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Anonyme
16/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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À mes yeux, la dernière phrase de ce texte indique sans ambiguïté sa visée humoristique ! J'aime bien la vision ainsi développée d'orgies auxquelles on se livre pour enfin vaincre ses démons, et même c'est pénible, oh là là, avec les fantasmes de tous les autres à satisfaire...
Je ne crois pas que vous ayez inventé l'idée, il me semble que des hérétiques, aux temps anciens, ont conçu la doctrine de pécher un max afin de hâter l'iniquité des temps et donc la venue du Jugement dernier. Ça se tient, et ces sectateurs faisaient preuve d'un bel esprit de sacrifice ! Là, il s'agit d'épanouissement personnel, un peu comme des alcooliques qui prendraient cuite sur murge sur torchée pour finir par se dégoûter de l'alcool... Bon courage. Je trouve l'idée cocasse, donc, la trajectoire de son exposition logique, sobre, avec quelque chose d'évident une fois admises les prémisses tordues qui la gouvernent. Qu'est-ce qu'il faut pas inventer pour jouir en bonne conscience ! |
Anonyme
17/8/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Je n'entre pas dans le détail mais cette nouvelle, bien rédigée, manque sa cible avec cette malheureuse phrase de conclusion qui la classerait plutôt dans la catégorie "humour noir" ! Dommage car les descriptions de l'auteur (ou de l'autrice car les deux genres grammaticaux cohabitent bizarrement) sont assez pertinentes pour ce que l'on sait du monde des sectes. Je regrette cette conclusion qui casse l'ambiance. |
Donaldo75
24/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis agréablement surpris par la qualité de cette nouvelle sur un thème presque tabou. Je trouve que le ton désincarné va bien avec la dérive sectaire que relate ce fidèle, ce sujet, cet esclave ou que sais-je encore pour qualifier la domination et la servitude qui le lient au maître et à ses principes. En ce sens, c'est effrayant, cru de réalité tellement tout ce qu'il raconte semble crédible, décrit bien le degré d'asservissement auquel il est arrivé. Et le thème en lui-même est dérangeant, alors qu'il exprime une forme d'aberration souterraine qui existe partout dans le monde et représente une des plus vilaines réalisations de l'espèce humaine.
Bravo ! |
maria
30/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Marpay,
Un texte original dans le fond et dans le ton. Le narrateur s'impose au lecteur : il dit clairement qu'il ne raconte pas tout. C'est lui qui décide. Lui, esclave de sexe et soumis ensuite "à une sorte d'archange" libérateur, est pour une fois comme un maitre qui guide, qui conseille. Guérir du sexe avec du sexe, pourquoi pas ? Cette méthode étant, par exemple, employée pour dégoûter du tabac. De la fin une question m'est venue : combien d'argent le Maitre va t-il gagner avec les vidéos ? D'autres sont possibles, et c'est aussi pourquoi j'ai bien aimé cette nouvelle. Bonne continuation ici, Marpay, et merci du partage. |
placebo
31/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Moi aussi, j'ai buté un peu sur la dernière phrase, qui apparait ou comme humoristique, ou maladroite, mais rompt un peu avec le reste du texte. Il y a une partie non racontée mais qui fait me fait frissonner (je suis en train de lire un roman policier macabre, association d'idées) : "car vous n’êtes plus ce corps." "C’est ce que l’on appelle, en termes courants, devenir un ange. À tout jamais." "Si vous croyez qu’il y a un prix terrible à payer pour obtenir cette libération, vous avez raison." Après avoir soumis les disciples émotionnellement, physiquement, jusqu'où le maître les mène-t-il ? Le chemin est clair. Le narrateur, en parlant de ses anciens malheurs avec sincérité, peut espérer créer une connexion avec des proies. Cette question de l'infini du désir est très philosophique en tout cas, cela me rappelle des cours et me fait remonter quelques années en arrière. Bonne continuation, placebo Edit : je parle d'un narrateur, mais à la relecture… |
