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Anonyme
7/7/2015
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve l’idée de votre texte intéressante, l’affranchissement des machines au détriment de la vie en général et de l’humanité en particulier.
Par contre le théoricien que vous mettez en scène me semble très peu crédible, ou bien condamné à la schizophrénie, en même temps donc très humain. Si techniquement les machines peuvent sembler intelligentes il leur manque un motif, ou la « volonté » (cf. Schopenhauer), il me semble (mais on y supplée). En effet pour quelle raison se prendraient-elles la tête alors que l’humain théoricien (sommet de l’évolution) aimerait s’endormir, et qu’elles finalement, il suffit qu’on débranche l’électricité, donc que leurs sœurs : les centrales électriques fassent la sieste, pour atteindre le repos. Je pense (tout haut) que cette histoire de machine parricide est un fantasme, comme si on projetait notre propre désir insatiable sur la matière, les machines après les dieux, pour se justifier à soi-même de persévérer dans la course à...l'au-delà. Sur la forme je trouve votre texte un peu tarabiscoté, surtout au début, bon, vous amenez le sujet, mais peut-être que c’est un peu trop long. Avis très subjectif. Je trouve aussi vraiment intéressante (et révélatrice) l’idée que la pollution sert les machines, c’est peut-être vrai, jusqu’à un certain point, mais au-delà les machines elles-mêmes, ou certaines, en pâtiraient. Je disais – et révélatrice – c'est de cette projection de nos défauts ou de notre propre volonté ou de la Volonté qui nous anime (l’expansion sans bornes, la domination totale, totale autant que possible, l’égoïsme et la solitude démesurés,…) vers l''extérieur. Il ne faut pas oublier que ces machines-là c’est nous qui les créons, entretenons, ferons évoluer, peut-être jusqu’au cauchemar que vous évoquez ; à mon avis le cauchemar a déjà commencé il y a un certain temps. L’intérêt de votre texte est donc de poser la question : est-ce inévitable et est-ce cela que l’on veut. Si je me pose la question je réponds "Non!", votre héros répond "Oui!", et vous ? Cordialement et à vous relire. C. |
Pepito
8/7/2015
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Mauron, es-tu donc devenu fou ? Poser ainsi sur Oniris, une réflexion sans histoire d'amour, sans aucun "je t'aime moi non plus", sans rien pour faire pleurer dans les chaumières ! ;=)
Allez, c'est parti ! Forme : ça commence fort, "Un adret offert au soleil." c'est un peu comme un i avec un point, c'est un "versant tréma" en quelque sorte. Autant ajouter "tourné vers le sud", histoire de faire un i tréma avec un point. ;-) "j’aime dormir, oublier que je vis" c'est mimi comme tout ça. "J’ai des idées, plein, " là je ne resiste pas : https://www.youtube.com/watch?v=iDbVBv26O0Y ;-))) "celle-ci n’aura plus besoin d’elle quand l’électricité l’aura élucidée" élève Mauron vous pouvez faire mieux, merci de reformuler ! Sinon, écriture est bien plus agréable que dans le premier opus, impeccable. Fond : Gaffe Mauron, à ce rythme, tu vas finir fan de SF dans pas longtemps. Ha, si toutes les théories pouvaient comme le "dieu Soleil dissiper les ombres et les ténèbres"... Hola, de la "méta-théorie" à la "théologie"... intéressant. "Et si le capitalisme avait raison" tombé comme cheveux dans la soupe... même si l'idée reste intéressante. "les œuvres de Kandinsky ou de Boulez leur plairont mille fois mieux..." et le pote Vasarely ? ;-) "L’intelligence artificielle sera sans corps et donc sans cœur, impitoyable et implacable…" - "...plutôt que d’entendre calculer ce qui ne vivra pas, jamais." tu dois connaitre le test de Turing. Son but est de distinguer, à l'aveugle, une machine d'un humain. Ce qui est moins connu, c'est que Turing a ajouté que "si personne ne peut faire la distinction, que la machine a réussi le test, n'a-t-elle pas, alors, sa place au sein de l'humanité ?" "la vie est obsolète, condamnée à moyen ou long terme, trop exigeante, trop éphémère, trop lente et trop inquiète. Trop peu rentable ! " autant je suis d'accord avec le début, autant je me demande ce que vient faire le "rentable" là dedans ? Rentable pour qui, pour quoi ?! "c’est la vie qui aura offert l’intelligence à la matière" "À coup sûr, les astres qui nous portent attendent de s’éveiller, ... nous les aurons ouverts à la conscience mais nous disparaîtrons," hep, et nous... qui nous as ouvert à la conscience ? (Si tu me réponds dieu, je te parle plus ;-) Ton texte est très intéressant. Bien sûr, je suis loin d’être d'accord avec tout, c'est ce qui fait le charme... mais il ouvre un excellent sujet de discussion. La SF est remplie de ce questionnement, je ne sais plus si tu es branché sur le genre. Une autre option du transhumanisme est le clonage (et ses dérivés), c'est un sujet tout aussi passionnant. Là, tu as en plus le "chaud" de l’être... mais sans en être un pour de vrai... hum, hum... ;-) Un grand merci pour cette excellente lecture. Pepito |
