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placebo
5/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bon, j'ai souri à un ou deux endroits, c'est déjà ça… :)
J'aime bien ce texte qui détourne les nombres. Le plaisir de lancer des chiffres (les grandes personnes adorent les chiffres, nous rappelle avec justesse st Exupéry) est perceptible et je l'ai déjà vécu, au moins. Les plans qui échouent les uns après les autres relève du plus classique :) C'était un tout petit peu long. Je regrette un peu que les personnages ne soient pas plus approfondis, il y avait moyen de dresser le tableau par petites touches avec cette longueur de texte. Sur le plan comique, le texte manque un peu de peps ou de ressort mais ce n'est pas pénalisant, on lit sans problème (ça pourrait être un peu mieux, c'est ce que je veux dire. Jouer sur les mots en plus du comique de répétition par exemple). Bonne continuation, placebo |
Anonyme
17/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte noir, drôle et déjanté comme j'aime... Cela dit, je ne vois pas trop l'utilité de la chute, sauf à supposer que la malchance de Luciano ayant pris fin, la mort de la petite-fille autrefois ardemment détestée doive suivre ; ou alors, que toutes ces histoires de probabilités c'est du flan. Mais bon, dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture.
"Il avait la garde de sa petite-fille, (...) la chair de la chair de la chair de Luciano" : en toute rigueur, la petite-fille c'est seulement "la chair de la chair de Luciano" ; y a une génération en trop dans le texte. [Edit : cette dernière remarque est caduque puisque, lors du passage en correction, le texte a été rectifié sous ce rapport.] |
Pimpette
17/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est toujours épatant de pouvoir rire en lisant un texte!
Exemple: ...en parlant de la mort des parents de la petite Bianca: "Au volant d'une Fiat Panda, devenue décapotable au fil du temps et des tunnels trop bas,leur fin avait été des plus cruelles" J'en pleure! L'histoire est bonne malgré la fin nettement ratée... Mais on ne condamne pas une cuisinière à mort parce qu'elle a raté le dessert,d'accord? je note sur le meilleur... |
alvinabec
17/9/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Matcauth,
Dans l'ensemble c'est bien écrit, c'est fluide, on vous suit sans encombre. Par le début du récit vous m'incitez à entrer dans un monde loufoque à souhait, U2 dans le désert de Patagonie, c'est quelque chose, je plane déjà... Et puis on (je) m’emmêle les pieds dans des probabilités et là je décroche un peu (sans doute le désamour des chiffres). J'ai trouvé le passage très long jusqu'au voyage qui, mince, est éludé, non traité, frustration du concert pour votre lecteur, vous êtes dur! La chute est à revoir à mon sens, cette culpabilité de bon aloi (tardive certes) n'a pas sa place chez votre personnage, pas plus que la mort curieuse de sa petite-fille. A vous lire... |
Anonyme
19/9/2012
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Hummmm, bien que l'on soit au "Chile", cela partait comme un Sepulveda, un Amado ou un Marquez...
" La boîte était dissimulée à l'intérieur d'une bûche de sapin enfouie sous un rocher glissé sous une montagne" Une ligne qui put rejoindre la plus pure des littératures sud-américaine... Puis, on délaissa un peu Jorgé, Gabriel et Luis pour passer nettement dans le camp du savoureux tonton Cristobal... A l'annonce d'un concert de You Two, je me suis un peu effrayé, étant plus près d'une génération à la mucha combos... Mais comme Luciano fit l'acquisition d'une petite Bianca dont les parents... "fonçaient sur la piste. Au volant d'une Fiat Panda..." Avec délice je ne quittais pas l'histoire, en passant par de gros pics de rire : * " Il pensait laisser Bianca seule quelque temps à Cancha Carrera et envisageait de nourrir cette dernière avec le distributeur à croquettes de son chien Bono." * "Quant aux chances de voir l'animal glisser sur une flaque d'huile, là, personne n'avait les chiffres." * " El Pingüino lui avait appris que les chances d'être touché par une météorite étaient de une pour 720 000. Les chances d'être enlevé par un extraterrestre étaient de une pour 12 450 000. " * "Fou de désespoir, il revendit Bono et, avec l'argent, s'offrit un nouveau billet." etc, etc, Yes ! ça délire sec ! Mais ça fonce ! Avec une idée par ligne, et on quitte la nouvelle avec les zygomatiques bien durs ! Et puis, il y un fond qui montre que l'auteur n'a pas chômé sur la doc ! Rien de ridicule ici comme fut un temps, peut-être seulement un titre manquant un peu de punch ! mais pour moi, une bonne réussite distillée par une écriture fluide et inventive ! Muchas gracias Amigo ! |
aldenor
