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Anonyme
9/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour marogne
Bien aimé cette nouvelle, bien documentée, dépaysante, quelques répétitions, quelques tournures un peu difficiles mais une lecture agréable. Bien aimé le personnage de Jean, quant à Chloé elle me tape sur les nerfs mais ça ne m'empêche pas de la comprendre et d'éprouver de l'empathie pour elle. Il est amoureux, elle ne l'est plus, c'est la vie. La fin par contre... mais Chloé ne m'est pas inconnue, à moins que ce ne soit ton prénom féminin fétiche. Il me semble qu'elle vit ailleurs dans un roman plus long. Ce qui explique peut-être la fin, abrupte. Bien aimé aussi l'épisode au restaurant. Déconcertant. Est-ce qu'on est tous aussi hypocrites que ça ? Je veux dire, ce qu'on mange vivait forcément avant qu'on ne le tue de cette façon, et parfois même, ici, chez les poissonniers de notre bonne vieille France Un texte très agréable. merci. |
jaimme
9/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bon, et bien Jean va pouvoir continuer seul, en paix!!
L'histoire est anecdotique au regard du reste du texte. Presque un prétexte pour nous faire visiter et nous donner envie d'y aller. Remarque j'en avais déjà envie... D'où cette impression de grand décalage entre le soin apporté au back ground (je pense qu'il faudrait que les descriptions de lieux soient plus axées sur le ressenti, un peu moins sur le descriptif et l'explicatif, même si c'est intéressant) et l'histoire de ces personnages. Curieux cet adjectif "kitch" pour le grand palais du peuple. J'aurais plutôt vu "stalinien", "moche", car "kitch", même si je l'associe aussi au mauvais goût, est pour moi plus proche de l' "art" populaire surchargé, pas du mauvais goût gouvernemental uniformisé. Bref à débattre. La photo de Jphil, par exemple... Merci Marogne pour cette ballade (bien l'idée des photos). jaimme |
Anonyme
9/12/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Marogne sait nous faire voyager, c'est clair, on visite, on regarde, on s'étonne, bref... il nous dépayse, après, pour l'émotion, moi je reste en rade, mon dépliant touristique à la main, mon appareil numérique blindé de photos certes, mais l'histoire de ce couple devient presque accessoire, je les regarde passer, se disputer comme des personnes des années soixante... et puis je leur demande d'avoir la gentillesse de se pousser un peu... bin pour la photo hein ? la muraille, la chine et tout ça quoi ^^
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Anonyme
9/12/2009
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
Je n'ai pas été très sensible à ce récit, à la narration un peu longuette et descriptive à mon goût. L'empathie du lecteur va forcément vers Jean, si parfait, tandis que Chloé passe pour une emmerdeuse de première. C'est le manque de nuances dans les caractéristiques des deux personnages qui m'a gêné et qui m'en a détaché très vite. (à vrai dire, lui, je l'aurais bien giflé au bout d'un moment pour le faire descendre de sa perfection modeste si agaçante, mais bon, chuis un violent faut dire !) Je pense, mais c'est bien sûr très personnel, qu'une psychologie un peu plus complexe, aurait rendu plus poignante la fin de l'histoire qui là, est finalement très libératrice pour ce pauvre petit Jean, si incompris par la si méchante Chloé, raciste en plus (tant qu'à faire, allons-y franco), dont la lassitude et le détachement auraient pu à mon sens être explorés avec profit. Mais c'est aussi ton choix d'auteur, je le respecte mais je n'y souscris pas. Bonne continuation. |
Myriam
9/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'ai été sensible aux descriptions vivantes et imagées, qui incitent au voyage et à la découverte.