Shepard
8/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Mauron,
Un texte qui discute des questions récurrentes d'aujourd'hui. Je pourrais parler du style, mais il n y a pas grand chose à dire, et ce n'est pas ce qui importe ici. Alors je parlerais du fond uniquement. Vous semblez séparer (volontairement ou non ?) "l'intelligence" de la "conscience", ou plus simplement de l'aspect émotionnel de l'intelligence. "Et puis… Quand les machines auront pris le pouvoir sur les hommes, qu’elles mathématiseront mille fois mieux qu’eux, leur intelligence sera-t-elle bienveillante ? Aimera-t-elle la nôtre ? Pourra-t-elle l’aimer ? Aurons-nous des sensibilités en accord ? À quoi pourront bien ressembler une conscience, une sensibilité de machine ? Que pourront-elles désirer ?" Mathématiser c'est bien joli, mais il est impossible de prendre des décisions complexes (lorsque des choix sont "mathématiquement" égaux) avec ce type de raisonnement (dès lors, difficile de prendre le dessus sur une espèce qui sait mathématiser et "peser le pour et le contre".). C'est presque un cliché des textes/films d'anticipation ou la machine prend le contrôle, elle est généralement froide et calculatrice, sans émotions aucune. Si l'on part du principe qu'il n y a pas de dualité matière/esprit, que la cognition naît de la matière suite à X processus complexe, il est alors parfaitement possible qu'en récréant ces processus de manière artificielle un résultat similaire apparaisse. Le contraire serait même étonnant puisque jusqu'à présent, aucune forme de "vie" (j'entends par là de "vie" faisant preuve de cognition) n'est incapable de ressentir des émotions. Si on suit une logique de machine froide/calculatrice/incapable d'empathie, alors cela veut dire qu'il y aurait un processus totalement différent à l’œuvre, mais dans ce cas, peut-on parler de vie ? C'est un ordinateur puissant, rien de "plus", pas une "intelligence artificielle" (et on ne peut plus parler de transhumanisme). L'évaluation du doute, de l'incertain, la projection des expériences, l'anticipation des réactions, sont des choses qui sont possibles par le biais d'une intelligence émotionnelle. Donc (pour moi) une forme de vie artificielle intelligente doit être capable de ressentir des émotions, ou alors elle n'est pas intelligente et très limitée. Par ailleurs, si une "intelligence artificielle" de la sorte est créée, alors elle est parfaitement équivalente à n’importe qu'elle autre forme de vie sur terre. Elle fait partie de la vie, et n'est pas quelque chose "à part". Elle est un assemblage complexe d'atomes similaire à notre cerveau. Considérer le contraire serait avouer qu'il existe "quelque chose de plus à la vie" qui fait que la matière de la vie est différente du reste, c'est dire que "l'âme existe" ou n'importe quel autre équivalent, quelque chose d'impalpable qu'une création de la main de l'homme ne pourra jamais posséder. C'est dire que la "vie" est peut-être une "entité" supérieure (si vous voyez ce que je veux dire =)) En dernière remarque, il y a beaucoup de pollutions différentes qui pourraient nuire aux machines, tout matériel s'use : corrosion, oxydation, mais aussi champ magnétique (essayez donc de passer un aimant sur un disque dur) et autres. Une forme de vie artificielle pourrait très bien, tout comme l'homme, avoir peur de disparaître. C'est un texte qui mérite discussion ! |
AlexC
6/8/2015
a aimé ce texte
Pas
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Salut Mauron,
