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AlexC
25/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Un petit texte évocateur. J’en ai apprécié le style bien à lui et le sujet me parle beaucoup. Il faut être concentré pour tout comprendre, mais le texte est court, ce n'est pas trop en demander. Passage sur les livres anecdotique je trouve. J’ai apprécié la lecture. Merci. |
in-flight
2/11/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Le "chapitrage" du texte ne me semble pas essentiel. En même temps chacun expose une idée, un trait qui peint le personnage... À méditer. La partie 5 nous révèle un homme submergé par le mal être, ce passage est bien écrit, avec une belle économie de moyens. L'écriture pourrait sans doute être plus "stylé" pour un texte court comme celui-ci. |
alvinabec
3/11/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Ben c'est pas la joie on dirait cette put... de vie subie. Le propos est plutôt bien envoyé même si c'est assez mal écrit, on discerne l'intention de l'auteur dans ces paragraphes courts, une thématique sombre, les soubresauts de 'il' pour croire encore un peu puis plus trop au bruit mou du moteur vital. Ça demanderait à être retravaillé ce texte mais il y a de l'idée... |
nemson
22/11/2015
a aimé ce texte
Bien
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Je dis Bien pour cette phrase: "Il est mort un jour dans un fossé, au guidon de sa Moto Guzzi"
Qui me semble être comme un de ces galets immaculé d'une rondeur parfaite qu'on trouve sur certaines plages en baie de Somme. |
Vincendix
22/11/2015
a aimé ce texte
Bien
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Cette galerie de personnages est originale, avec tous ces êtres négatifs, à part le motard pilotant une Moto-Guzzi que vous supprimez trop (vite), il ne méritait pas ça!
Evidemment qui ne connait des timorés, des peureux, des « mal dans leur peau », des nuls qui veulent apparaitre comme l’homme à la bibliothèque ou des invisibles qui se cachent derrière des diplômes ou des médailles. J’évite ces loosers dans la mesure du possible et, si je trouve ce texte proche de la vérité, je ne m’y attarde pas. |
phoebus
22/11/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Alain,
"Il" s'est jeté dans l'arène mais le taureau l'a confiné dans un espace où il ne s'entend plus penser: une sorte de pratico-inerte se balançant, comme un pendule de Foucault, entre les extremums que sont ou bien, ou bien et évidemment cadencé par le chef d’œuvre qu'est le "on". Toujours en retard dans son jeu de références à cause des livres, qui devaient l'aider à tuer la nuit,mais que le désir mimétique lui avait imposés contre le bon sens de sa route. Pourtant, ces spectacles de vies, se devaient de trancher, avec une détermination implacable, dans le réel justement lorsque tout semblait perdu dans un dernier sursaut de rage de vivre autrement. Une très belle et agréable écriture, truffée de références, qui procure un grand plaisir. Une écriture qui s'appuie sur le fond de façon viscérale pour ne pas masquer l'essentiel dans des fioritures stylistiques. |
Coline-Dé
22/11/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Un texte brillant sur un homme à facettes, sur un diamant ordinaire qui ne s'évalue jamais que dans le regard de l'Autre... Quelle valeur s'accorder si ce n'est par comparaison ? Et comment faire coïncider autrement que par coïncidences ? Il reste pourtant quelque chose quelque part, qui appelle...
J'ai adoré ce texte, évidemment ! Et ce petit bijou d'ironie :" il se sentait comme un de ces fromages pasteurisés qu’on veut vous faire prendre pour des tommes corses et authentiques de brebis." ( "corse et authentique de brebis " me fait rire ) Apprécié aussi cette mise en forme : comme si cet homme était plusieurs personnes (on est nombreux !) Et la belle écriture qui ne sacrifie rien à l'effet. |
Pepito
22/11/2015
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Bonjour Mauron,
Forme : "Si on s’était égaré, du début ? Si on avait fait, dès le départ, fausse route," si on s'était gouré de chemin en commençant, si on était parti du mauvais pieds, si... tu es un incorrigible bègue de la littérature. ;=) "Il n’avait jamais pu donner de nom à ça, à cette rage au fond de soi" ben si, il l'appelait la "rage au fond de soi" ;=) Le passage "essuie-glaces" > "transparence" avec le coté hypnotique du tout est très bien rendu. Le passage que j'ai préféré. Fond : neuf portraits rapides de vies "à coté". Un 10° portrait avec un père tranquille, qui rentre du boulot métro pour regarder des "chiffres et des lettres" tiendrait lieu de panacée. Bon c'est pas très réjouissant tout çà, ni trop mon style. "Il avait fini par les tuer." je me suis demandé, qui ça ?... c'est que j'ai l'imagination fertile et pas vraiment portée sur la fleur bleue. Du coup, j'ai la trouille... Merci bien pour la lecture. Pepito |
Ramana
23/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé ces neuf paragraphes très agréables à lire, incisifs, concis. Je ne sais pas si l'on peut se "tromper de vie", il me semble que dès notre naissance, nous portons en nous un certain potentiel, un "karma" dirait-on plus à l'est. A partir de ce potentiel, notre libre arbitre est bien mince, et souvent, ce que nous croyons être notre choix est également le fruit d'un déterminisme. Si nous devons néanmoins nous efforcer de réaliser nos aspirations, nous ne devrions jamais regretter ce que nous n'avons pu éviter, ou ce à quoi nous n'avons pu accéder ("quand on a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a").