A l'enthousiasme un peu timide de cet homme qui craint les réactions de sa femme. J'ai moins aimé les parties dialoguées qui m'ont paru un peu artificielles. Quand je n'"entends" pas les personnages parler, c'est qu'il manque quelque chose. Quelques verbes de parole, des indications de gestes... Merci en tout cas pour cette lecture agréable et dépaysante. Myriam. |
Filipo
10/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Marogne,
J'ai bien aimé ce texte, lu un peu par hasard sur la foi de ton pseudo. L'aspect descriptif est très bien rendu, avec ce qu'il faut de réflexions personnelles pour le rendre percutant et intéressant à suivre. La fin m'a surpris, mais est dans la droite ligne des commentaires sur Chloé, qui fait entre nous très bourgeoise (peut-être cela va-t-il avec le niveau social de son mari ?) Une interrogation : '"Jean avait proposé de faire dix tours..." je n'ai pas trop compris ce que ça mesurait, exactement ? Pour chipoter, une remarque de forme, sur une réplique que je trouve un peu mal fichue : "- Regarde, est-ce que tu sais ce que c’est que ces fruits qu’ils vendent au bord de la route. Il faut pas être dégoûté pour les manger, ils doivent être plein de poussière." J'aurais plutôt vu quelque chose du genre : "- Regarde ces fruits qu’ils vendent au bord de la route. Il faut pas être dégoûté pour les manger, ils doivent être plein de poussière." Le "est-ce que tu sais ce que c’est que" est en plus particulièrement rebutant à lire et n'apporte rien ici... En tout cas merci pour cette agréable lecture ! |
David
10/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Marogne,
Dès que je suis arrivé en bas de la page, je suis allé cherché le photos des murets autour des arbres, au pied du mur, comme ils sont présentés dans la nouvelle. Ça se lit comme une promenade passée près d'un couple qui se chamaille sur des sujets divers, la lassitude, la nourriture, la promiscuité, et en toile de fond, la place tian anmen, la cité interdite, la grande muraille... Les décors en personnages principaux en quelques sortes, avec des seconds rôles humains qui bouclent l'histoire avec cette poignée de jujubes, j'ai pensé à un titre de western en le lisant au début "Pour une poignée de dollars" je crois que c'est ça, c'en est pas vraiment une version chinoise, mais comme clé du suspens : "pour une poignée de jujubes" ça serait assez drôle. |
Anonyme
10/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Marogne
Quand on commence à lire Marogne on s'attend à des descriptions soigneuses, précises et ce texte ne faillit pas à la règle J'aime beaucoup l'usage du conditionnel au tout début du 2ème paragraphe... Je crois que ça implique le reste de la nouvelle. J'ai eu un peu de mal à suivre entre le 3 et 4ème paragraphe (je croyais qu'il s'agissait de la visite programmée à Simataï et non du souvenir de Mutianyu) Finalement il faut absolument lire entre les lignes pour deviner qu'il ne s'agit pas uniquement de descriptions, mais d'une histoire de couple sous-jacente avec un parallèle intéressant entre la révolution culturelle et l'héritage de la Chine ancienne. L'écriture lente s'accorde bien aux descriptions précises et au sens du détail. Par contre les dialogues me paraissent un peu artificiels un peu faux, j'aurais aimé ressentir plus les personnages à ce niveau... J'ai bien aimé l'intermède de Jean avec le couple de guide, cela montre bien qu'il se libère. Par contre sur la fin je ne comprends pas très bien compte tenu des remarques de Chloé et de l'attitude très passive de Jean jusque là qu'il s'arrête pour les Jujubes... Hum si finalement il y a une explication. Merci pour ce texte Les descriptions sont vraiment très belles et les sentiments des persos il faut les découvrir derrière les non dit Joli travail au final Xrys |
xuanvincent
13/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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10/12/2009 :
Après une deuxième lecture qui m'a permis de comprendre l'évolution subtile de la relation du couple, j'ai (davantage) apprécié cette nouvelle. Les dialogues qui lors de la première lecture m'avaient en partie moyennement plu pour certains d'entre eux ont alors pris un sens nouveau, plus intéressant. Par ailleurs, dès les premières lignes j'ai retrouvé le style, bien écrit et agréable à lire de l'auteur (en particulier dans les passages narratifs). Le thème de l'incompréhension au sein d'un couple, esquissée au fil du texte et révélée (chute de l'histoire) à la fin du récit, m'a fait penser à une nouvelle de marogne, dont pour l'instant le titre m'échappe (PS, 13/12/2009 : Il s'agit de la nouvelle "La mie de pain"). |
Anonyme
11/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Comme toujours les descriptions sont particulièrement réussies. Les images naissent facilement dans mon esprit grâce à tes mots, marogne.
