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JulieM
20/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un excellent récit dans un style suranné de fin de siècle, que j'aurais plus volontiers classé dans la catégorie "policier/thriller" que épouvante.
Tous les ingrédients y sont, un décor grandiose, tonitruant et effrayant; une femme solitaire, égarée dans sa tristesse; l'homme volage; le plan machiavélique; la terrible vengeance enfin assouvie. Une mécanique bien huilée, sans grande surprise certes, mais qui m'a parfaitement convaincue. Un bon moment. |
Alcirion
27/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié ce texte bien ficelé pour ce qui est de l'intrigue. Le style me paraissait un peu suranné au début, mais au final, il convient assez bien à l'époque à laquelle se déroule l'action.
Ca m'a fait penser à Arthur Conan Doyle, dans l'esprit, c'est finalement plus proche du policier que de l'épouvante. A vous relire. |
MissNeko
10/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pas mal du tout votre récit ! J ai pensé à Agathe Christie.
J ai passé un très bon moment de lecture et de suspens. ( j ai noté une erreur : " la plancher ") |
Anonyme
11/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dieu que la femme à l'esprit pervers !
Si elle avait empoisonné son mari en évitant toute cette mise en scène, gardant ainsi sa maison et n'étant obligée de se cacher à perpétuité, cela aurait été bien plus simple... Mais je n'aurai pu apprécier cette belle écriture qui a su me guider en ces lieux inhospitaliers, dont je n'ai pu m'extraire jusqu'à la fin du récit. La fin écourtée (une nouvelle se doit d'être moins développée qu'un roman. Dommage !)m'a laissé sur une question, cette curiosité légitime de la suite : et après ? Que va devenir Lucie, peut-elle nous abandonner ainsi? J'espère que ses aventures ne s'arrêteront pas là... A vous lire, très vite. |
plumette
11/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Matcauth,
j'ai bien aimé l'ambiance que vous avez su créer dans cette montagne et le récit de Lucie dans la première partie même si j'ai été parfois gênée par des tournures de phrases un peu lourdes. mais l'intrigue ne m'a pas convaincue, je l'ai trouvé un peu compliquée. dans la première partie, Lucie est censée écrire son journal : difficile à admettre, vu ce qu'elle est en train de vivre! d'ailleurs pourquoi le journal n'est-il pas totalement au présent? dans la 2 ème partie, le mari fait appel à un détective pour découvrir la vérité: mail il l'envoit sur une fausse piste ? S'il a des doutes sur la disparition de Lucie, il ne les évoque pas et parle d'assassinat. Il met en cause la demoiselle du cadre . là j'ai l'impression que l'auteur veut avant tout maintenir le suspens pour le lecteur mais ne s'attache pas assez à la cohérence générale de son histoire. ceci étant, le dialogue de cette 2 ème partie est bien mené, il dynamise le texte et maintient l'attention. le détective résout bien vite l'affaire! Et il a eu la chance de rencontrer la demoiselle du cadre sur le chemin de son retour! Ses déductions ont été faites en marchant, puiqu'il se précipite, avec ses souliers crottés, pour écrie ses conclusions ... là je commence à décrocher de l'histoire! quant au retournement de situation en 3 ème partie, il est censé expliquer tout le reste! Le machiavélisme de Lucie qui aurait fait un faux journal après coup et mis en oeuvre des traces destinées à faire croire à sa mort. Corps en décomposition dans l'étang à ne trouver qu'après un certain temps? et tout cela a fonctionné? voilà, je suis dubitative mais capable d'apprécier le travail de fond et d'écriture! bonne continuation Plumette ' |
vendularge
11/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé lire cette histoire, bien que ce nous apprenons ensuite être un journal, soit écrit d'une manière tellement surannée que la lecture peine à donner l'envie de poursuivre..heureusement, le langage change et le discours est beaucoup plus fluide. L'époque n'est pas favorable à une enquête scientifique et finalement , on peut tout à fait imaginer qu'une disparition bien orchestrée soit possible. On se demande quand même où cette femme se retire pendant tout ce temps, de quoi vit elle et comment? Bref, l'idée est intéressante, l'époque aussi. Vendularge |
Anonyme
13/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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j'ai trouvé l'écriture formidable, coulée, maitrisée, rapide; je serais moins enthousiaste quant à l'histoire que je trouve un peu trop alambiquée, cela finit par alourdir, on se perd mais on se retrouve.