En préambule, j’aimerais vous avertir que mon commentaire n’a aucune ambition de débattre sur le sujet de réflexion traité par votre texte mais simplement de souligner ce qui m’apparaît comme néfaste à un traitement intelligible et efficace. Votre écriture, qu’elle soit volontairement amphigourique pour coller aux divagations d’un penseur solitaire ou non, me semble un sérieux frein à la compréhension de votre propos. Plus les idées sont complexes, plus ils faut les expliquer simplement. S’enliser dans le lyrisme, alourdir ses sentences sur l’autel de la poésie n’a pas sa place dans une dissertation philosophique. Dans les élucubrations d’un ermite cinglé, pas de problème. Mais dans ce cas il faut accepter que l'on parle de divagations et ne pas espérer de son lecteur qu’il cherche à comprendre mais plutôt qu’il soit touché par la douce folie de l’interlocuteur. Enfin, c’est là ma vue personnelle. Le fait est que je me suis littéralement pris la tête entre les mains en lisant certains passages. Chaque phrase demande à être décryptée, analysée en détail, pour essayer de comprendre ce que vous souhaitez dire. Vous multipliez les allusions philosophiques (“la caverne de Platon”, "souverain bien”) comme si vous utilisiez des citations qui s’expliquaient d’elles-même. Assener les conclusions comme si elles découlaient parfaitement d’un raisonnement préalable (“On se dirige vers une Apocalypse” ; “L’IA sera impitoyable et implacable"). Et surtout vous enchaînez les phrases absconses avec des choix de mots discutables ("l’électricité l’aura élucidé et l’aura éveillée à la conscience” ; “intelligence et vie (…) indifférentes, incompatibles"). Sans parler des phrases trop longues, suffocantes et imbitables. Bref, la lecture fut laborieuse. L’écriture est torturée et tortueuse (un jeu de mot que apprécierez je pense) et de fait elle ne facilite pas ma réflexion sur le sujet théorisé. L’idée de la pollution comme première étape du génocide du vivant par des machines intelligentes est drôle. L’idée d’augmenter les animaux pour qu’ils accèdent à l’intelligence est également amusante. Vous partez du postulat qu’une IA égale ou supérieure à l’intelligence humaine est possible et proposer une vision néfaste de l’avenir de l’humanité de façon péremptoire. Il n’y a pas de réelle argumentation, juste une complainte morbide du narrateur. Cela ressemble à mes yeux aux délires paranoïaques d’un vieux fou, rien de plus. Quelques remarques : Pourquoi nous parler de ce qui ne vous intéresse pas ? De même, le paragraphe sur la nuit. Inutile. Surtout que : “ne pas se rappeler ses rêves” : pourquoi ? “la nuit surgit le soir” : et le jour surgit le matin... “Et si le capitalisme avait raison…” ??? Le capitalisme parle de la pollution ? “A quoi pourront bien ressembler une conscience, une sensibilité de machine ?” accord sujet verbe. “ce ne sera pas l’amour, un ordinateur ne copule pas, … , ne peut ni ne veut engendrer.” Un : vous dites amour puis parler de reproduction ? Deux : qui vous dit que des ordinateurs soit disant intelligents ne seront pas dotés du même besoin de procréer que les humains ? Ils n’auront pas le besoin physiologique animal, mais est-ce cela qui pousse les humains a avoir des enfants ? Je ne crois pas. Je tique : “Il y a ceux qui tentent d’élucider les grandes théories prétendant à l’universel de quelques théoriciens de génie.” “j’ai des idées, plein, et j’ai besoin de leur lumière et j’ai besoin de la lumière pour qu’elles restent lumineuses.” “Tous les jours, une révélation m’attend dehors, midi à ma porte m’éclaire, quand je sors de chez moi, le soleil me semble être l’image, le symbole parfait, du soleil intérieur de l’intelligence et de l’esprit que j’essaie, chaque matin de raviver.” “En théorie comme en pratique, un théoricien a ses dieux.” “l’intelligence devient, va devenir artificielle, laissant celle de la nature et de la vie loin, très loin derrière elle.” “quand l’électricité l’aura élucidée et l’aura éveillée à la conscience.” “cette mécanique du désir qui le traverse et lui commande d’aller plus loi, plus haut, de devenir plus grand, et autre, et passer au-delà et toujours au-delà.” “Cupidité, avidité, et cette envie d’avoir, de posséder, sont l’indice de nos limites” Pour moi, vous ne soulevez pas un débat ici, vous faites une prémonition. Et comme la Pythie, elle est en grande partie indéchiffrable. En exagérant un peu. Mon sentiment est que si vous souhaitiez construire une réflexion argumentée, vous auriez adopté une construction traditionnelle. En l’état, ce n’est rien de plus que des divagations pseudo-prophétiques. Et de fait, elles ne m’intéressent pas. Je reste à votre disposition. Alex |