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papipoete
18/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Marceau
je vins t'attendre là où nous avions rendez-vous, auprès de cet arbre séculaire, qui vit tant d'ébats amoureux, entendit tant de serments, de déclarations d'amour...tu ne vins pas et je t'attendis, des jours, des siècles or, voilà que tu m'as rejoint, enfin alors que nos corps redevenus poussière, s'enlacent de leurs racines, pour les siècles et des siècles... NB pas trop long pour moi, et ma vision, je me suis laissé porter par ce récit, qui me rappelle Esmeralda et le Bossu de Notre Dame, que la mort réunit pour l'éternité. l'avant-dernière strophe me plaît particulièrement, avec cette personnalisation des héros de radicelles. ( mon raisonnement est l'idée de ce que m'inspirent vos lignes ) |
Myndie
19/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Marceau,
Effectivement, votre texte est un peu le mythe de Philémon et Baucis revisité ; cependant, j'ai préféré y trouver l'illustration mi-fantastique, mi-poétique et tellement attendrissante de l'expression « prendre racine » . Si j'avais une remarque « négative » à formuler, ce serait pour vous dire que j'ai trouvé un peu long le premier paragraphe, composé d'une seule proposition ; même sans le lire à voix haute, on se sent au bord de l'essoufflement en arrivant au point final. Ceci mis à part, j'ai adoré l'originalité du sujet et le traitement que vous en faites. J'aime la suggestivité des images qui le jalonnent, les expressions pleines de couleurs, de mouvements, de lumière et de sons. Il y a aussi tous ces effets de style, petites étincelles de poésie qui donnent vie au texte, alitérations en b, en f, assonances en « pi » : « Un bousier, besogneux Sisyphe miniature, roulait son rocher d’excréments » «le frissonnement d’une infime vie épigée, dont l’empire se situe sur l’épiderme du monde » . J'aime aussi beaucoup cette expression :« la parfaite moiteur de nos amours de catacombes » Au final, vous m'avez offert un très beau moment de lecture et pour ça, merci infiniment. |
Cyrill
3/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bjr Marceau,
J’aime beaucoup cette glissade sémantique qui confère à un rendez-vous amoureux, semblant parfaitement humain, un enracinement végétal. La richesse lexicale est envoûtante, la métaphore partout présente. Le temps long participe à la poésie de la métamorphose, et la prose est soigneusement rythmée. Un texte tout de minutie et d’une grande qualité, vraiment, qui ne laisse pas de place aux court terme trépidant des vies humaines. Bravo ! |
Salima
4/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Il me semble que votre écriture, dans 35 rue du Portail, touche à la perfection. Quelle délicatesse, quelle précision dans le vocabulaire et l'idée, quelle richesse d'expression, quelle poésie. Pardon, je pense que mon commentaire ne vous apportera rien du tout.
Je trouve juste votre nouvelle très belle, juste comme elle est. |
Dian
13/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour Marceau,
Belle écriture. L'atmosphère n'est pas à proprement parler sereine. Il y a cet aspect "gothique", un rien nauséabond, propre à une certaine mouvance littéraire "à la mode". Par ailleurs je ne saisis pas bien le narratif. La transition de l'humain à l'arbre est pour moi problématique. En d'autres termes, la fin n'est pas contenue dans les prémisses. |