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Neojamin
12/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
C'est un peu compact comme présentation, dommage...c'est lourd et, sur un écran, d'autant plus difficile à lire. Sur la forme, c'est mon seul commentaire, le style est soigné, quelques petits accrocs ci et là mais rien de bien méchant, juste des expressions qui me paraissent mal placées ou maladroites comme "se tournant de concert" ou "gonflés comme des baudruches" (je n'arrive pas à me les imaginer ces nuages en baudruches...) C'est sur le fond que ça coince pour moi. Des petits détails qui m'ont fait tiquer. Les nuages qui jaunissent en pleine tempête, l'obscurité mais ils arrivent à voir les mains du pêcheur, ce pêcheur qui est "pris dans la tempête" au milieu d'une rivière ? Je ne m'imagine pas la scène, c'est décrit comme s'il était en pleine mer...Je n'y ai pas cru. Sinon, une belle émotion dans vos mots, le début est un peu lent, trop descriptif à mon goût et je pense que vous pouvez faire une meilleure introduction. Le texte m'a touché, c'est l'essentiel. Bonne continuation! |
Shepard
21/5/2015
a aimé ce texte
Pas
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Un peu d'aération ne ferait pas de mal au texte, le format bloc est difficile à aborder...
Autrement, il y a aussi beaucoup de lourdeurs, l'histoire gagnerait à être élaguée, certaines formulations sont obscures. Je pense notamment à : "Au-dessus du miroir, était accroché un masque à tête d'éléphant, un masque de bronze qui venait d'Inde, qui ne demandait rien, qui ne savait ce que nous faisons dans l'univers, ce que nous sommes, qui ne répondait rien, qui était bien ici, à regarder Alexandra quand elle brossait ses longs cheveux noirs, épais comme du crin, avec des mouvements secs au départ, pleins d’énergie, puis plus lents ensuite, un peu comme si elle dressait un animal sauvage chaque matin." Ouf ! Le début est incompréhensible "qui ne savait ce que nous faisons" ? suivit de virgules haletantes interminables. Plus de simplicité rend les choses plus poétiques. La première phrase est aussi assez déstabilisante : "La pluie tomberait sans tarder" C'est tarabiscoté. Pourquoi ne pas simplement dire "Il allait pleuvoir" ou "La pluie allait tomber" ? "Il était posé sur une commode à deux tiroirs, peinte en blanc. Alexandra avait glissée des photos tout autour du cadre de plâtre qui avait été blanc, puis avait jauni." Pareil, pourquoi ce double "avait" "qui avait été blanc, puis avait" au lieu de "du cadre de plâtre blanc qui avait jauni" ou du "plâtre jaunissant" (car après tout, le plâtre est blanc, inutile de le préciser, et en plus on évite la répétition avec la commande blanche juste avant). "Par la fenêtre ouverte, pénétrait l’air qui sent la pluie à venir" J'ai du relire plusieurs fois pour comprendre. Pourquoi ce temps ? "l'air qui sentait la pluie à venir" plutôt non ? Sinon, simplement, "l'air humide" ou "l'air de pluie". Bref je ne vais pas relever toutes les tournures étranges, pour moi c'est trop de circonvolutions, peut-être pour donner un air poétique, mais je trouve que c'est raté dans ce cas. En parlant de poésie, j'ai trouvé plusieurs image pas forcément heureuses : "On voyait de gros nuages noirs, gonflés comme des baudruches" je ne vois pas des "baudruches" pour des nuages, c'est cotonneux, diffus, pas délimité et net comme un ballon. A la rigueur une éponge... "son corps recroquevillé, son corps qui faisait corps" Je ne vois pas trop où vous voulez en venir. "Yvan et Alexandra étaient blottis l’un contre l’autre, et pour l’autre, dans la barque, ils étaient avec lui, pour peu ils monteraient un club de supporters" J'ai trouvé l'image un peu maladroite, pas forcément en accord avec l'ambiance générale du récit. "Mais en réalité, chacun s’était fait la même réflexion, [...] réflexions à la lumière des bougie" Répétition de "réflexions" Sur le fond du texte, j'avoue ne pas être trop convaincu... Une lame de fond sur une rivière...? Ça n'existe pas ! Au pire, avec beaucoup de pluie on peut faire entre le courant en crue, mais pas d'immenses vagues ! Bref, pourquoi ne pas avoir choisit la mer simplement ? Après il y a une douceur générale qui ressort du texte, on ressent bien l'amour ainsi que le malaise des fausses-couches, mais tout est gâché pour moi par des formulations trop alambiquées. Je pense que ce texte mériterait d'être écrit avec plus de simplicité. |
Perle-Hingaud
24/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le temps utilisé dans la première phrase m'étonne. Dommage... J'aime beaucoup la suite de votre texte. Le parallèle entre l'homme ballotté dans les flots et le couple malmené par la vie est réussi. L'ambiance pèse, les mots choisis me parlent. Le cadre, le masque... vos personnages ont une vie en dehors de ces lignes. La chambre peinte en bleu casse un peu le suspens: tel que décrit, on comprend qu'il y a quelque chose en rapport avec un bébé, on craint le drame. Peut-être ce bleu est-il de trop, une chambre vide, repeinte, aurait suffit, surtout que la suite explique ? Détail, après tout.
