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Anonyme
19/12/2012
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Je suis embêtée. J'ai plutôt aimé ces deux histoires, l'écriture m'a paru assez efficace et souple, s'adaptant dans les deux cas au personnage... mais je n'ai absolument pas perçu le lien entre les deux histoires, justement.
Celle de la pauvre pute roumaine est bien triste, plus ou moins lue mille fois mais toujours efficace, celle de la bourgeoise qui va attendre l'apocalypse un poil agaçante pour moi (ses souffrances me paraissant dérisoires après ce que connaît la jeune prostituée)... et je ne comprends pas la construction. Si les deux héroïnes sont une seule et même personne, sincèrement je pense que ce devrait être explicité quelque part, les pensées et conditions des deux sont tellement différentes que je ne vois pas le lien. Par ailleurs, je trouve assez artificielle et facile cette fin de l'apocalypse attendue, pour moi cela ressemble à une pirouette... [Edit : bon, j'ai fini par comprendre qu'il s'agissait de trois histoires différentes... Je retire mon appréciation mitigée qui correspond à mon évaluation de l'ensemble comme un tout. Cela dit, ne le prends pas mal matcauth, mais pour moi tu es hors sujet sur ce coup en présentant trois textes différents, même inspirés par un même tableau. Chacun des trois textes est selon moi intéressant à sa manière, et je crois que j'aurais préféré les découvrir séparément : la date du défi une fois passée, qu'est-ce qui t'empêche de soumettre les histoires restantes indépendamment ?] |
placebo
4/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tiens, un truc que je n'ai remarqué qu'en relisant, mais "kf" ça fait "caèf" phonétiquement et pas café :)
Un texte bien écrit, bien construit… un peu trop énigmatique sur la fin, il faudra que je le relise, je n'ai pas pleinement compris les liens entre les parties, elles me semblent dissociées (les trois points de suspension) mais les deux dernières sont semblables pour moi… En tout cas cette chambre et ce morning sun ont été bien utilisés… De façon inattendue même au dénouement bien que je lise que la fin du monde qu'on nous promet est rattachée à une "légende des soleils". Bonne continuation, placebo |
jaimme
21/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Beau titre.
J'apprécie beaucoup cette idée d'une triple vision, car quand je regarde un tableau il m'arrive souvent d'y voir, d'y trouver, d'y chercher plusieurs tranches de vie, plusieurs interprétations. J'ai beaucoup aimé la première, adoré l'écriture de la seconde, trouvé un peu trop évidente la dernière. Bref, j'ai aimé. Adoré par moment. Les mots, les douleurs, leur expression. Un détail: j'aurais plutôt dit "une" kalach", enfin les gamins disent ça quand ils parlent de leur jeu vidéo. Mais ils se trompent peut-être. Aimé enfin parce que j'ai retrouvé ces trois personnes dans le tableau. Un des plus forts de ce peintre que je commence à connaître. Mode oblige? |
Anonyme
19/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Beaucoup de pathos pas si bien rendu dans cette nouvelle. Il y a trop de matière ici pour un seul texte, l'écriture, jolie, précise, agréable, ne s'adapte pas au parti pris de dire la souffrance. Ce sont les ingrédients qui ne vont pas ensemble. C'est du chocolat salé. Pourtant, il y a du talent. Pourtant le texte s'accroche à la toile et une histoire en ressort. Je trouve moi aussi la pirouette finale mal venue et forcée.
Donc, un art d'écrire indéniable et agréable, une écriture vraiment de belle facture, mais le traitement de l'émotion et le déroulé historique de cette histoire ne me paraissent pas au point. |
matcauth
19/12/2012
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Des explications ici :
http://www.oniris.be/forum/trois-points-de-suspension-t16403s0.html#forumpost217155 |
Artexflow
19/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour à vous matcauth !