Mais il manque un petit quelque chose. Un peu plus de fond, je crois. J'ai l'impression qu'après m'avoir planté un décors particulièrement alléchant tu m'obliges à rester le regarder au travers d'une vitre sans me permettre d'entrer ! C'est un peu râlant. Une belle ballade néanmoins. |
liryc
13/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une nouvelle atypique qui me laisse pour impression une visite touristique riche de détails intéressants, pimentée par cette tension omniprésente dans le couple, et qui souligne un peu trop le côté artificielle et surfait des lieux décrits. Il en résulte un manque de ressenti partagé, une faible variation des sentiments auteur-lecteur et en final la déception du couple laisse un côté indigeste et morrose à l'ensemble. Je n'ai pas été ému, tout juste intéressé par la grande muraille.
Bonne continuation. Liryc |
Meleagre
21/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sur les conseils d'un onirien, je me lance à lire une nouvelle de Marogne.
J'ai beaucoup admiré le début de ce texte ; j'ai été bercé, séduit par le style, si travaillé et si fluide en même temps, par les descriptions si picturales et nuancées, par l'expression des sentiments si précise et soignée, par la manière de poser un décor connu mais exotique, par cette envie de sortir des sentiers battus pour retrouver l'authenticité de l'orientalisme. Je n'ai pas le plaisir d'avoir vu la grande Muraille, mais j'ai eu l'impression de l'avoir sous mes yeux, et cette description des portions peu touristiques me donne envie de les découvrir... Exemple de très beau passage : "Il aurait voulu exprimer le mélange de sentiments qui l’habitaient devant ce lieu de rencontre entre le gigantisme maniéré de la cité des Empereurs, aux centaines de palais à l’architecture délicate, et voués au secret, et la puissance du communisme chinois exprimée par l’immensité de cette place bordée par les façades kitch du palais du Peuple et du musée de la Révolution, voulue comme symbole de l’espace urbain rendu ". Je n'ai vraiment rien à redire aux 9 premiers paragraphes - sinon mon admiration. Mais, petit à petit, l'intérêt semble se disperser. Le style courant des dialogues brefs et simples tranche avec le style si travaillé, élevé et complexe des descriptions. C'est sans doute volontaire, pour montrer l'incommunicabilité, l'éloignement qui s'est instauré dans ce couple ; mais, à mon avis, il y a justement trop de dialogues dans les deux derniers tiers de la nouvelle. Des groupes de 5-6 répliques courtes alternent avec 1 ou 2 paragraphes descriptifs ou narratifs ; à mon avis, cette alternance fréquente instaure un faux rythme à la nouvelle, et rompt le plaisir qu'il y avait à lire de si beaux passages descriptifs. Les dialogues auraient fort bien pu être résumés, au style indirect, dans des phrases beaucoup plus travaillées. La chute, prévisible à cause de cette incommunicabilité, arrive pourtant abruptement. On ne sait pas pourquoi Chloé se décide soudain à parler (à part les jujubes), ni comment réagit le narrateur. En passant, j'ai relevé qqes passages à améliorer : "C’était une des premières qu’ils avaient faite, très peu de temps après leur installation, et la nouveauté, la grandeur de la construction, l’exotisme du lieu, avaient permis de supporter la foule et le côté artificiel de cette reconstruction moderne d’un monument millénaire, et même d’y prendre plaisir" : un peu trop de "de" ; le groupe nominale "le côté artificiel de cette reconstruction moderne d’un monument millénaire" me semble un peu trop long, surtout s'il ne finit pas la phrase. "un homme se leva, suivit immédiatement d’une jeune femme" : corriger en "suivi". "Là la Muraille était en très mauvais état" : je n'aime pas la juxtaposition de "là la", surtout sans virgule". "le serveur (...) occis l’animal" : corriger en "occit" "tu avais tellement l’impression de tenir à cette visite" : choisir entre "tu avais l'air" et j'avais l'impression que tu tenais...". Cela dit, les premiers paragraphes font partie des plus beaux passages que j'ai lus sur Oniris ; le style valait un "exceptionnel". Merci Marogne pour cette belle nouvelle. Au plaisir de te lire. |
florilange
22/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Il faut avoir vécu longtemps dans 1 pays étranger pour comprendre certaines choses. Surtout dans 1 pays aussi déstabilisant que la Chine pour les occidentaux que nous sommes. Certaines personnes ne peuvent tout simplement pas s'expatrier, vivre hors de leurs habitudes. Chloé me semble être de celles-là.