Merci pour la lecture. |
Charivari
13/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour.
Désolé, mais j'avoue que je n'ai pas beaucoup apprécié cette nouvelle, même si j'ai trouvé le style très bon, avec ce côté un peu suranné, très "1900". Par contre l'histoire m'a parue trop tirée par les cheveux et le procédé narratif trop complexe, alternant forme épistolaire, narration classique et dialogues, c'est trop décousu à mon goût. Un petit détail historique : j'ai été étonné de voir apparaître le matériau aluminium pour le cadre du tableau. Certes, l'aluminium existait à l'époque -il commence à être produit de manière industrielle vers 1880- mais il n'est vraiment utilisé dans la vie courante qu'après la 1ère guerre mondiale. Le cuivre serait plus logique par rapport à cette époque. |
Blacksad
13/10/2016
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Bonjour
Comme promis, je suis venu, j'ai lu et... ben non, ça n'a pas pris. Désolé pour vos quatre années de labeur ;) et tous les efforts déployés pour donner cette patine du siècle dernier à ce texte et à cette intrigue qui m'a... perdu. Bon j'accroche rarement aux enquêtes policières, je suis donc mauvais public pour ce genre de texte et mon avis ne compte pas vraiment. D'ailleurs je n'en mettrai pas. En fait, j'ai eu du mal à lire ce texte jusqu'au bout et j'ai trouvé le procédé meurtrier exagérément compliqué à mon goût... Au plaisir d'une autre lecture ! Dans un autre style peut-être |
jaimme
15/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire très XIXème siècle, grâce à un vocabulaire et des tournures qui ont dû demander de belles recherches. Le seul endroit où j'ai vraiment tiqué c'est l'autel d'haruspicine, c'est un peu capillotracté à mon avis: du brouillard monte comme... comme quoi, comme celui issu de la chaleur des entrailles des animaux éventrés? Basta, c'est un détail.
Très XIXème aussi par le propos: du Maupassant, oui, voire du Poe. La seule critique réelle que j'apporterais est celle du déroulement (surtout final) de l'histoire. Je pense qu'il aurait fallu plus de place (40K ou plus) pour mener l'ensemble selon le rythme qui sied à ce genre d'histoire. Et la fin, donc, semble menée un peu trop tambour battant, c'est dommage. Reprendre tous les détails pour que, comme un puzzle, ils s'assemblent si bien que le lecteur se dise: "oui, cela ne pouvait se passer autrement!", à partir de la prise en main de l'enquête par le détective, je pense. Une bien belle lecture qui mérite aussi un titre plus accrocheur. Merci pour cette histoire délicate et mystérieuse! |
Bidis
18/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Jusqu’à « Je sais pourquoi elle est à mes trousses », j’étais avec le personnage. L’environnement était bien décrit, je baignais dans une atmosphère dépaysante à souhait, et la nature tourmentée me donnait le frisson. C’était naturel et c’était agréable. Or l’intrigue qui commence me tire de ce contexte sans m’en ouvrir un autre qui m’intéresse autant ou davantage. J’entrevois quelque chose de trop alambiqué. Et la suite, hélas, me donnera raison.