Ce texte caléidoscopique, qui évoque un malaise autant qu'une interrogation fondamentale, nous fait entrevoir son objet voilé au moyen d'une approche empirique, la seule possible en la matière. |
jaimme
23/11/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des personnages? Un seul peut-être. La vacuité.
C'est une question que nous nous posons tous. Le sens de la vie. Ma réponse est qu'il n'y en a pas. Autant vivre alors avec beauté. Avec de belles valeurs. La vacuité est donc de vivre sans belles valeurs, pour soi, avec les autres. En creux dans votre texte il y a notre société qui érige trop souvent la superficialité comme valeur prépondérante. Mais il reste, au delà du spectacle, du pasteurisé, du non-lire, ces personnes qui souffrent car elles finissent quand même par se poser la question, celle du jugement sur la richesse de leur vie. Celle du rapport aux vrais sentiments. J'ai donc aimé votre nouvelle, votre réflexion littéraire qui résonne fortement en moi. J'ai aimé ce style percutant, ces mini-chapitres. Ces évocations de souffrances. Merci. |
Louis
23/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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C’est un portrait du nihilisme qui est ici dressé. Mais un portrait éclaté. Portrait d’un type d’homme, l’homme nihiliste, et portrait d’une époque nihiliste, la nôtre.
Première facette : L’homme nihiliste « vit vite et en brûlant ». La « vitesse » : absence de temps laissé à la réflexion, absence de pause réflexive. La vie animale est vécue dans sa spontanéité, sans réflexion sur ce que l’on vit, sans recul réflexif : « Sans réfléchir à ce qu’on pose, à ce qu’on fait, par où l’on passe » Comme l’écrit Camus dans Le mythe de Sisyphe : « Nous prenons l'habitude de vivre avant d'acquérir celle de penser. Dans cette course qui nous précipite tous les jours un peu plus vers la mort, le corps garde cette avance irréparable. » Il se consume, il brûle sa vie, la flambe. Il « met le feu » à sa vie, pas ce soir, mais à chaque instant. Il ne s’économise pas. Achille plutôt qu’Ulysse. Il « fonce », tête baissée, tête vide plutôt. Il fonce « sans itinéraire ». Mais pour se donner un itinéraire, pour se donner une « carte », une « boussole », il faut avoir un but, il faut donner un sens à sa vie, or cet homme, ce « il », cette catégorie d’humains, ne donne pas et ne trouve pas de sens à sa vie. « sans plan de carrière » : une carrière professionnelle suffirait-elle à donner un sens à la vie ? ou s’agirait-il de la "carrière" de vivre ? Cet « il » ne réussit pas sa vie, il ne la gagne pas ; il la rate, il la perd. Mais ne sommes-nous pas tous condamnés à la perdre ? Il se moque de la perdre un peu plus tôt ou un peu plus tard. Première facette du nihilisme donc : pas de sens, pas de fin à la vie. Sens ni trouvé ni donné. Nihilisme du « No futur » : pas d’avenir. Seul existe le présent. Nihilisme par négation de cette dimension de l’esprit chez l’homme, celle qui permet de penser sa vie. On ne sait pourtant pas très bien qui est ce premier « il ». L’homme de la passion contre la raison ? Celui qui préfère une vie brève, mais intense ? Est-il celui qui croit, comme Rousseau dans l’Emile, que : « L'homme qui a le plus vécu n'est pas celui qui a compté le plus d'années, mais celui qui a le plus senti la vie » ? Nihilisme en tous cas de l’irréflexion, de la pure spontanéité de vivre, qui précipite vers la mort et le néant. Deuxième facette du nihilisme : celle de l’« à quoi bon ». Rien ne vaut : rien n’en vaut la peine ; la vie n’en vaut pas la peine. Tout rater. Parce qu’il n’y a rien à gagner, « L’horizon est le même à celui qui dit « oui », à celui qui dit « non ». Pour tous, l’horizon est donc le même, horizon mortel. La mort et le néant nous attendent tous. Cet homme de l’échec est un double de son père. Pourquoi cette filiation ? Le père, son héros, a tout échoué parce qu’il est mort. Une « fidélité » alors au père, dans le sens où chaque échec est une mort, où chaque échec répète la mort fatale. Vivre ne serait qu’une