Alors, au temps de la 1ère découverte, tout est beau : tout voir, goûter, essayer. Au bout d'1 moment, Chloé n'en peut +, elle voudrait vivre, manger, parler comme chez elle, à des gens lui ressemblant. Jean ne se rend compte de rien car il est pris par son travail & s'émerveille de tout. Ou alors il ne veut pas comprendre. C'est là que la communication petit à petit devient mauvaise, avant de cesser complètement. C'est pourquoi j'aime la construction de ce récit. Au début, belles descriptions du paysage, des monuments. (J'avais regardé les photos avant de lire la nouvelle) Petit à petit, ça se dégrade, même la grande muraille est gâchée par la mésentente profonde du couple. Finalement, la situation explose. Elle aurait explosé n'importe où, de toute façon. Merci, marogne, de cette lecture. Je me permets cependant de noter que sa rédaction n'est pas aussi fignolée que d'habitude. Florilange. |
Anonyme
22/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Merci à l'auteur ne nous faire ainsi visiter la Chine.
C'est bien écrit, sans aspérités mais sans réel attrait. Un peu comme un reportage. Les personnages sont anecdotiques et ne sont là que pour animer un peu le texte. Le dialogue est banal, l'intrigue inexistante. On l'oublie très vite |
wancyrs
28/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai cru voir un documentaire sur la chine et sa grande muraille, les liens en dessous du récit ne viennent que conforter cette idée.
Et l'intrigue dans tout ça ? des acteurs qu'on arrive pas à visualiser, un jean bosseur, têtu, mais sans visage, l'homme anodin quoi ! une Chloé boudeuse, anonyme, dont on ne sait rien de plus... Je ne comprends pas le titre. Quel est le rapport avec la narration ? Est-ce la poignée de jujubes qui déclenche le départ de Chloé ? elle dit pourtant avoir déjà payé son billet de retour ! En somme, un voyage ennuyeux dans les ruines de la grande muraille, où à chaque instant je me posais la question : " Quand est-ce qu'enfin il va y avoir de l'action ?" à un prochain texte. Wan |
widjet
8/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je sais que Marogne est un grand voyageur et je sais qu’il aime plus que tout nous faire partager ses périples ; ceci explique les longs (et réussis) passages descriptifs. C’est tout en son honneur et bien souvent grâce à lui, nous vivons ces périples par procuration.
Mais, lorsque on raconte une histoire, c’est un peu comme faire la cuisine, il faut quand même doser un peu les ingrédients. Ici – et ce n’est pas la première fois qu’il le fait le bougre – Marogne déploie son talent et son temps à ce qui l’intéresse lui et lui seul : le pays et ses attraits. Faute d’images, ça fait un peu trop prospectus. Penser à soi lorsqu’on écrit est essentiel, je suis bien d’accord, mais j’ai parfois l’impression que l’auteur, pris dans son enthousiasme de globe trotteur, oublie parfois le lecteur qui piaffe d’impatience à l’idée de plonger enfin dans le récit. Le rythme (et son équilibre) s’en ressent. Si je peux me permettre, il aurait fallu varier la cadence, instaurer les dialogues (qui se précipitent vers la seconde moitié) entre les descriptions ; cela m’aurait permit de mieux apprécié celles-ci. Hélas, l’auteur nous « sert » l’Histoire (avec un grand H) en bloc dans une première partie trop chargée et brade l’histoire (avec un petit h) vers la fin. C’est dommage. Ah ! Si seulement l’auteur pouvait autant s’intéresser à ses personnages (et aux dialogues) et à son intrigue qu’à son décor... W |