Pas grand chose à dire de plus: j'ai été séduite, merci pour cette lecture. |
bigornette
6/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Marco,
Un récit en trois temps, je dirais. D'abord l'exposition. Je ne vois pas vraiment l'utilité de la description pointilleuse des photos, soit dit en passant, à part trier entre les lecteurs patients et les autres. Quelques expressions un peu triviales par rapport au reste : "baudruche", "lampadaire", "pleine bouche"... Ensuite, le pêcheur qui lutte avec les flots. J'aurais aimé lire quelques phrases sur cette lutte, non pas en négatif, avec les spectateurs à leurs fenêtres qui n'ont pas appelé les pompiers, mais en positif, avec ce pauvre type qui risque d'y passer si sa barque se renverse. D'ailleurs il manque un peu de violence aux flots de cette rivière, laquelle arrive quand même à soulever d'un coup une barque, comme une bête furieuse. Il manque aussi le fracas des éclairs, je trouve. J'intensifierais les éléments pour faire redouter le pire au lecteur, le mettre dans une situation où il ne peut plus s'arrêter de lire. D'autre part, de temps en temps, une tournure dénote avec la poésie du texte. Par exemple : "pour peu ils monteraient un club de supporters"... Cela étant dit, j'ai trouvé très intéressante cette irruption de l'aventure dans ce récit intimiste, cette tragédie qui se joue sous les yeux de ce couple, qui joue pour lui une scène. Joli coup. Enfin, la dernière phrase, qui résout ce mini-drame de façon heureuse. On espère. Bref, en trois temps, trois mouvements, vous avez écrit quelque chose d'assez fort qui mérite d'être retravaillé. Merci. P.S. : Le conditionnel du premier verbe est frappé au coin du mystère. Je suis encore sous le charme de cette incongruité. Gardez-la. |
Automnale
7/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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"Bassin d'orage" décrit, ni plus ni moins, le décor d'un appartement, une soirée intimiste chez un homme et une femme, la difficulté, pour cette dernière, de devenir mère... Dehors, la tempête souffle. Un pêcheur, que les riverains observent de leurs fenêtres, se démène, seul, sur une rivière déchaînée. Arrivera-t-il à s'en sortir ?
Pour rendre la lecture plus agréable, il conviendrait d'aérer le texte, de créer des paragraphes (certains commentateurs l'ont déjà souligné). Les petits points négatifs : -Le tout début du récit - les huit premières lignes - abonde des verbes "être" et "avoir" (Yvan était... il était posé sur... qui avait été blanc... avait jauni... était tacheté... il y avait la photo noir et blanc... elle avait hérité)... Dans le même ordre d'idée, nous remarquons, un tout petit peu plus loin et de façon rapprochée, trois fois le mot "sœur" (qui venait de sa sœur... photo de sa sœur... la fille de sa sœur...). - La phrase "Yvan et Alexandra étaient blottis l'un contre l'autre, et pour l'autre, dans la barque, ils étaient avec lui...", demanderait une amélioration. - Pour une nouvelle aussi brève, le narrateur s'attarde beaucoup sur les photos de famille (à partir de "D'autres photos de famille où l'on se penchait..."). - Par la fenêtre ouverte, pénétrait l'air qui sent la pluie ("qui sentait la pluie" ou bien "l'air sentant la pluie" serait préférable). Le point positif est que l'atmosphère de ce soir de tempête est plutôt bien rendue... Cependant, j'ai du mal à imaginer que personne - absolument personne -, voyant un homme risquer sa vie, n'appelle les secours... Certes, il est possible que Yvan et Alexandra, beaucoup trop soucieux d'eux-mêmes, ne le fassent pas. Mais les autres ? Non, non, rassurez-moi, ils n'essuient pas tous la buée des fenêtres pour profiter du "clou du spectacle"... Le malheureux pêcheur étant, en définitive, sauvé, se mettant à marcher, se collant contre un arbre, sans doute faut-il voir là, pour Alexandra, un signe prometteur, à savoir celui d'une grossesse qui, cette fois, sera menée à bien... Je le lui souhaite. Mais est-ce bien le message - ou un des messages - que l'auteur voulait faire passer ? En conclusion, ce couple égoïste, pas très sain, empêtré dans sa propre histoire, n'est guère (à mes yeux) sympathique. Ce qui fait que la lectrice que je suis le quitte un peu en colère, amère... Si c'était le but que vous vouliez atteindre, Marco, vous avez gagné ! Mais je ne sais pas... |
hersen
7/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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Il ne manque pas grand-chose pour que j'accroche complètement. Peut-être que nous sommes trop dans cet appartement où le couple vit ses difficiles expériences et pas assez dans le bateau à lutter avec le marin en péril. Néanmoins, je trouve que l'idée est bonne.
Toutes ces photos de famille au début du texte sont là justement pour renforcer le fait que ce couple jusque-là n'a pu avoir d'enfant ? Pour moi ça se tient, c'est juste un peu long, un peu lourd. Le club de supporters m'a semblé tout à fait incongru ! Je vous lirai de nouveau avec plaisir. Merci pour cette lecture |