18/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je note très bien, mais je trouve que c’est excellent au niveau de l’écriture et de l’humour. Pour les fausses notes. Il manque de nous apprendre en quoi cet enfant est si diabolique ; le personnage de « la petite peste » reste trop flou, tantôt bambin, tantôt jeune fille, rien de palpable. Du coup, un malaise s’installe à la lecture. Alors j’apprécie la finesse des traits d’humour, sans beaucoup rire. Mais les chipotages sur les probabilités sont très drôles. Tout en relevant que le paradoxe des anniversaires, je crois l’avoir déjà lu quelque part…
Et puis la fin est trop délirante. C’est mal dosé sur ce plan. |
brabant
21/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Matcauth,
J'ai ri et souri et souri et ri jusqu'au bout à la lecture de ce texte enlevé et spirituel, clairement agencé et facile à lire. Il fallait bien une chute finale après toutes les chutes qui l'émaillent. Ce fut celle de Bianca après la chute de toutes les statistiques pour faire chuter encore la statistique des statistiques, elle qui n'avait pas chuté jusque-là ; j'ai regretté cette chute et versé un soupir sur la mort de cette pauvre Bianca. Luciano del deseo Parra Sandoval dit que c'est une chieuse, mais hormis le fait qu'elle se refuse à mourir cela n'est démontré à aucun moment dans cette histoire. Alors, s'il vous plaît, Matcauth, ressuscitez-la ! Vous devez bien avoir une petite statistique cachée quelque part pour cela... Merci ! lol |
Charivari
21/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour matcauth.
J'ai lu ce texte il a près d'un mois, je ne l'ai pas relu depuis, donc désolé si je n'entre pas dans le détail, mais je me souviens tout de même de l'impression qu'il m'avait laissé. J'ai vraiment beaucoup apprécié le début : il y a un grosse atmosphère, dans ce lieu "perdu de la main de Dieu", comme on dit en espagnol. Un style très agréable, et beaucoup d'humour, à la limite du surréaliste. Et cette idée d'un concert de U2 dans cet endroit si reculé me paraissait excellente... Tout s'annonçait vraiment bien, pour une chouette lecture. Hélas, j'ai été très déçu par l'histoire en elle-même. Le coup des statistiques, j'ai trouvé ça assez alambiqué, et à la fois un peu facile. Non, ça ne m'a vraiment pas emballé, désolé. |
Anonyme
22/9/2012
a aimé ce texte
Bien
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Texte sympathique, pas hilarant, mais le sourire est présent tout du long de la lecture, grâce au cynisme, à l'humour noir, à des formules efficaces comme "l'an zéro des emmerdes", à des petites suprises qui incitent à relire des bouts de phrases, comme dans "son quotidien que le facteur délivrait une fois par semaine".
L'auteur démontre donc une capacité certaine à garder les sens de son lecteur en alerte, ce qui est très utile pour palier à d'éventuels petits moments de faiblesse dans l'intrigue. La fumisterie des probabilités est un fil rouge agréable, matérialisée par un objet qui a presque valeur de personnage : El Pingüino. En fait, presque tous les ingrédients sont là pour que j'apprécie vraiment ce texte. J'en ai trouvé la lecture sympathique, mais il manque quelque chose pour que le texte soit vraiment très bon. Je ne sais pas exactement quoi. Peut-être une clarification de la chute (puisqu'il s'agit d'un texte à chute, même si pas que). J'ai trouvé aussi qu'il y avait un déséquilibre dans le niveau de détails, assez fournis au début et s'appauvrissant progressivement comme si on se pressait d'arriver à la fin (le voyage, le concert sont quasiment éludés). Sans doute qu'un peu plus d'épaisseur conférée au personnage de la petite fille serait bienvenue. On ne sait pas grand chose à son sujet. A ce titre, l'absence de dialogues est peut-être dommageable. J'ai noté un effort de l'auteur pour installer un ancrage régional. |
Pepito
29/9/2012
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Bonjour Matcauth,
Une forme sympathique avec de petits bugs sans gravité qui donnent une impression de vite écrit : "pipe taillée dans l'érable" pourquoi "l'érable" et pas "un érable" ? Suivi de moments délicieux style : "attendant patiemment que sa dernière heure vienne ou passe." Pour le fond, votre plaisir d'écrire et de délirer avec cet humour absurde en remontées constantes et très communicatif. Je me suis régalé. Merci bien. Pepito PS : J'ai regretté la mort de Bianca qui étai en fait, fort sympathique ;=) |
monlokiana
5/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Tout ça pour aller tout seul à son concert, les hommes sont tellement égoïstes! :D
J'ai aimé lire cette nouvelle et je découvre enfin le retour de Matcauth! Un peu déroutée par tant de pourcentages et de probabilités (j'ai horreur des maths) Je ne sais pas pourquoi j'ai cru que l'histoire finissait à «ni de météorites». Ça aurait fait une belle fin, mais ce n'est pas ce que recherchaitl'auteur, apparemment. Bref, un come-back en force! monlo |
Bidis
29/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Cette histoire m’a beaucoup amusée jusqu’au retour du grand père et de Bianca et je trouvais qu’elle pouvait tout à fait bien se terminer là. Je n’ai rien compris à la suite et n’ai pas trouvé cette dernière partie indispensable du tout (d'où la nuance négative dans mon évaluation).
