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Perle-Hingaud
15/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle originale, captivante. Les descriptions, la structure des pensées éparses, les couleurs reprises en refrain lancinant, la compréhension progressive jusqu’à la chute : de nombreuses qualités.
J’ai été cependant gênée par la non concordance des temps : l’auteur débute son texte au présent mais n’y revient pas. Le changement de moment dans la narration n’est pas très clair pour moi entre « Il avait fait l’erreur de le noter comme ami dans son carnet d’adresses. » et « Il avait posé devant lui les deux enveloppes qu’il avait reçues le matin même. ». J’ai d’abord pensé, à tort, que les actions s’enchainaient. Enfin, un détail, le mot « populace » ne m’a pas paru approprié au reste du vocabulaire choisi par l’auteur. |
Anonyme
16/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
De très beaux décors, bien rendus, on a les bruits, les odeurs, les attitudes, les goûts (brochette de tripes). Les sens sont sollicités et la curiosité avec. Mon passage préféré est celui du marché aux oiseaux, très visuel pour moi et curieux aussi dans sa raison d'être. A noter que tous sont visuels, y compris le premier, cet homme assis à attendre. Un souci ici, c'est le seul que j'ai relevé : "Ils s’étaient assis à la table même où, sans doute pour la dernière fois, il s’était installé ce soir." pour la dernière fois, ils s'installaient ce soir. Ceci à cause de la suite : => "Il l’avait rencontré plusieurs fois ensuite, en Chine, en France..." dernière fois ce soir, il l'avait rencontré ensuite... c'est compréhensible mais ça reste un peu confus. Un bon texte, très agréable à parcourir. Je trouve malgré tout que ça manque de dialogues, à mon sens ils aviveraient certains passages. Bonne continuation à l'auteur. |
ANIMAL
16/2/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Une nouvelle comme on aimerait en découvrir tous les jours.
La construction est impeccable, avec ces alternances de couleurs éveillant à chaque fois un souvenir bien précis, raconté de façon brève mais intense. Une façon originale de découvrir Hong-Kong. Le fond de l'histoire est amené de façon admirable. On sent dès le début quelque chose de grave, un drame sous-jacent. Le scénario est habile et conduit nos pas jusqu'à la révélation finale. C'est superbement géré. Quant à la forme, le style coule tout seul, sans à-coup. Rien à dire à ce sujet. Merci pour cette belle promenade sur fond d'amitié et de drame. |
Anonyme
17/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Quelques petits détails de forme qui m'ont gênée (mais sans grande importance quand même)
- des cigares dégustés (je pense que ça se dit simplement je trouve cette formulation un peu bizarre pour un cigare) - parent d’éclats de couleurs les parures des femmes : parent les parures répétition pas très heureuse - gorgée du liquide chaud (euh là il parle du whisky non alors je suis ignare peut être mais je pensais que ça ne se buvait pas chaud (limite tiède à température ambiante non ?) J'ai trouvé très bien rendue et intéressante la visite touristique de Hong Kong. J'ai apprécié aussi le détachement du "héros" son impassibilité presque asiatique. Les couleurs sont une bonne idée. Je n'ai pas été très convaincue par l'histoire en elle même Il y a trop de détachement, je ne ressens pas assez les impressions du héros. Merci |
Bidis
24/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très belle écriture, beaucoup d’atmosphère et images superbes : un beau voyage.
Pourtant, dans mon ressenti, l’énumération des couleurs enlève quelque chose à la belle évocation qui chaque fois les suit. Je n’ai pas aimé ce procédé. - « et la magie qui faisait rêver un Corto Maltese était restée dans la lagune de son esprit. » : j’aurais mis un point après lagune et enlevé « de son esprit », bien que peut-être le sens n’y soit alors plus. Pour moi, les métaphores sont à manier avec précaution, elles donnent vite un sentiment de figure de style banale, de chromo. Et je trouve généralement à l'emploi du passé composé comme temps principal d'un récit quelque chose d'un peu lourd. Cela reste en tout cas un moment de lecture fort plaisant. |
Marite
24/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Marogne.