Voilà ! Je viens de lire votre nouvelle, ou devrais-je dire votre triptyque, qui apparemment peut aussi être interprété comme un diptyque triphasé (humour). Sur ce point précis je ne saurais pas vraiment quoi dire. Il serait intéressant de connaître votre position en tant qu'auteur sur le sujet, en tous cas le texte, présenté comme il l'est, permet je pense les deux interprétations à la fois. J'aurais néanmoins du mal à penser que vous l'avez fait exprès ! On peut donc faire le lien, grâce à la phrase La souffrance de sa vie ne faisait que commencer. et surtout, me dira-t-on, grâce à la mise en scène de la... dernière scène de la seconde histoire ! Désolé c'est brouillon ! Donc, donc, donc je ne me prononce pas :) Voilà trois minutes que je n'écris plus le commentaire puisque je me demande comment l'aborder. Ok, je vais détailler par histoire... Si vous me le permettez ! - Viv. - C'est personnellement mon préféré. C'est vrai que l'histoire aurait pu être un tantinet moins "cliché", enfin, histoire, le thème devrais-je dire ! L'histoire a son originalité, c'est selon moi la narration particulière du personnage homodiégétique, sa vision du monde. Si vous l'avez fait exprès, j'ai cru remarquer un travail de simplification dû au fait que le français ne soit pas sa langue maternelle, si c'est le cas c'est bien fait, je trouve. Si ce n'est pas le cas, oubliez tout de suite ce que je viens de dire ahaha ! Je veux pas avoir l'air idiot non plus ! Dans les petites phrases que j'ai notées il y a ça : - Heureuses comme dans le film. On va croire que je me répète, mais mettre un "le" comme ça à la mère ça m'a fait penser à mon unique lecture de Duras "L'Amant", bon bref ça m'a plu, et plus particulièrement dans cette phrase puisqu'ici en disant "le", vous ajoutez une dimension sensorielle à la phrase qui me séduit. - Très bonne impression temporelle pour j'ai cru que la cervelle de Tom avait explosé avant le coup de feu. - Il me fissure. Violent, poétique, au top ;) ;) Très petite remarque, quand vous faites une référence un peu trop explicite aux petits sucres en trèfles et compagnie... Il y a sûrement une manière précise de le dire, mais ça ancre trop le récit dans le réel, dans, hum... Je l'ai pris comme si vous aviez cité une marque, vous voyez ! En tant qu'auteur, on se pose souvent la question non ? Pas par rapport au droit je veux dire, mais pour la crédibilité, la cohésion de notre histoire ? Ou alors je suis le seul ? J'aurai bien vu la fin sans la rêverie finale, mais bon encore une fois c'est très subjectif. Autrement, je ne vois pas trop le rapport avec le tableau de Hopper... Mais je suis très très probablement passé à côté ! - À mi-chemin de nulle part. - Celle-ci ne m'a pas trop plu. Globalement c'est -oui c'est curieux compte tenu de ce que j'écris- l'introspection de ce personnage qui m'a un peu lassé... J'ai trouvé qu'il manquait un moteur, un objectif pour qu'on s'accroche vraiment au personnage. Peut-être aussi que cette sensation est due à la modification du niveau de langage du narrateur (qui a changé, je l'ai bien compris, enfin... Je crois ?) entre les deux histoires, peut-être que de manière très empirique ça m'a dérangé, je ne saurais vous dire. En fait je trouve que ce qui ne va pas, selon mes critères particulièrement subjectifs je vous l'accorde (:D), c'est qu'à la fois vous en faites trop mais pas assez. Quitte à jouer la carte de l'introspection, pourquoi ne pas développer certains sentiments, certains ressentis ? Je note que vous le faites, hein ! A mon goût, juste pas assez pour que ça m'embarque :) sans s'arrêter, sans réfléchir je l'ai noté dans le bloc-notes accompagné de la mention "redondance" c'est vrai qu'à ce stade de l'histoire, j'ai eu une sensation de redite à la lecture de ce passage. Je vous accorde ma relative malhonnêteté puisque je ne vous relève pas les autres occurrences qui provoquent en moi ce sentiment, je le ferai très probablement si vous ouvrez un sujet sur votre texte et si vous me le demandez cela dit. Le final, les enfants, ça m'a fait penser à "Bord de Mer" de Véronique Olmi, je l'ai trouvé pas mal, mais la référence est telle (dans mon référentiel) qu'elle a perturbé mon appréciation de ce final, donc. - Ataraxie. - Tout d'abord, parce que c'est la première chose que j'ai remarqué, je me suis demandé "Les heures ? Pourquoi pas ?.." J'ai également eu le sentiment de redondance avec (C'est structurel)... Le passage avec les anaphores m'a semblé un peu surfait, là encore trop ou pas assez à mon humble avis :) Finalement, à la lecture, je trouve que cette troisième histoire, c'est un peu de l'esbroufe, j'ai la sensation que vous l'avez écrite, plus pour placer 21/12/12 12:12 que pour entrer dans le thème du tableau... Avec le temps que m'a pris d'écrire ce commentaire, par exemple, je n'ai plus aucun souvenir du personnage... Cette histoire manque de densité, ce n'est pas une histoire de votre trempe ça matcauth ! Même dans le style, dans le scénario, pas grand chose ne retient mon attention, mais ! J'ai tout de même noté cette petite phrase écrite plus petite que les autres, ah, ça c'était bien senti, bien joué ! Globalement Globalement, malgré ce qu'on pourrait croire vu tout ce que je viens de vous dire, j'ai tout de même pris grand plaisir à lire ces trois points de suspension, d'ailleurs, excellent, excellent titre ! Je suis très jaloux ! Mon intérêt pour les histoires décroît au fur et à mesure du texte, donc si vous l'aviez écrit pour moi, si vous vouliez me séduire, il aurait fallu inverser tout ça. Je pense que l'effet psychologique aurait été tout à fait différent ! J'aurais peut-être noté mieux ! Enfin, pour ma propre estime, j'espère que je ne suis pas aussi malléable que ça tout de même :) Rapport au concours, le thème ne me semble pas vraiment vraiment respecté puisque le tableau n'est dans le second et le dernier texte pas grand chose de plus qu'une photographie... Mais j'imagine bien que vous avez une justification à tout cela :) ! Quoi de plus ? Pas grand chose ! Merci à vous matcauth, et bravo pour cette œuvre ;) |
rosebud
19/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pas encore lu votre commentaire sur les commentaires. je verrai ça après.
