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xuanvincent
14/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai apprécié cette nouvelle surtout pour son thème, la passion d'un homme pour le Japon et plus particulièrement les fleurs de cerisiers.
Le lecteur découvre progressivement, comme le narrateur, l'étrange passion, jusqu'à la folie, de cet homme occidental pour les fleurs de cerisiers. Bienvenue, la description de coutumes japonaises, telle celle du "prénom sacré" ou celle de la réincarnation des êtres vivants, ou encore l'évocation du zen. La progression du récit m'a semblée réussie. Ce récit m'a toutefois paru écrit de manière un peu inégale. Dans les toutes dernières lignes, une dimension merveilleuse survient (j'aurais pu m'y attendre mais je ne pensais pas à un tel dénouement) et vient clore le récit. La fin m'a paru un peu dure pour l'ami qui n'aura pas trouvé de son vivant sa fleur, et belle à la fois. J'ai apprécié l'idée que son ami incrédule puisse avoir trouvé cette fleur, et vouloir désormais rechercher sa propre fleur. Détails : . Pour le sens général du texte : "Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai effectivement pu mesurer la profondeur de sa folie." : en relisant le texte, cette phrase m'a paru en contradiction avec la fin du récit, où l'on voit le narrateur basculer, adhérer finalement aux croyances de son ami Marc. . "bien évidemment" : placé en début de récit (on ne connaît pas encore l'histoire ni les personnages), ce terme ne m'a pas paru évident et peut-être superflu. . "tout couverts" : "couverts" m'aurait suffi . "Il devait avoir trente-cinq ans alors, assez grand, svelte, habillé avec soin" : "assez grand" ne se conjugue pas avec "avoir", il me semble que le verbe ["être" par exemple] devrait être écrit pour qualifier "grand" et la suite de la phrase. . "tout le tour d'un arbre" : j'aurais préféré une autre formulation . "ils se déplacent tous en foule" : j'aurais plutôt écrit "ils se déplacent en foule" . dans le passage de l'étrange coutume du nom sacré, le terme "nom" m'a paru beaucoup se répéter. . "d'autres alternatives" : le singulier me paraît préférable. . "il s'est marié, et a eu un garçon" : la virgule, dans cette phrase courte, me paraît superflue . "Bien entendu il ne pouvait pas le faire pour tous les cerisiers une année donnée" : je comprends l'idée mais le "le une année donnée" m'a un peu chiffonné, pas très joli dans la phrase j'ai trouvé. Pour conclure, merci marogne pour cette belle histoire ! PS : Jolie, la signature chinoise illustrant le texte. |
David
16/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Marogne,
Un peu soufflé, la fin est superbe et l'histoire trés jolie, c'est bien loin de mes goûts habituelles de lecture mais je ne regrette pas ce curieux voyage, bravo ! |
Flupke
24/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Marogne,
Dans la phrase « Amour porté là-bas à la floraison de ces arbres fruitiers ». étudier la possibilité d’élaguer l’adjectif « fruitier » : Les cerisiers du Japon ont été introduits en Europe vers 1860. Ils sont décoratifs grâce leurs abondantes fleurs roses (ex : Prunus serrulata). Une variété fleurit en hiver et à nouveau au printemps. La fleur est dite "double", car elle comprend un grand nombre de pétales provenant de la transformation d'étamines ou de pièces de pistil. De ce fait, elle est stérile et l'arbre qui la porte ne produit pas de fruit (ex : cerisiers décoratifs). http://www.lesarbres.fr/fiche-cerisier.php J’ai trouvé l’histoire intéressante, bien construite. Atmosphère gothique / fantastique style 19ème avec une bonne description minutieuse, la révélation progressive et le basculement à la fin. Donc un bien+ Merci. Amicalement, Flupke |
leon
29/9/2008
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire originale, bien écrite et qui semble vraie.
Mais je ne sais pas pourquoi, je trouve le fil du récit un peu "bancal", dans la façon dont les différentes péripéties sont amenées. ça avance et ça repart en arrière.. Je ne sais pas dire exactement ce qui me gêne, mais cette gêne est présente. La fin aussi est un peu abrupte... Mais bon, je chicane peut-être un peu car ça se lit très bien |
widjet
17/11/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On pense, entre autres, à L'âme des choses du même auteur où le thème récurrent de l'obession (jusqu'à la mort) est une nouvelle fois bien présent. La construction est également identique (le narrateur est souvent un proche de la personne "hantée") et le final est toujours tragique. Bref, Marogne glisse sur du parquet ciré et cette sensation de redite peut lasser.
Ici, l'histoire m'a moins passionnée du fait de la façon de raconter, trop monocorde. Je sais bien que l'auteur n'aime pas trop utiliser les artifices, mais au final ça manque sérieusement de piment et d'immersion et ce en dépit de cette histoire qui n'est pas sans intêret. Il y avait à mon sens, et sans tricher ou dénaturer le texte, moyen de le rendre plus captivant. Quelques maladresses comme "perdre le goût de sa femme" qui ont retenu mon attention. Je recommande malgré tout ce texte, qui montre le grand amoureux de voyages et de découvertes (voir ses poèmes, tableaux) qu'est Marogne. Widjet |