Je n’ai pas cru à cette histoire un seul instant. C’est dommage. Il aurait fallu une intrigue aussi prenante et naturelle que ce début fort prometteur. Pourtant « Galipoter », « orgue basaltique », « des arbres encroués », « une feuillette de vin », « l'autel d’haruspice », « l’effet Tyndall »… voilà un texte qui enrichit et le vocabulaire, et la culture générale, en ce qui me concerne en tout cas. Même les infusions ne sont pas ici au tilleul, à la menthe ou à la verveine comme chez vous et moi, mais à la mauve. Je me demande si j’en trouverai dans les rayons de mon supermarché. Or j’adore ça, quand un texte vous apprend des choses et de nouveaux produits. Quelques remarques : - « …n’aurait pas été d’un grand secours à mon sac à dos et mon corps » : je suppose que l’auteur veut dire que le sac à dos est lourd à porter, mais je ne trouve pas cette formulation très heureuse. D’autant que j’aurai une impression de répétition du mot « corps » lorsque, quelques phrases plus loin, je lirai « de cette peur sourde qui étreint le corps » - « en quête de l’aventure. » : c’est curieux de s’exprimer ainsi. Théoriquement, on dit « en quête d’aventure ». - « Les gendarmes ont établi que le plancher avait été brisé, probablement par un esprit malintentionné. » : de braves pandores qui croient que ce sont les esprits qui brisent des planchers, je n’en ai jamais rencontrés pour ma part. Peut-être l’auteur voulait-il dire : « par quelqu’un à l’esprit malintentionné ». Mais alors, il faut être vraiment très « mal intentionné » pour aller casser le plancher chez les gens ! - Répétition ici aussi : « … le jeune enquêteur atteignit « », et quatre propositions plus loin : "Le jeune enquêteur réfléchit longuement… " - « Certains fragments étaient rouillés, d’autres étaient rafistolés. » : la répétition de « étaient » n’est pas fort heureuse. On aurait pu écrire : « Certains fragments étaient rouillés et d’autres rafistolés. » Pour le début et pour ce que j'ai appris de nouveau, j'aurais mis un grand "beaucoup", pour la suite un "pas" tout à fait désolé. Alors, j'ai tenté de faire une moyenne... |
hersen
17/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il n'y a pas de doute, l'auteur sait créer une ambiance.
J'avais les pieds mouillés au bord de l'étang, je rêvais moi aussi de ma feuillette de vin de Savoie et gnark gnark gnark j'ai pu mettre du poison dans l'alcool préféré de mon mari chéri. En fait, c'est ce que j'ai apprécié le plus, cette ambiance qui nous plonge hors-siècle avec un vocabulaire original. Mon préféré : les arbres encroués. L'intrigue, je ne l'ai suivie que du bout des yeux, je la trouve un poil compliquée à suivre et, à rebondir souvent, je me suis crevée. Surtout que le fin est la partie que j'aime le moins, elle n'est pas à la hauteur du reste côté imagination. Des détails auraient pu un peu rendre certains passages plus clairs, par exemple Bourbonneau et Choudaud :deux noms qui arrivent en même temps dans l'histoire et qui se ressemble dans la sonorité; Choudaud et Dupuis, enfin, ce genre de différence, aurait été un poil plus simple pour le lecteur. Un cadre en argent aurait peut-être mieux "cadré" l'époque ? Rien que pour l'ambiance de votre nouvelle, je vais aller farfouiller sur les étagères d'Oniris pour lire vos autres textes. D'il y a quatre ans, donc, si j'ai bien tout compris :) merci pour cette lecture. hersen |
Anonyme
15/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Matcauth,
Une nouvelle entre le thriller et le fantastique, dans l'écriture. Tant l'ambiance créée par l'auteur oscille entre ces deux genres, invitant le lecteur à hésiter de même. Le style, le vocabulaire, les temps de conjugaison sont en phase avec les lieux et dates de cette histoire. J'aime beaucoup les descriptions minutieuses des paysages. Les précisions en italiques scindent bien le récit en "tableaux". Chaque détail est bien pensé et présenté. Et les questions venant à l'esprit en cours de lecture trouvent leur réponse au fil des pages (comme par exemple, comment une femme à la fin du XIX pouvait marcher seule dans l'Alpe). La chute, les derniers mots, sont délicieux. Merci du partage, Éclaircie |
Donaldo75
7/12/2022
a aimé ce texte
Bien
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Salut matcauth,
J'ai bien aimé cette histoire policière d'un autre temps; la narration est réussie et je me suis pris à me poser plein de questions même après la conclusion du détective. Il y a des passages que je trouve expédiés, par exemple l'enquête du détective - on dirait Sherlock Holmes qui déduit tout d'une simple observation - et la fin quand Lucie revient dans l'histoire en tant que personnage actif. Je crois qu'il y avait de la place pour garder le même rythme tout au long du récit empreint de fantastique et de mystère, ce qui le rend générateur de questions en cascade. |