Je trouve d'abord l'idée d'imaginer trois destins différents à partir d'un seul tableau très fertile. Cette assez vilaine femme du tableau et le talent de Hopper permettent en effet d'aller dans tous les sens. La première histoire me paraît la plus percutante dans le ton, avec des jaillissements superbes ("il me fissure"). Les deux autres sont finalement assez proches dans l'ambiance et je trouve qu'il y a une petite baisse de maestria narrative. Néanmoins, quelle facilité à écrire (c'est ce qu'on ressent et c'est le principal), quelles trouvailles (écrire au dos d'une étiquette de pull, ça n'a l'air de rien, mais c'est avec des idées comme celles-là qu'on prouve son talent - j'espère que vous avez trouvé aussi l'idée jouissive) et quelle classe! |
alvinabec
19/12/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour matcauth,
Trois visions à partir du même tableau, je suppose donc. Il n'y a, à mon regret, pas de lien entre les trois prismes tels que vous avez choisi de les traiter. Votre lecteur aurait pu l'attendre. Trois points de suspension, le titre est très joli, on va lire qqe chose de délicat, des émotions à peine posées...et puis non, on commence avec la petite pute désorientée à Marseille, là c'est du lourd, du vrai de vrai. C'est un peu du déjà vu, mais pourquoi pas. Qd la môme dit ' t'es pas mon psy', ça n'est pas très raccord avec un milieu où pour tout psy on croise des brûlures de cigarette. Même remarque pour 'ils n'ont violé que mon corps'...quelle maîtrise et quel recul pour une si ch'tiote fille. J'ai eu un peu de mal à la voir à cause de ces ruptures dans le ton du récit...Et, mais ça c'est pour la chicane, je ne sais si Buca et les Caraïbes sont à mettre sur le même plan. Le texte 'A mi-chemin de nulle part': je suppose que je n'ai rien compris, où veut en venir l'auteur? De quoi veut-il m'entretenir? Est-ce uniquement le rendu d'une atmosphère? Babiole des temps du récit à revoir. Il me semble que la proposition 'le monde s'éveillait à ses sens' serait plus à inverser. Les sens (l'essence) d'un individu s'ouvrent ou se ferment à l'esthétique du monde si j'en crois ce bon vieux Platon. Mais bon, là encore une chicane de rien. Ataraxie: ah, cette sagesse qui vous vient à l'aube du dernier jour! Partir et mourir, c'est beau, c'est magnifique, c'est l'Amérique...Plus littérairement, votre héroïne passe très brutalement d'un état à un autre, chaud, froid, détermination, doute, envie de boire un verre, attente sereine de la mort et incursion du côté des camisoles...Elle va trop vite pour moi, je ne la suis pas, un quart d'heure pour faire sa révolution solaire, c'est une course de performance...Qd elle s'interroge 'serait-ce la peur primaire, la peur animale qui...', votre héroïne analyse la situation . Or vous avez l'intention de nous faire partager son dernier jour, ce qui pourrait donner: 'j'ai peur...j'ai trop chaud, les rayons me brûlent déjà, je respire mal, la boule au fond de ma gorge devient énorme...et plein de trucs sur sa façon de transpirer, par exemple. Là, on, votre lecteur, sera avec Miss dans sa chambre. Et il y a ces odeurs qui pourraient être un fil conducteur entre les trois moments que vous avez élus. A vous lire... |
brabant
19/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Matcauth,
Trois pour le prix d'un ! vous nous gâtez ! Bon Alors, pour le premier : totale réussite, ça rejoint à peu près ce que je connais sur le sujet traité. Réaliste, sans concession et plausible y compris dans l'intrigue. ça m'a fait penser à un film qui avait le même thème, mais la fille était amoureuse de son mac, et lui de la fille en l'avouant sans l'avouer, c'était très complexe entre les coups et l'amour de l'un et de l'autre, pour le reste j'ai retrouvé l'ambiance, les lieux (d'où l'on vient, où l'on va, ...) et les ressorts (y compris le saint-bernard) ; j'ai vu aussi plusieurs reportages qui confirment pile poil ce que vous avancez. Je me suis laissé prendre à l'histoire bien ficelée avec des personnages et une intrigue vraisemblables (plus que dans le film auquel j'ai fait allusion, encore