Lulu
16/9/2020
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour Marpay,
J'ai eu bien du mal à m'accrocher et à lire intégralement ce texte qui m'a semblé lourd. Le titre ne m'avait pas du tout attiré. Il ne faisait aucun écho... Puis, j'ai lu l'exergue, laquelle m'a amenée à penser encore à tout autre chose que le sujet lui-même. Le thème du désir charnel me semblait a priori plus global, mais il ne s'est manifestement restreint qu'à l'un de ces aspects, ce qui m'a profondément ennuyé. L'interpellation du lecteur, "vous", qui revient toujours m'a paru lourde. En tout cas, c'est aussi en cela que j'ai trouvé ce texte lourd. Le choix de cette narration est voulue ainsi, mais ce côté "témoignage" ne m'a semblé ni drôle, ni grave, ni même, pardon de le dire, et c'est juste un retour de lecture, ni même intéressant. |
papipoete
16/9/2020
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour Marpay
être esclave de quelqu'un , de quelque chose implique d'en baver dans cette pénitence ; ramer sur une galère sous les coups de fouet, nettoyer la merde d'un cotonnier qui la pose sous le nez de son " négro ", casser des cailloux à longueur de journée sous la schlague d'un SS... être esclave de son sexe, impose-t-il d'en baver au moment d'un quelconque coït ? Un maître es-luxure pourra-t-il faire disparaître ce trouble, si pour son disciple l'esprit qui réfléchit et décide se trouve placé entre les cuisses ? NB vaste débat que nous ne pouvons même pas rapprocher des amours animales ; celles-ci annonçant le moment d'assurer la nouvelle progéniture ( pas à tout bout de champ ) et voyons la sexualité chez les bonobos ( qui n'a pas de finalité reproductive ) Là point d'esclavage du sexe, mais moyen social de résoudre les " sautes " d'humeur du clan ( et c'est Madame qui s'y colle ! ) Vouloir se sortir du sexe à tout prix, pour rien alors que celui-ci peut simplement ne pas devenir essentiel, mais un " dessert " entre humains qui s'aiment, plutôt qu'un ascète se privant de tout ! Mais le cheminement de votre héros, n'est pas tout-à fait mauvais, puisqu'il pourrait viser à le freiner, voir le stopper quand vient à passer une fille, une femme qui n'a rien demandé et découvre l'horreur... |
Anonyme
17/10/2020
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Bonjour Marpay,
Guérison du mal par le mal, du poison par le poison, du fruit défendu par une Orange Mécanique. Thérapie dont le but n’est pas la guérison, mais la satisfaction du maître, qu’elle soit sexuelle ou financière, et dont la promotion se fait toute seule par les membres aussi abusés que convaincus. Un grand classique des sectes, j’imagine, mais qui pourrait également être transposé dans bien des domaines moins tabous. Nous dirons plus largement qu’il s’agit d’une technique de marketing par parrainage. Ceci est plutôt bien démontré par un narrateur inconscient du processus qu’il démonte, mais par un texte, quoi qu’à l’écriture correcte, se révélant parfois un peu longuet par la redondance. J’ai parfois buté sur des termes me semblant approximatifs. Un seul exemple, le premier : « J’ai toujours considéré cet homme comme une sorte d’archange, d’envoyé spécial, mais j’utilise le diminutif « maître » lorsque je m’adresse à lui […] » Diminutif de quoi ? D’archange ? D’envoyé spécial ? Ne s’agirait-t-il pas plutôt d’un sobriquet, ou d’un autre terme plus compatible avec la déférence que conçoit le narrateur à l’égard du personnage qu’il désigne ? |
cherbiacuespe
2/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
n'aime pas
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Côté performance, l'écriture est précise, claire, simple. L'histoire est bien élaborée en forme de témoignage direct et le lecteur est pris parfois comme un juré, parfois comme un spectateur à convaincre.
Côté fond, je n'ai pas réussi à intégrer l' histoire, je n'ai pas été touché, je n'ai pas été transporté. Dommage. |