J'avais lu et pleinement apprécié la qualité de cette nouvelle mais c'est le dernier paragraphe et la dernière phrase qui m'ont littéralement paralysé l'esprit... et là aujourd'hui je ne trouve rien dans les commentaires qui m'explique ce qui s'est passé... Est-il mort? Y a-t-il eu explosion? Je reste toujours sur ces interrogations. J'espère aussi que non...? A part ça j'ai aimé cette promenade nostalgique dans les quartiers de la ville. Ecriture très agréable. |
florilange
24/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Marogne,
Décidément, j'aime votre façon de raconter. Cette manière différente cette fois d'amener votre sujet me plaît aussi beaucoup. On sent tout de suite, au gré de sa promenade, que quelque chose ne veut pas sortir de l'esprit du personnage. Et ces couleurs qui ramènent chaque fois 1 souvenir. Quelle belle façon de les amener à la surface. Le tout est bien écrit & coule aisément. Merci de cette lecture. Florilange. |
xuanvincent
24/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire ne fait pas partie de mes préférées de l'auteur, sans doute du fait de l'absence de tout élément fantastique ou sentimental. Sans me passionner, le texte m'a cependant intéressée et ma lecture a été agréable.
J'ai trouvé ce textes comme les précédentes nouvelles bien écrit dans l'ensemble. Les couleurs (bleu, vert... rouge) m'ont paru bien se détacher dans le texte, et donner une touche d'originalité au texte. Le récit (la dernière phrase) m'a paru finir de manière un peu abrupte. Bonne continuation à l'auteur. |
Automnale
25/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé cette balade au gré des couleurs. Je ne sais si l'auteur a été lui-même à Hong Kong, mais il nous en parle comme le meilleur des guides. J'ai donc suivi, avec plaisir, René (prénom surprenant, à mon goût, pour un héros de nouvelle !). J'ai vu l'orange (la couleur) du whisky, le vert du ferry, le bleu du ciel et aussi de l'âme, le rouge de la porte du temple mais aussi du sang de Sun... J'ai senti l'encens, entendu les oiseaux dans les cages...
J'ai apprécié la répétition, comme une respiration, comme un gros titre, de : "Il n'avait jamais pris le temps de s'arrêter./Le temps de s'arrêter". Justement, je me suis arrêtée à Venise "pour rentrer dans des cours" car je me suis demandée si "rentrer" était le bon verbe (entrer ?), mais, également, s'il était bien opportun de citer en plus, dans le contexte, Venise... A l'image d'un commentateur précédent, j'ai considéré que le mot "populace" n'était pas au diapason de l'ensemble des mots choisis. Une autre expression m'a, aussi, interpellée lorsqu'il est question des oiseaux et "des personnes accroupies à proximité de leur possession". Leur possession... Quant à la fin, si René ne voulait pas savoir pourquoi les lumières de la tour "The Center" lui parurent voilées comme par un brouillard, je voudrais, pour ma part, bien savoir... Il y a peut-être quelque chose qui me plaît un peu moins. Naturellement, je suis plus que d'accord pour les couleurs lorsqu'elles sont suivies d'une idée, d'un souvenir ou d'une comparaison... Elles me gênent un peu lorsqu'il n'y a strictement rien d'indiqué après. Tout ceci pour arriver à dire que l'écriture de Marogne est belle, presque magique. Quel dommage (j'y reviens !) que le héros se prénomme René et qu'il mange des brochettes de tripes (j'ai horreur de cela !!). |
Selenim
1/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte à l'ambiance bien tissée mais qui reste trop contemplatif à mon goût.