que dans ces miliiieuuux interloooopes...). lol. J'ai retrouvé l'une des facettes psychologiques de la femme du tableau. Bien vu ! Vive "Viv.", plus morte que vive, mais vivante ! TB + "- A mi-chemin de nulle part -" : je ne sais pas si ça va être une constante mais je retrouve l'image de la mère liée à l'odeur du café (textes d'insomniaques ?) et à l'idée d'un confort perdu. Ce texte m'apparaît beaucoup plus mature que le premier, intimiste. Je suis ici dans l'analyse. Ici encore les notations sont justes, je trouve que ce personnage colle davantage à celui du tableau ; et sa déambulation, physique (escapade, fuite) comme mentale (renoncement, crise), me fait de la peine. Le personnage doute, est perdu, semble ne même plus prendre la peine de se chercher ; et je peine, et j'ai de la peine pour lui. Un souffle empathique est passé ; vous avez réussi à me faire accepter un personnage qu'au départ je trouvais laid. C'est un exploit ! Mais si ! TB + Troisième récit : Mince ! Pas de café ! Pas de maman ! Je n'ai accroché qu'à 12h06... pour décrocher à 12h08... et réaccrocher à 12h11 (1 mn avant 12. Mais oui ! :D ). Ce qui déconstruit le personnage : j'aime. Ce qui le construit (son expérience, ses voyages, les considérations philosophiques ou scientifiques :"agrégat d'atomes", etc...) : je n'aime pas. ça me paraît artificiel, ça manque de liant, c'est peu crédible dans le parcours... et ailleurs, d'ailleurs :D lol. Cette troisième histoire doit A Mon Humble Avis (clin d'oeil à Costic si elle passe par là ; cherchez pas, vous pas pouvez pas comprendre. Oh, rien que de TRES correct hein ! Non mais !) être retravaillée. Ataraxie du personnage peint : Oui, mais celui-ci ne me semble pas avoir la direction de vie et/ou la profondeur qui lui est donné ici. Encore que... Madame Hopper était un peintre au même titre que son mari ; ce qu'elle ne lui a jamais pardonné d'ailleurs. Bon, ataraxie ?... Je crois qu'on peut la laisser en "Ataraxie"... Non ? lol M - Bien, j'évalue comment, Matcauth, si vous mettez trois tableaux ? Je compte sur mes doigts : TB + TB + M - Et tu m'as mis TB + pour "Et ron et ron petit patapon" (Merci 'hé 'hé :)))))))))))) ) Bon, je soustrais M - et j'ajoute TB + Egale TB + Mais si !... je suis sérieux. A te relire. Bravo pour le deux premiers récits ! Tiens ! Je suis passé au tutoiement moi... :))))) |
David
7/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Matcauth,
Je comprend le titre comme un jeu de mots, les "trois points" ne seraient pas ceux, ou pas seulement, du signe de ponctuation, mais décriraient ces trois récits comme des moments de suspension pour leurs protagonistes. Ça serait le lien entre les trois passages, que rien d'autre ne joindrait, si je ne me trompe. Sauf peut-être le tableau qui pourrait illustrer chaque héroïne dans un même lieu, pour chacun des récits. La petite tenue du personnage de Hopper peut correspondre à une prostituée, une intellectuelle et une inconnue, comme je tenterais de les décrire dans l'ordre des récits. Le premier récit, "Viv.", est le moins opaque, le plus violent aussi, il ressemble à une série noire. Le suivant, "À mi-chemin de nulle part.", est assez angoissant. Je crois que ça raconte une fuite, une femme abandonnant son mari et ses enfants, pour refaire sa vie. Je l'ai décrit comme une intellectuelle pour ce passage : "Dans le reflet de leurs yeux, il n'y avait plus ni la beauté du corps, ni la beauté du talent, de l'admiration qu'un bon mot ou un trait de culture suscitent, de la finesse d'un geste ou de la grâce d'une belle robe.", c'est assez large comme définition de ce caractère, mais c'était pour la différencier des autres héroïnes. Le dernier, "Ataraxie." illustre étrangement le mot du titre, j'ai cru lire une histoire de suicide, mais je crois que je comprends que les derniers instants soient évoqués dans le titre comme une certaine sérénité avant le passage à l'acte. Ça reste un peu obscure, pas jusqu'à l'humour noir néanmoins, il m'a semblé. Il y a quelques points communs entre les récits des trois femmes (quatre même, puisque "Viv" est