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xuanvincent
14/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Merci à l'auteur pour cette belle histoire, elle m'a touchée.
Ce texte m'a semblé bien écrit dans l'ensemble, d'une belle écriture, et sa structure narrative réussie. Les dialogues par ailleurs m'ont paru bien illustrer le récit, j'ai apprécié notamment ceux inclus dans les paragraphes narratifs. L'idée tout d'abord de ce cahier d'écriture, de la narration de cette écriture, m'a intéressée. Ensuite, l'histoire, triste, m'a touchée (pour un peu, cela m'arrive rarement pourtant, j'allais pleurer). Le poème de René Guy Cadou (sans doute peu connu des jeunes lecteurs), au début de l'histoire, m'a paru bien amené dans le récit. J'ai bien aimé l'arrivée de cet oiseau bleu, qui vient apporter une touche de rêve au milieu de ce récit triste. Le recours au rêve, à un moment du récit, m'a de même plu. Enfin, le dépaysement (la partie africaine du récit) m'a de même plu. Détail : "2 h" : dans le contexte de cette nouvelle (bien écrite), j'aurais préféré soit "2 heures" ou mieux. Bonne continuation à l'auteur. PS : j'avais apprécié l'écriture de la précédente nouvelle de l'auteur mais le présent texte, plus long, a le souffle d'une véritable nouvelle romanesque. |
Anonyme
14/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis seul (e) sur la route
Mon passé sur le dos Dans ma gorge enflammée un bouquet de sanglots… Ces paroles de René Cadou matérialisent si bien la vie de beaucoup d’entre nous ! Bonjour Marite ! Je ne vais pas feindre la surprise de celui qui découvre ce texte en ce matin de Juillet car j’ai déjà eu l’occasion de le lire, d’en parler avec toi, et tu sais tout le bien que j’en pense ; je sais le courage qu’il t’a fallu pour retracer ces évènements tragiques. J’aime la simplicité, la sincérité de l'écriture et le message d’espoir que délivre ce récit… De plus, j’ai toujours aimé les oiseaux d’Afrique, surtout les bleus… Bonne journée et encore merci. Alex |
widjet
14/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'ai retrouvé beaucoup de points communs entre ce texte et le premier de son auteur. Il y a aussi cette même douceur, cet optimisme teinté de tristesse, sans jamais tomber dans l'apitoiement. Comme quoi, on peut écrire des choses tendres sans mievrerie. Il y a aussi un parfum d'authenticité dans ces lignes touchantes qui flirtent avec le fantastique. Pour avoir vécu un peu en afrique, c'est vrai que la Mort est appréhendée différemment.
Marite prend son temps pour écrire ses textes, beaucoup d'entre nous devrait s'en inspirer. Bien que n'étant pas client de ce genre d'histoire, quand c'est bien fichu comme ça, je me laisse porter. Merci. Widjet |
Anonyme
14/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merci Marité, tout simplement !
Chacun de tes écrits me touche plus encore que le précédent. Je ne suis pas professionnel pour en discuter de la forme : elle me plaît, voilà tout ! Et le mélange entre réalité et fiction est un compromis bienvenu pour renforcer le fond et nous donner en partage cette riche "pâte d'humanité". |
Anonyme
14/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Marite. Cette histoire m'a tout simplement touchée. Bien qu'elle soit très triste, elle est racontée avec une certaine pudeur, une certaine retenue. J'y ai trouvé de très belles expressions, telles que "Je me suis abîmée dans un torrent de sanglots" "Hémorragie de mon coeur" "Le désert de mon coeur" "Le soleil a percé le plafond gris de nuages", malgré cette "digne" tristesse, émouvante et poignante à la fois. J'ai aimé "l'oiseau bleu". Il arrive en effet qu'on puisse le "Voir"...
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florilange
14/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merci, Marité, de nous avoir donné ce texte à lire. J'aime la façon de raconter, sans mièvrerie, des choses "vraies", qu'il est si difficile de rendre. J'ai apprécié.