suite de morts éphémères jusqu’à la mort définitive. Nihilisme donc du « tout se vaut ». Et donc du « rien ne vaut ». Du à quoi bon. Puisque tout mène à la mort et au néant. Troisième facette : La réduction à une pure apparence ; un paraître sans être ; un emballage du vide. Un rien, un néant. Nihilisme de l’absence d’être. Nihilisme de la fin de la métaphysique. Quatrième facette : nihilisme de l’ignorance, de l’inculture. Les livres inutiles. L’écrit absent pour donner du sens. Cinquième facette : Néant des sentiments. Vide affectif. Juste une rage, une haine sans nom. Sixième facette : Peur et fatigue de vivre. Pas de courage de vivre. Pas de « force vitale » ; pas de volonté de vivre, de volonté de puissance. Une pulsion de vie affaiblie : victoire de Thanatos. Septième facette : Un « appel » à soi, à la vie, affaibli. Le monde est devenu un grand chaos, un grand tumulte, un tohu-bohu, et ce bruit-chaos empêcherait d’entendre une voix qui nous « appelle ». Huitième facette : Nihilisme du progrès. Plus de croyance en un sens du devenir. « C’est comme avant » : absurdité d’un éternel retour du même. Dernière facette : A travers l’image d’un essuie-glaces, la description du mouvement répétitif qui efface tout ce qui se crée, tout ce qui naît sur la surface du pare-brise. Image de l’impermanence, où tout ce qui apparaît est voué à la disparition, où le temps est rythmé par l’alternance, seule permanente, de l’apparaître et du disparaître, de la naissance et de la mort. Le teste dépeint le nihilisme dans une dissémination ( nihilisme aussi de l’Unité, du récit, de la trame narrative). Mais on attend plus d’un tel texte. Quels remèdes au nihilisme ? Quelles causes ? Camus écrivait : « il faut imaginer Sisyphe heureux ». Ici, Sisyphe n’est pas heureux. Pourquoi ? Le texte s’en tient à un simple constat. Le lecteur attend plus. Comment réussir sa vie ? Comment ne pas la rater ? Qu’en est-il du sens de la vie ? Et qu’ajouter de plus à ceux qui, comme Camus, ont déjà pensé Sisyphe ? |
carbona
23/11/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Mauron,
J'aime bien cette idée de neufs destins qui peuvent paraître survolés mais traités en plein coeur en réalité. Le ton y est globalement maussade. Mais le titre nous l'annonçait ;) J'ai apprécié votre écriture, de qualité tout en restant accessible. Une remarque : "Il n’avait jamais pu donner de nom à ça, à cette rage au fond de soi qui le rongeait." < rage et rongeait, ça m'a fait tiquer A relire je pense. Merci. |
hersen
25/11/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Mauron,
Dans ce florilège, le VII est celui qui me parle le plus. Le seul dans lequel je vois le vague, très vague espoir qu'un jour... Pour que j'apprécie pleinement ce texte, il manque un soupçon de ce que nous avons tous en nous. Être content de temps en temps. Je ne suis pas sûre qu'un loser soit malheureux : il fonctionne ainsi. Il n'est pas assez dit, même si je comprends que ce n'était pas le propos, que rien n'est figé. Que le bonheur ne représente pas la même chose pour tout le monde, ainsi que l'ennui etc. Je dirais que le fait de tout mettre sur le même plan me gêne. Il y a des nuances. Par exemple, dans le VII, le " loin" n'est pas la même distance pour tout le monde dans la réalité. J'ai cependant apprécié cette réflexion. Dans la rubrique " Rions gaiement", ce qui est toujours mieux que "Pleurons tristement", une petite remarque : La Guzzi ne me semble pas la marque adéquate ( et ad hoc, comme vous ajouteriez) pour illustrer votre propos. Très loin, si loin, qui s'éloignait...en effet, c'est pas tout près ! Merci pour cette lecture |
rouelibre
26/11/2015
a aimé ce texte
Bien
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Le spleen de ce texte m'a interpellée.
Le personnage (on se reconnaît dans plusieurs facettes) fonce sans se poser de question ou alors choisit de lâcher prise, de vivre en deçà (de normes arbitraires). La transparence est bien rendue et le jeu des essuie-glaces contribue à rendre cette vie encore plus futile. |