plutôt racontée par son amie, dont je ne retrouve pas le prénom, s'il est cité. Viv ne serait pas celle que présenterait le tableau de Hopper, pour ce récit là) Ce point commun serait le café, son odeur, son souvenir et les souvenirs associés. Il y a d'autres parfums peut-être en commun entre les trois histoires, pour rendre une atmosphère commune aux trois récits qui me semblent indépendants par ailleurs. C'est assez convaincant en tout cas, à mon goût, avec une atmosphère assez dense, lourde même, pour une lecture qui ne laisse pas indifférent. Edit : Après un tour sur les autres com, je me rends compte que je suis passé complètement à côté de la date de la pseudo fin du monde de la fin du 3ème récit... |
Bidis
8/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Premier paragraphe : je ne comprends rien, mais je suis ravie. J’essaierai la recette de pâte filo aux noix… De reconnaissance, je me laisse empoigner par l’ambiance et continue ma lecture.
Plein d’images me viennent : c’est très cinématographique, donc plaisant. Je remonte et vais relire depuis le début. Ce qui m’a déroutée, c’est ce « - Viv - » en exergue. J’ai cru que c’était elle qui parlait à la première personne. Et plus encore : j’ai d’abord cru que Viv était un homme ! Quelque chose me surprend : les histoires de drogués, comme les histoires de gangsters, m’ennuient, à moins d’être percutantes, dans le genre des nouvelles d’Hubert Selby et du film « Requiem for a dream ». C’était difficile de faire aussi fort, mais ici quelque chose ressort d’original et je me demande bien quoi... Petit bémol quand même : je trouve que ce texte ne « colle » pas au tableau de Hopper. La femme représentée m’y semble beaucoup plus âgée que le personnage de la nouvelle. Quand j’arrive au deuxième titre « À mi-chemin de nulle part » j’imagine d'abord, à tort, que l’on est toujours avec ce personnage de X (on n’a jamais donné le prénom de l’héroïne du premier texte). Par contre, ici, la relation avec le tableau est excellente. L’écriture est toujours aussi vivante alors que le contexte est tout à fait différent, et cela montre que l’auteur a un grand talent d’écrivain. À mon ressenti, le troisième texte ne se démarque pas assez du second. Et je me rends compte qu’en fait, je suis toujours restée dans la première histoire qui était plus forte encore que je ne le croyais. Belle écriture en tout cas, vivante, imagée, c'est gai à lire. |
hersen
21/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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j'ai été perdue, dans un premier temps, par cette idée géniale de présenter trois textes. Cela illustre tellement bien la liberté qu'a l'observateur, tout comme le lecteur ou le spectateur, de faire dériver son imaginaire à partir d'une même image, ici un tableau de Hopper.
j'aime assez le choix des personnages mais j'ai plus de réserve sur la présentation; En effet, que je me sois perdue au début n'est pas pour moi un bon signe. Le traitement de chacun des personnages aurait dû, enfin, je le vois comme ça, être plus égal dans la densité. Par exemple, pour Viv, il y a un assez long développement de pourquoi elle est dans cette chambre. Pour les autres beaucoup moins. Et ça crée, selon moi, un déséquilibre qui dessert le texte; j'impute ma petite confusion au sujet des trois textes à cela; Ceci dit, j'ai aimé l'écriture, assez directe, ne nous perdant pas dans des considérations inutiles nuisibles au traitement choisi pour ce sujet. j'y ai bien vu une petite réminiscence de certaines habitudes de l'auteur (les dents jaunes idéalement assorties à un éventuel costume à rayures jaunes) mais je le prends comme une signature. Donc, pour moi, je garde précieusement l'écriture et je restructure un peu de façon plus équilibrée, un peu plus court pour chacun des portrait et peut-être une révision des inter titres; Viv, A mi-chemin de nulle part et Ataraxie ne donnent pas d'homogénéité à l'ensemble. mais ne vous attristez pas j'ai apprécié la lecture plus que je ne le laisse sous-entendre ! A bientôt sur un prochain texte. hersen |