Florilange. |
Anonyme
14/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Une bien belle histoire assurément bien écrite et tout et tout... j'ai juste été un peu "dérangé" dans ma lecture par le côté moralisateur qui transparaît de temps en temps et me semble bien inutile...
Genre : "Tant de choses échappent à la compréhension des scientifiques en ce début de 21e siècle. Malgré les progrès technologiques dont nous nous enorgueillissons tant, nous avons perdu, du moins pour un bon nombre de personnes en Occident, la petite boussole intérieure qui permet à chacun de s’orienter, seul, à travers les méandres de la vie. J’ai choisi de croire à la seconde explication, peu importe ce que l’on dise ou ce que l’on pense. Je savais mieux que quiconque, ce que j’avais ressenti et aussi ce qui me convenait pour survivre. Dix ans ont passé et je sais que j’ai eu raison de faire ce choix." Mais à part ces quelques intrusions (que je persiste à croire de trop) j'ai vraiment aimé et le style et l'histoire. |
NICOLE
14/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette approche du deuil, et le paralléle qui est fait entre les deux façons de l'appréhender : l'occidentale et l'africaine, m'a interessée.
J'ai trouvé ce texte extrémement pudique, et très respectueux de la réalité du travail de deuil. L'écriture est précise et belle. Un auteur que je découvre avec beaucoup de plaisir. |
Flupke
16/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Marite,
Très jolie la citation de Cadou. Encore un texte délicieux, exotique et multiculturel et de surcroit très bien écrit. Des phrase importantes finement ciselées : La communication était pourtant essentielle et vitale pour moi en ces moments Ces démarches masquaient le vertige et la panique qui me saisissaient lorsque mes pensées revenaient vers le gouffre sans fond qui m’habitait. And the winner is … : Ce « Tous », c’était les hommes de la grande famille, du grand foyer. Wow !!! Quelle perfection, quelle pureté dans cette phrase !!! On sent la retenue, le respect des traditions d’une autre culture, l’absence de rancune (sous entendu : les femmes ne se joindront pas à nous). Il y a dans cette phrase, une globalité comme dans ces croquis d’icebergs dans les livres de géo. La partie émergée, minuscule (la phrase) et la partie immergée, énorme (les sous-entendus que l’on devine) excellente illustration de l’adage : Montrer, ne pas dire. Plaisir interactif déductif du lectorat. Miam miam. Deux remarques mineures : Le paragraphe moralisateur : Tant de choses échappent à la compréhension des scientifiques en ce début de 21e siècle. Aux antipodes narratifs de la phrase gagnante précitée. Paragraphe à virer, désolé si je te choque, mais je suis très franc. Début juin 1999, mon père, âgé de 85 ans, s’en allait à son tour emportant avec lui toute mon enfance. J’ai entouré cette phrase en orange surbrillant à l’aide d’un stylo multifonction de marque Lamy, alors que je mangeais ma salade dans un resto grec. Je ne sui pas sûr de la nécessité d’une telle précision. Je comprends que d’un point de vue personnel, l’accumulation de deuils puissent t’affecter, mais je m’interroge sur la nécessité d’introduire la mention succincte de ce deuxième deuil, qui me semble nanifié de mon point de vue de lecteur par rapport au thème principal et qui suggère un manque de proportion. Voilà, à part ces deux points mineurs (mais qu’il me semblait utile de préciser de mon point de vue subjectif), ton texte à vraiment d’énormes qualités. Une belle réussite. Bravo !!! Amicalement, Flupke |
wancyrs
23/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merci Maman Marilou pour ces revélations!
