premier temps" mais comme cela, cela me paraît assez bizarre. Mais c'est trois fois rien. Bref, sans vraiment adoré,j'ai apprécié cette lecture riche et construite. Merci ! |
zorglub
1/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'ai beaucoup apprécié le placement du texte dans son contexte historique, qui est très bien documenté. L'ambiance est très bien créée, et cela pose un décor oppressant et pesant.
La lourdeur de la machine totalitaire est bien opposée aux rêves du héros et à ses aspirations, et j'ai bien aimé cette dualité continue dans l'œuvre. La fin est également bien faite. Simple, froide, glaçante même. Cela étant dit, j'aurais tout de même aimé comprendre mieux pourquoi le héros se laisse ainsi totalement submerger par ses pensées et ses rêves. Étant donné que sa réaction est "suicidaire", et qu'il semble en être conscient, j'aurais aimé mieux comprendre ce qui le motive profondément. Du coup, même si le décor est excellent, l'histoire semble un peu en retrait. |
marogne
5/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte intéressant à lire, et plaisant. Je l'ai trouvé néanmoins un peu "froid", mais cela ne choque pas par rapport à l'état d'esprit du héros principal.
J'ai relevé deux points qui me semblent un peu "anachroniques". Le premier l'utilisation du terme "plateau-repas", le deuxième l'image du président américain se tenant aux dossiers des chaises - je crois avoir lu (mais j'ai la flegme d'aller rechercher la référence) qu'à Yalta, Roosevelt était sur une chaise roulante (à part pour la photo). Mais je peux me tromper.... J'ai trouvé aussi un peu étrange l'impression que le héros a d'avoir une vie sans saveur et sans relief.... ce ne piuvait que difficilement être le cas en URSS pendant la deuxième guerre mondiale... pas forcément un "belle vie" mais certainement pas sans relief. |
caillouq
1/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est très agréable de lire un texte ancré dans un contexte historique que l'auteur donne l'impression de maîtriser. Mais l'ensemble est un peu froid, surtout le début, peut-être parce que les parties fictionnnelles sont un peu convenues - comme si l'auteur avait hésité à rentrer dedans, par pudeur ou timidité ou ... Je ne sais pas.
Exemple: "Elle s’appelait Anna et Dimitri l’avait aimée passionnément, comme on n’aime qu’une fois dans sa vie, à cœur et corps perdus." En plus d'être un peu cliché, ça reste très général. Il suffirait de pas grand-chose pour personnaliser cette Anna et ce Dimitri, pour leur permettre d'exister. Me gêne aussi: "Ces ouvrages lui avaient été offerts pour ses vingt ans par une jeune Anglaise que sa famille avait hébergée un temps," D'où parle-t-on ? Le "par une jeune anglaise qe sa famille etc" (pas de A majuscule à "anglaise" ...) nous repousse à des kilomètres du narrateur, comme si Dimitri nous était présenté par une tante pleine de bonnes intentions. La suite est plus convaincante, en particulier grâce à l'intrication bien menée entre Histoire et histoire. On sent bien tout ce que ce destin particulier a pu avoir de général. |