Je me suis laissé bercer nonchalamment par cette écriture teintée. L'enchainement des saynètes est bien foutu mais cette mise en scène abrupte des couleurs m'a un rien contrarié la pupille. Un choix étrange. Ce récit en créneaux est reposant, suffisamment court pour ne pas égarer le lecteur. Selenim |
caillouq
1/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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En vrac:
- je tique aussi au doublon parent/parures - aime pas trop le teint d'albâtre et les cheveux de jais de la jeune femme, on doit pouvoir éviter le cliché sans dégâts pour la phrase. - aaargh, les virgules !!!! Encore une qui traîne incongrûment entre le verbe et son sujet: « comme si le fait de s'astreindre lui-même, était une preuve de son libre arbitre ». Pas envie de resservir le couplet fait à Blacksheep, mais bon, c'est une faute de français. Qui, comme toutes les fautes grammaticales, est susceptible de mener à des contresens dès que la phrase est un peu élaborée ... J'ai aussi un peu du mal avec la mention de « la haine sur les lèvres » des pratiquants de la mosquée, petit passage assez inutile dans cette nouvelle, et qui du coup lui apporte un relent discutable. Mais ce type de polémique n'a, évidemment, pas plus sa place dans les commentaires que dans les textes eux-mêmes – bref, ça n'empêche pas d'apprécier cette nouvelle, bien écrite, bien construite, riche en images convaincantes. On se laisse porter, on y croit, ça marche, jusqu'à la fin vers laquelle tout le texte tendait. Si je n'ai pas envie de mettre plus, c'est que, à l'instar de Bidis, je trouve le temps du milieu (plus que parfait, d'ailleurs, et non passé composé ...) un peu pesant. Et la transition finale vers le passé simple n'allège pas vraiment la conclusion, lui donnant ce côté mythologique dénoncé par Barthes dans « Le degré zéro de l'écriture ». L'ensemble donne une petite patine au texte, comme si l'histoire datait de la fin des années cinquante (ce qui est, finalement, raccord avec l'ambiance du bar-à-pianiste-avec-pépées-en-robe-blanche, Scott Joplin (en reprise) et le prénom un peu vieillot). Mais bon, ça a aussi son charme ... Et, ah oui, suite aux interrogations de Marite et Automnale:le fait qu'il ne veuille pas savoir, à la fin, pourquoi les lumières lui semblent voilées ... Les larmes ? Déclenchées par le rouge ? |
Anonyme
8/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Le texte berce comme une musique, nous sommes à Hong Kong et on fait en même temps un petit tour autour de la planète ...J'aime beaucoup cette invitation au voyage. Le son, les couleurs sont présents. Il y a une certaine répétition des couleurs à la fois plaisante, et qui frappe comme "Rouge, comme le sang de Sun ...", mais parfois c'est trop, à chaque paragraphe.
Des parties demandent à être lus plusieurs fois pour être bien comprise :on suppose (mais c'est à peine évoqué) qu'il y a une affaire de corruption ... Ce qui me gêne le plus c'est la difficulté de s'identifier à René...on est comme à l'extèrieur...trop je trouve .. De jolies phrases comme " était restée dans la lagune de son esprit"...en revanche des lourdeurs comme "les reflets parent d'éclats de couleurs les parures " |
Anonyme
16/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Attention à la "virgulite" :
Citation : ivoire précieuse comme ces bouddhas ce matin, dans la boutique. Citation : Aucun risque de s’échapper là, il avait ri de penser à Richard III. Des phrases évocatrices pour un texte vraiment travaillé : Citation : Les pensées de René suivent les volutes langoureuses du tabac. Certains passages m'ont gêné à cause de la concordance des temps. Le tempo donné par les couleurs est très judicieux. Seul le bruit de la ville ne me donne pas envie d'aller à HK. Par contre la petite musique mélancolique du texte et l'impassibilité du personnage m'ont incité à aller au bout. |
Flupke
18/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai bien aimé ces couleurs qui rythment le texte. Très bonne trouvaille
Intéressante description de l'Asie avec (délibérément) en pointillé une histoire en arrière plan. Quelques détails infimes sur lesquels mes yeux ont trébuché: Quelques cafouillages au niveau du shifting des tongues: "pour aller à la gare de Central" ne m'apparait pas très harmonieux. Que préconise l'académie franglaise ? :-) "Un magnifique paquebot, tout illuminé, passa majestueusement, occultant pour un bref instant le magnifique panorama" votre majesté ne surconsomme-t-elle pas de la magnificience ? Ou bien est-elle hyper big méga fan de ce film dans lequel Belmondo devient Bébel ? Bien aimé le patronyme sino-coréen SUN qui peut être aussi rouge ou orange comme le soleil ou la tour illuminée (si choix involontaire, il s'agit donc d'un jeu de mot inconscient). La fin est classe et sobre. Bravo |