Je puis enfin comprendre ce que ressentait ma propre mère, un bel après midi, lorsque son bien aimé, sorti sur sa moto pour raccompagner une amie, lui est revenu dans un cercueil... L'histoire aussi me ramène dans cette partie du globe qui a vu ma jeunesse,les us et coutumes qui me sont familières. même si les gens pensent que le paragraphe : " tant de choses échappent aux scientifiques en ce début du 21e siècle... raison de faire ce choix" est à biffer de la nouvelle, il trouve sa place dans ce récit, et je dirais même que c'est la roche qui soutient le récit. c'est ton opinion, c'est ton ressenti, l'enlever du texte serait comme renier cette main du destin qui t'a aidé à survivre. La nouvelle est assez emportante, je te le concède. Si emportante que même Widjet qui est assez stricte sur la forme des récits, a laissé passer ces quelques erreurs que je vais aller te montrer. A la place de "une idée m'avait trotté dans la tête", j'aurais dis " une idée avait trotté dans ma tête" Quelque chose commençait pour moi, je ne savais pas quoi, c'est certain, je saurais. Un mélange de temps pas assez bien choisi. Tu passas de l'imparfait au présent et ensuite au conditionnel. Moi j'aurais dit: "c'était certain" et au lieu de "saurais", j'aurais dis" saurai", au futur, ce qui sied ici selon moi. "Il m'a laissée aller..." je crois que c'est lui qui a laissé, alors le verbe s'accorde avec "lui" "laissé". Idem pour interrompu(e) " il ne m'a pas interrompue". Idem pour libéré(e) "il m'avait libérée... La phrase " Je lui ai raconté le rêve, et aussi l'énergie, la paix intérieur qu'il m'avait apportées" Je crois que si tu parle du rêve et de l'énergie, alors le "il" s'accorde "qu'ils"; alors "avait " devient "avaient", et apportées" de vient "apportés". Dans un autre cas, si c'est juste le rêve, ou juste l'énergie, "apporté" ne saurait être accordé comme tu l'as fait : "apportées". c'est à peut près tout ce que j'ai pu déceler. Une fois de plus, bravo pour ce bel chef-d'oeuvre. Wancyrs |
Anonyme
2/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Quelle extraordinaire écriture psychologique et quelle intelligence, quelle sagesse exprimée dans les propos. Des portraits brossés aux poils de soie, du rêve et de la beauté mais tout cela dans un contexte réaliste, quel regard doux posé sur des cultures différentes sans jugement, sans mise en relief de l'une, un récit simple comme bonjour et poétique, une écriture chuchotée pour un amour murmuré, une femme qui tient debout et qui s'écroule, ça alterne, une femme belle portée par l'amour des siens et des autres siens. Un écrit qui laisse s'évaporer par tous ses pores une rare émotion, un écrit à fleur de peau sans que jamais, jamais, ne soit oubliée la dimension littéraire. Un grand bravo.
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jaimme
6/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une splendide histoire de vie. Que je vais m'empresser de ne pas relire... car c'est ce que je fais quand un livre ou un film m'a bouleversé.
Le passage suivant est d'une force exceptionnelle: "Nous avons parlé et je me suis reposée. Plus fin psychologue que n’importe quel homme de ce métier, sans me forcer, sans me brusquer, il m’a laissé aller à mon allure et ces effondrements se sont arrêtés d’eux-mêmes sans que je ne fasse aucun effort. Il était là seulement, tellement présent, à chaque instant, si solide et rassurant, que tout ce passé si lourd à mon cœur s’est estompé." La longueur du texte s'imposait pour prendre en compte l'ampleur de ce que l'auteure avait à dire. Un très grand merci! |
Automnale
16/9/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Ouille ! Je me souviendrai de "L'oiseau bleu". Je ne connais pas l'auteure, Marité (je ne sais même pas s'il faut mettre un accent sur le "e" !). Et pourtant, j'ai eu l'impression, en lisant cette nouvelle, très attentivement, que Marité me racontait cette Histoire, à moi personnellement, et que ce n'était pas un hasard...