Mais j’ai passé un bon moment quand même. J’ai même fait un petit détour sur You tube à la découverte de ce qu’aiment les « d’jeuns » aujourd’hui. Je planais sur autre chose voilà 40 ans, mais quelque part, c’est le même topo quand même et j’ai beaucoup apprécié U2, surtout le clip de « Sweetest Thing ». Quelques remarques ponctuelles : - « il manqua avaler sa vieille pipe taillée dans l'érable en décembre mille neuf cent quarante-neuf. » : j’aime beaucoup ces détails faussement prosaïques qui au contraire sont, d’une certaine façon, fort poétiques et drôles. - « Le soleil rougeoyait, les poules caquetaient et son rocking-chair se délabrait » : j’adore quand il y a une succession de trois adjectifs ou de trois verbes dont le troisième se démarque des deux premiers de façon à la fois un peu impertinente mais tout à fait indispensable. - « un événement fort singulier : le lever, chaque matin, du soleil. » : ici, par contre, je ne vois pas l’astuce ni non plus dans ce qui suit : « Il n'était pas plus question d'un gisement de cuivre ou de lapis-lazuli, de la richesse tombée du ciel sur la tête des résignés Patagons ». L’auteur n'a pas pensé aux lectrices dans mon genre, désavantagées côté fût fût. - « … une terre désolée, presque navrée d'être aussi pauvre. » : cette anthropomorphisme de la terre ne me parle pas du tout. Sans doute parce qu’une « terre désolée » est une image forte en soi et ajouter ce « presque navrée etc » lui enlève de sa noirceur. - « toutes les velléités » : j’aurais préféré « toute velléité » d’autant que l’article renvoie à une généralité de velléités alors que ce ne sont que celles de Luciano. - « ses parents ayant perdu la vie dans etc » : Le possessif renvoie grammaticalement au sujet de la phrase précédente « Il » mit pour Luciano. Il aurait fallu écrire « dont les parents etc. » - « Elle n'avait pas supporté de quitter Santiago pour la glèbe et ce bled indigent serti de montagnes noires, pour une ancienne etc » : j’ai dû relire cette phrase car, comme elle est construite, j’ai d’abord cru que le verbe « quitter » concernait Santiago et le bled indigent, (quitter Santiago et quitter ce bled indigent) mais évidemment, cela n’avait pas de sens. - « … où un individu louche, un malfaiteur, un kidnappeur, un scolopendre martien ou la Providence, peu importait … » : Je trouve que trois adjectifs, trois verbes ou trois noms communs à la suite dont le dernier n’a qu’un lointain rapport avec les deux premiers – ou mieux, pas de rapport du tout –, c’est plus fort (et souvent plus drôle) qu’en écrire cinq comme ici. Par exemple « un individu louche, un kidnappeur ou la Providence, peu importait, » - « envisageait de nourrir cette dernière » ici, par contre, on pourrait mettre un pronom sans problème et ce serait plus léger : « envisageait de la nourrir » - « avec le distributeur » : Je mettrais « grâce au distributeur » - « son rêve musical se situant à Punta Arenas » : un participe présent, c’est toujours un peu lourd. « l'affreux bambin » : Il s’agit d’une gamine, non ? Pas d’un bambin. |
hersen
24/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Si l'histoire avait fini sur "ni météorite", je passais au "passionément" direct !
J'ai adoré le ton, l'humour, surtout le noir, le rythme. L'esprit de l'histoire est de plus tout à fait bien imagé dans ce cadre chilien. c'est plein de trouvailles, c'est à la fois surprenant et tellement gros, mais ça marche à fond. Enfin, je marche à fond ! Je ne vais pas relever les points que j'ai aimé, il y en a trop, mais franchement, j'ai apprécié; une lecture qui donne la pêche, merci ! hersen, qui en rit encore. |