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David
12/6/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Marogne,
J'ai bien aimé cette histoire, les deux héroines sont presque veuve et orpheline et ça a joué a plein, je ne m'attendais pas à cette chute, de la statue au tableau, bravo. |
strega
12/6/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je vais commencer par ce qui m'a le plus "gênée" si tu veux bien. L'ellipse faite par rapport à l'arrivée du père, qu'il se retrouve devant la nouvelle maison, sans que nous ne sachions comment il en est arrivé là m'a un peu dérangée quand même, je n'ai pas bien compris pourquoi son personnage revient après tant de temps, comme ça. Mais bon, il fallait bien un tiers pour nous raconter la chute alors...
La chute d'ailleurs, excellente en ce qui me concerne, même si un peu classique aussi. Mais le style fait oublier ce côté un peu "déjà-vu". Rapide juste ce qu'il faut, un peu timide aussi, simple et très juste. L'alternance de dialogue et de passages narratifs et très agréable et bien proportionnée pour moi. Il me semble avoir déjà dit ça pour un autre texte (pas de toi mais bon), ça m'a fait penser à Rose Madder de Stephen King, peut-être son roman le plus classique, à la fois terriblement plongé dans la réalité et fantastique aussi. (oui, comme presque tous ses romans en fait), mais avec une dose de féérie (même triste). Bref, je dis bravo, j'ai vraiment accroché malgré ces remarques du débuts qui sont pour moi importantes quand même. |
widjet
13/6/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Au dela d'être son dernier opus publié, ce texte de marogne est une nouveauté pour une raison assez majeure : Pour la première fois (ou une des premières fois car je n'ai pas tout lu encore de cet auteur), Marogne a clairement orienté son texte du côté des personnages. Ce changement - tout à fait intéressant - est trop criant pour ne pas être une volonté farouche et audacieuse de son auteur de s'impliquer au coeur de la nature humaine, des émotions de ses héros. Alors bien sûr, la nature (l'eau - la rivière) est également présente mais son apparition est mise clairement en retrait.
Cette différence notable est comme je l'ai dis bienvenu mais, hélas ne convainc pas totalement. Sans faire injure à l'auteur et à son talent (reconnu depuis longtemps), ici, je ne l'ai pas senti à l'aise avec ses personnages (surtout la femme), un peu embarassé, prit entre l'envie de développer leur caractère, leurs intériorités, leurs intimités, leurs vécus et une sorte de gêne sur le "comment s'y prendre". Marogne a t-il soudain eu peur au point finalement d'en dresser un portrait si non lisse, du moins assez peu approfondi ? Même a forme (les mots étonnamment plats) n'est pas aussi travailléé qu'à l'ordinaire. Assez d'accord avec un des commentaires, le père (personnage pourtant essentiel dans la vie des deux femmes est totalement sacrifié dans son traitement. C'est assez dommage car l'histoire en elle-même dégage ce parfum de mystère (la découverte progressive du contenu du tableau) où plane aussi une mélancolie profonde. On retrouve par fulgurance la patte Marogne car il y a bien entendu de jolis passages. Mais reste ce sentiment de "trop peu". Mais ma grande frustration reste ces personnages dépourvues de substance consistante et ce manque d'étoffe m'a empêché d'avoir cette empathie nécessaire à la bonne appréciation de leur histoire et leur devenir. Ceci est juste MON ressenti et non pas une certitude. Déception relative donc mais déception quand même :-) La prochaine sera meilleure, j'en suis convaincu ! :-) Widjet |
Togna
2/7/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je me permets, en étant très conscient qu’il m’est plus facile de voir des imperfections dans le travail d’autrui que dans le mien, de relever des « petites choses » que ton talent d’auteur mérite de ne plus faire.
Dissonances : « tout en en riant ». « Les premiers examens n’avaient pas permis de comprendre ce QU’avait Anne-Marie. Ce n’est QUE QUAND on s’aperçut QUE plusieurs cas analogues étaient signalés dans la région QUE l’on eut l’idée de rechercher une possible épidémie. » Cela, par exemple aurait pu être dit ainsi : « Les premiers examens n’avaient pas révélé l’origine des maux d’Anne-Marie. Plusieurs cas analogues signalés dans la région incitèrent alors les médecins à envisager la possibilité d’une épidémie. » Je pense que tu peux améliorer ton style en sortant le narrateur d’un langage souvent trop familier. Exemple : « C’était anxieux de ne pas reconnaître sa fille qu’il arrivait à Paris. » « Il arrivait à Paris anxieux de ne pas reconnaître sa fille. » ou encore, « En arrivant à Paris, l’anxiété de ne pas reconnaître sa fille le perturbait. » Attention aussi aux répétitions : « bras » deux fois dans la même phrase. Ces « petites choses » ne m’ont pas empêché d’apprécier ta nouvelle, Marogne, mais je sens que tu peux tellement faire mieux… |
xuanvincent
21/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le côté fantastique, bien présent dans cette nouvelle, m'a plu. Egalement la description de la mère jouant avec sa fillette au bord de la rivière.
Un tableau doté - sans doute (le narrateur laisse au lecteur la possibilité d'une explication rationnelle) - de pouvoirs maléfiques, le sujet m'a intéressée. De manière surprenante, peu après la femme de sa fille, le mari, que l'on pouvait croire mort, revient, bien vivant, de son expédition guatémaltèque. L'histoire, comme souvent dans les nouvelles de marogne, finit tragiquement. Détail : . « parfois, osaient invoquer la présence d’un prince ou d’un roi sans que cela ne fasse apparaître entre elles la figure du père et du mari. » : l'idée m'a intéressée, moins la formulation de la deuxième partie de la phrase (à partir de "sans que ..."). |
Milwokee
18/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Eh bien, en effet ça m'éclaire sur ton autre texte, Les bêtes de l'herbe, je comprend enfin qui sont ces trois personnages.
Quant à l'histoire, elle me plaît. Oui ça me plaît ce côté "mais pourquoi donc l'a-t-elle classée dans Fantastique/merveilleux ??" qui ne se dévoile qu'à la fin du texte, et l'idée aussi que les morts ne sont pas ceux qu'on croit, que le père défunt revient alors que femme et fille partent. Et puis son tableau dont on sent qu'il est la clef sans savoir pourquoi... Vraiment, un bon texte ! |