Je n'ai pas réussi à imaginer, un seul instant, qu'il s'agissait d'un récit romanesque. Tout me semblait trop vrai. Cette souffrance, très précise, tellement profonde, ne pouvait s'inventer. Où et comment trouver le courage de l'écrire, de la revivre, presque dans le détail ? Probablement, en partie, en se disant que ce genre de témoignage, poignant, pouvait apporter, à d'autres, un peu de réconfort. Les mots de l'auteure génèrent un besoin de silence, un besoin de reprendre son souffle. Après eux, que pourrions-nous lire de plus fort, de plus bouleversant ? Rien. Rien. Rien. Reste la possibilité de penser à l'oiseau bleu... Marité, j'ai envie de te dire merci et bêtement, comme cela, de te prendre la main. |
cebert
3/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme j'ai aimé ce texte. Cette description du cahier! je me suis vue cherchant moi aussi LE cahier qui m'accompagnerait. Je me suis reconnue aussi dans la perception de certains signes, cet oiseau bleu: pour moi c'est un papillon. je suis donc enchantée de constater que je ne suis pas la seule à ressentir certaines impressions qui font de moi une sereine contemplative malgré les accidents de la vie.
Merci pour ce texte, pour tout ce qu'il contient, pour l'espoir qui s'en dégage. pour tout quoi !! |
Anonyme
7/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte est une perle rare. Tout en pudeur, en profondeur. En poésie aussi. L'émotion nous prend et ne nous lâche plus tandis que la sagesse plane comme cet oiseau bleu.
Merci pour cet instant de partage. |
pierre
27/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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tout simplement merci pour ce beau texte
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matcauth
28/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est vraiment un très beau texte. L'écriture est d'une maturité, d'une intensité... ce ne sont plus des mots, ce sont des éponges à émotion, ils diffusent celles-ci et ne se contentent plus d'être des mots : ils font vivre le texte, l'histoire.
Le sujet est délicat et ne tombe pas dans le patho mais on hésite parfois à continuer à lire, ayant l'impression de s'immiscer dans un moment de vie qui ne nous regarde pas. enfin c'est une très belle lecture. Merci. |
pieralun
28/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merci à Matcauth qui m'a permis de découvrir le texte de Marité.
Que dire....?? Pas une seconde d'ennui dans cette nouvelle qui m'a captivé de bout bout. Comme il ne s'y passe "rien d'haletant", je ne peux que féliciter Marité pour la qualité de son écriture. Beaucoup de clarté également malgré plusieurs personnages qui interviennent, et beaucoup de travellings avant et arrière. De l'émotion comme si l'en pleuvait sans tomber dans le pathos, une grande profondeur dans l'analyse des sentiments et des impressions. Je découvre ce talent chez toi Marité et j'aime infiniment l'Afrique; puisses-tu l'exercer le plus souvent possible...... |
Anonyme
15/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je crois que tout a été dit déjà et mieux que je ne saurais le faire, à propos de ce texte. Si je n'ai pas vécu la visite de l'Oiseau Bleu, j'ai connu son équivalent dans une période de deuil. J'aime ce texte.
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TITINE
5/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle et triste histoire que j' ai lue avec émotion dans son cheminement , je n' ai pas trop saisi qui est Kingué qui entre dans le récit soudainement sans avoir été présenté par l ' auteur , j'ai vainement cherché au long du texte puis j'ai abandonné pour me fixer sur l 'oiseau bleu, ce messager de l 'au delà, oui, c 'est ce que je crois !
on a souvent besoin de ces traces dans nos moments de douleur, on s'y accroche pour ne pas sombrer . la visite du défunt , j'y crois aussi, et c'est bien écrit et narré , bien que les considérations trop "terre à terre " ou scientifiques incluses ne me semblent pas indispensables , si c'est venu de l'au delà , le réel et la science n'ont pas à y être mêles , c'est comme si l'auteur doutait que ce soit arrivé et cherche une explication possible enfin j' ai été touchée par ce coup du sort et par la magie qui l'entoure ! |