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poldutor
16/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Très courte nouvelle,inspirée de la toile "automat" de Edward Hopper.
L'auteur imagine la raison qui pousse cette femme à attendre quelqu'un dans un bar la nuit. Je n'ai pas trop aimé cette raison, cela me semble un peu léger et psychologiquement faux : la fin est peu crédible... Le décor est cependant bien planté, l'écriture agréable, mais l'on ne s'attache pas aux personnage. Dommage. poldutor E.L |
hersen
17/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un sent/rom pur et dur !
La situation est bien exposée, voire trop, peu de place nous est laissée à nous, lecteurs. Elle est banale, pourrait-on dire, ce qui n'empêche pas forcément qu'elle soit contée. Mais alors, il faudrait une écriture moins clinique, il faudrait de l'originalité autrement, lâcher un peu du lisse. J'aime beaucoup qu'ils "évaluent la situation",ça fait un peu pète-sec pour des amoureux fous :)) et c'est un peu à l'image des personnages : peu attachants car, je crois, pas suffisamment complexes, la ligne directrice ne laisse guère rêver. Une histoire d'amour qui fait un peu morne. |
Sylvaine
21/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne connais pas le tableau, mais je trouve la démarche intéressante et la nouvelle bien venue. La situation est certes banale - volontairement ? - mais exploitée avec finesse et sensibilité. J'ai bien aimé le passage de la description "physique " - le décor, les personnages, tout ce que le tableau lui-même donne à voir - à l'évocation des sentiments, de l'histoire, de son contexte historique - tout ce qu'il suggère à l'auteur et qui va au-delà de la description proprement dite. Une lecture très agréable.
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Donaldo75
11/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Mapie,
J'ai trouvé cette nouvelle bien écrite, avec une tonalité douce et triste à la fois. L'atmosphère propre à certains tableaux d'Edward Hopper est bien rendue; le lecteur sent que c'était le but du texte sans pour autant trop percevoir l'exercice de style. Merci, Donaldo |
senglar
12/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour MAPIE,
C'est tout Hopper ça, on manque aller au bout de l'aventure et la situation se fige. Mais l'on est rasséréné, on a posé un jalon et on se dit que c'est très bien même si l'on paraît pensif. Après tout il y a de la lumière s'il y a du noir autour, de l'obscurité à l'extérieur, on est dans cette lumière, faire partie du tableau, être à l'intérieur est déjà un acquis, la situation est ainsi posée qui ne se détériore pas et il y a une certaine délectation dans l'attente qui a des allures d'éternité. L'esprit de la scène est bien saisi pour ce que je saisis moi-même d'Edward Hopper. Qui a dit que le poisson était malheureux dans son bocal à partir du moment où celui-ci était un aquarium ? Il attend tout simplement - en situation - comme les consomma/teurs/trices derrière la vitrine de ce café. Et la photo est en couleur :) Vous m'amenez à me demander si Hopper n'est pas le peintre du statu quo, et le statu quo est une forme de bonheur. Ni frustration ni gâchis... J'acquiesce ! Senglar |
maria
11/8/2019
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Bonjour mapie,
Dommage que l'imagination à partir d'une oeuvre d'art donne une histoire aussi banale. Une narration sans fioriture mais claire, efficace, seulement pour la compréhension et non pour le plaisir de la lecture. Merci pour le partage et à bientôt. |
Anonyme
18/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mapie,
Comme dans un tableau de Hopper, mais pas tout à fait, puisqu'au final l'amour, le vrai, vient tout réchauffer. Bien sûr il ne se vivra pas dans la norme, au grand jour, mais de savoir qu'il ne s'agit plus d'un banal plan Q, rend les choses plus belles. J'ai bien aimé la montée en puissance de ce portrait brossé. Tout y est, dans la plus pure tradition du sentimental romantique. Quant à l'happy end, il est moins édulcoré qu'il n'y paraît. Merci pour cette lecture. A vous relire et pour nous apprendre à mieux vous connaître, n'hésitez pas à commenter les autres auteurs (et même à participer aux divers forums). Cela apporterait votre plus à la vie du site de partage qu'est Oniris. Cat |
jaimme
28/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mapie,
J'ai été touché par votre courte nouvelle. Elle est d'une juste sensibilité. Juste car elle s'accorde très bien à la période des années cinquante, puritaine, sexiste. Mais à toutes les époques: l'amour. J'aime ce présent qui ancre la description dans une quasi immobilité, propre à un tableau. J'aime l'écartèlement entre les sentiments et l'emprise sociale. J'aime que la description soit bien plus celle des sentiments que celle de l’œuvre picturale. J'aime l'ensemble de ces justesses. Un petit regret: que l’œuvre soit citée. La mettre en exergue aurait suffi. Là, affirmer: "le décor semble tout droit sorti du tableau", expulse la narration hors de l’œuvre. On n'est plus dans le tableau, on est "comme" dans le tableau. Merci pour cette lecture et bonne continuation. |
Lulu
18/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Mapie,
J'ai été agréablement surprise par cette narration qui vous a été inspirée à partir d'un tableau que j'ai très vite vu prendre vie. Face à un tableau, je n'imagine pas nécessairement toute cette dynamique que vous mettez ici en oeuvre autour du personnage de cette femme qui attend. J'ai trouvé que vous aviez très bien réussi cette incarnation d'un personnage dont on voit des traits et des couleurs initiales sur lesquels vous n'insistez pas. Le jeu des allusions suffit et c'est très bien. Cela m'a beaucoup plu. Le tableau prend vie dès le premier paragraphe. Ensuite, j'ai aimé entrer dans la vie de ce personnage, la suivre dans ses pensées. Les phrases sont efficaces dans leur construction au présent de narration : "Elle pense qu'elle ne devrait pas attendre, il ne viendra pas." J'ai toutefois regretté que vous précisiez l'époque et le contexte qui m'ont semblé trop explicatifs, comme de trop dans le système narratif. Ainsi, dans ce passage : "Dans ces années cinquante, à New York, les femmes devaient respecter leur rôle dans la société. Femmes au foyer, éduquant les enfants et accueillant leur mari avec un sourire bien étudié le soir, ou alors, dans son cas, accepter d’être une jolie secrétaire un peu futile et tout faire pour bien cacher ses capacités intellectuelles." En effet, je trouve que cela fait une trop grosse rupture par rapport aux pensées du personnage, et que l'explication est inutile. On perçoit bien le tempérament de cette femme au travers de ses pensées. Vouloir préciser les années 50 et New York, pourquoi pas ? Mais peut-être autrement ou ailleurs dans le texte m'aurait moins gênée. La couleur turquoise du manteau est superbe. Son côté vif met au coeur de la narration cette femme qui reste centrale au-delà du tableau. La fin de l'intrigue m'a plu. Peut-être ai-je trouvé l'ensemble trop bref pour une esquisse à partir d'une oeuvre picturale qui a donné lieu à un regard ouvert sur l'imaginaire ? En développant un peu plus, je crois que l'ensemble aurait pu être tout aussi intéressant, mais ce côté bref paraît, finalement, comme une trame, un essentiel auxquels chacun peut apporter quelque chose. Cette histoire m'a fait penser à un mode de vie ou à des choix de vie qui laissent, ici, tellement de choses entre les lignes. Les liens entre les personnages m'ont paru si réalistes. Enfin, l'écriture me semble bonne dans l'ensemble. Tous mes encouragements, et bienvenue sur le site ! |