|
|
Bidis
21/4/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Début très prometteur. On est intrigué, absolument pris par l’intrigue…
J'ai l’impression bizarre d’être dans un de ces dessins d’Esher où des petits hommes tous pareils montent et descendent des escaliers sans début ni fin… La chute me laisse un peu frustrée. J’aurais aimé plus d’explications. Mais c’était un bon moment de lecture – avec cependant quelques petits hiatus : - « Il se rue sans réfléchir au bas de sa maison » : « maison » détonne dans ce texte, car on voit les personnages dans des cellules toutes les mêmes, impersonnelles ; j’aurais préféré « bâtiment » qui fait penser à une caserne, à quelque chose d’anonyme. D’ailleurs, on dit « bâtiment » plus avant dans le texte. - « Il surplombe une petite place, en face de sa fenêtre se trouve un bar. Il a l’air de faire chaud » : répétition peu heureuse du « il », même si le deuxième est impersonnel - « La même douleur le saisit quand il faillit toucher son épaule » : on se demande un instant de l’épaule de qui il s’agit. - « son appartement » : plus avant dans le texte il s’agissait d’une chambre - « l’autre l’a supplié, lui a reproché de se laisser influencer par le système, d’être un mouton » : il y a tout à coup dialogue alors qu’il a été établi que les personnages ne pouvaient pas se parler |
strega
21/4/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Je commencerai par faire les mêmes remarques que Bidis, quelques incohérences qui font trébucher l'oeil parfois. Je ne vais pas les répéter.
Mais sinon, mon dieu que c'était bon, moi la paranoîaque voyant big brother à chaque coin de rue, j'ai été enchantée. Très bonne intrigue, dont la fin parait cependant courue d'avance, une fin tragique car connue finalement dès le début. Il ne pourrait en être autrement. Vraiment bravo. La forme aussi, cette forme de journal de bord m'est particulièrement agréable. Merci Marogne et encore bravo. |
Anonyme
21/4/2008
|
Excellent !
Très bon rendu du conditionnement subi par un individu, où l'on voit qu'une autorité quelconque n'a finalement guère d'efforts à faire pour formater les gens dans le sens où elle le souhaite : ce sont les victimes elles-mêmes qui se chargent de faire en sorte de "ne pas sortir du rang". Un "bête" exemple : le nombre incroyable de conducteurs qui respectent les limitations de vitesse juste par peur de se faire prendre et sans jamais se poser la question de la pertinence de ces limitations et/ou de savoir sur quels critères une limitation est appliquée à tel ou tel endroit. Pour en revenir au texte, j'aurais aimé connaître la suite... |
widjet
5/5/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Je le sais déjà. Marogne a de l'imagination. Beaucoup. Et puis il écrit des choses différentes avec souvent une réussite à la clé.
Là il nous plonge dans un "no man's land" avec somme toute trop peu d'informations et un traitement qui pouvait être meilleur pour renforcer notre trouble. On aussi peut se sentir aussi frustré par ce dénouement un peu sec en informations (même si on peut quand même fonder quelques hypothèses). Mais qu'importe ! Je lis trop peu de texte empreint de mystère où il est question d'aliénation, de conformisme (car au délà du traitement plutot "thriller" de la nouvelle, il y a je pense une critique du monde, de la société et de nous mêmes , suiveurs, "montons" que nous sommes...) alors je ne vais pas trop décortiquer cette histoire et la prendre comme elle est ; à savoir un texte, certes perfectible mais qui malgré tout m'a procuré du plaisir et qui témoigne avec évidence de la créativité de son auteur. Merci Marogne Widjet |
clementine
22/4/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
J'ai lu très vite et j'ai vraiment apprécié.
Même si les remarques de Bidis sont (comme toujours) pertinentes, le récit nous capture jusqu'au bout sans faillir et ça c'est un signe. Merci Marogne. |
Togna
28/4/2008
a aimé ce texte
Bien
|
Scénario original à l’atmosphère étrange. Je m’attendais à une confrontation psychologique entre individus à cause de « L’enfer c’est les autres » en incise qui m’a tout de suite fait penser à « Huis clos » de Sartre. Mais après, le rythme rapide et les scènes (volontairement ?) floues m’ont plongé dans l’expectative du dénouement.
Le fait de ne pas connaître la destination de cette formation cruelle ne m’a pas gêné. Je pense que la fin est bien adaptée au genre « nouvelle ». |
Anonyme
15/5/2008
|
Correspondances prenantes dès le départ, ça semble familier sans vraiment l'être...
Malgré quelques petites incohérences déjà citées, j'ai apprécié le style et l'histoire. ça me rappelle quelque peu une autre nouvelle qui se passe en prison... Mets le pouvoir entre les mains de l'homme et il finit par tout détruire. Merci pour ce bon moment de lecture. |
champagne
16/6/2008
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Le début m'a plu, ce qui m'a encouragée à lire le reste. seulement, + je lisais et moins j'étais captivée. Ce texte n'a pas retenu mon attention et je n'ai pas vraiment apprécié l'histoire. Je trouve les descriptions très brèves, les phrases un peu trop courtes à mon gout... Les sentiments du personnage principal ne sont pas assez profonds et pas assez décrits, juste évoqués.
J'aime bien l'écriture, les mots choisis, mais l'histoire ne m'a pas réellement emballée. |
xuanvincent
21/7/2008
a aimé ce texte
Bien
|
J’ai apprécié cette nouvelle, sous forme de journal à deux « voix », celle du narrateur et celle des geôliers.
L’idée m’a intéressée, le texte aussi. |