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ameliamo
21/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une écriture poétique, un style élégant, soigneux, qui grandit la valeur du texte. Les mots sont bien choisis. L’atmosphère est admirablement suggérée, les images sont réalisées scrupuleusement. La problématique du sujet, c’est très intéressante et originale.
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carbona
30/9/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je n'ai pas accrochée avec votre nouvelle. L'écriture n'est pas fluide, elle est lourde et répétitive. On a l'impression de piétiner. Ce texte gagnerait à être allégé. Le départ est très difficile avec la description redondante de la maison. Puis vient la première ombre qui me laisse de marbre et ne suscite pas mon intérêt. Vient alors la seconde que je n'aime pas. L'idée de faire parler l'enfant mort-né ne me plaît pas et je n'adhère pas du tout à son discours. Vient ensuite la possible rencontre des deux ombres que là j'ai appréciée. J'ai aimé cette phrase "Je l’ai d’abord fait avec grande prudence, voire circonspection, redoutant que ces deux ombres-là ne puissent vivre entre elles des choses qui m’excluraient." Puis la suite ne m'a pas convaincue non plus. Une autre fois peut-être. Merci pour votre texte. |
AlexC
30/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Il y a une certaine poésie dans votre texte que le style lyrique et évanescent entretient. Ce rythme soufflé, vacillant donne un vrai caractère à votre nouvelle mais ne plaira pas à tout le monde. Certains passages sont difficiles à comprendre, chargés d’allusions et de rêveries, de références internes qu’il faut savoir déceler. D’autres sont juste mal formulés, alourdis par la volonté de “beau faire”. De plus, il faut être capable d’adhérer à l’univers du narrateur. Son imaginaire, ses bulles de pensées. Il nous fait vivre sa maison et fait ressentir ses autres moi, mais que nous dit-il au final ? C’est là que le bas blesse à mon sens. Ce texte n’a pas de trame, de fil conducteur, d’unité. Il n’a pas de propos organisé et de chute. Il se contente de décrire. De peindre des relations imaginaires. Est-ce là suffisant pour en faire une nouvelle ? Je ne crois pas. On retrouve dans l’écriture pas mal d’écueils dont voici quelques exemples. Des phrases lourdes ou obscures : “De grandes baies tournées vers un soleil absent trois mois par an ne l’accueilleraient plus qu’aux mois de printemps, d’automne et d’été, quand il est bien trop haut et bien trop chaud pour y faire du bien en y pénétrant.” Une multiplication d’adjectifs souvent redondants qui surcharge les phrases de façon inutile. “la cheminée ou le poêle y sont essentiels et centraux” Pas mal de phrases doublons : “quand elle ne vient pas, quand elle n’est pas au rendez-vous" Des formules maladroites. “Ce n’est pas qu’elle sache des secrets que j’ignore, mais tout de même.” L’écriture veut nous transporter par son lyrisme, sa richesse, ses belles tournures, mais elle en fait trop et atténue de trop la fluidité du texte. De plus, la nouvelle manque d’une ligne directrice, d’un propos bien défini qui accrocherait le lecteur et le guiderait au travers de cet univers pour le moins original et prometteur. Bonne continuation |
Pepito
25/10/2015
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Hello Mauron !
Démarrer par une citation de Lacan, c'est excellent ! Au moins tu ne nous aura pas pris en traître... je sens déjà que la lecture va être funny en diable. ;=) Kriture : "ubac" on a tous des mots fétiches comme celui_là, que l'on trimballe d'une nouvelle à l'autre ;=) Hola, hombre, tou n'as pas l'imprèssion de tou répéter ? "Mais je dois vous parler de ma maison." Oh, couillon, t'as pas l'impression que tu fais que ça depuis cinq minutes ?!! Peuchère ! "Le soleil rasant " si y'avait que lui... "aux planchers surplombants, aux mezzanines accrochées… " mezzanine : plancher surplombant (dans mon Larousse personnel, à moi que j'ai dans ma mienne bibliothèque) Fond : Bon, j'ai tenté une lecture, puis des diagonales, quelques sauts de paragraphes et zou... à la fin! Eh bé, faut revenir à des fondamentaux... genre bière belge ou cachaça... les champipi qui poussent dans ta montagne c'est pas bon pour ce que tu as ! Courage ! ;=) Et tu repars quand tu veux sur le transhumanisme ! ;=) A plous ! Pepito |
Anonyme
26/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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La maison du narrateur est très habitée, et vous bien inspiré.
Faut-il être poète jusqu’au bout des ongles pour se tenir ainsi à l’écoute de ses autres soi-même. Seuls les idiots ne se posent jamais de question, disait un vieux sage de ma connaissance… un disciple de Lacan, sans doute ! ^^ J’ai aimé suivre votre héros dans ses dédales. Des questionnements judicieux et fort crédibles servis par une écriture fluide et agréable. A vous relire Merci, Mauron. |
Vincendix
27/10/2015
a aimé ce texte
Bien
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Une maison hantée?
Je ne peux pas dire que j'ai vibré à la lecture de cette nouvelle mais elle a le mérite d'évoquer quelques vérités. La part féminine chez l'homme existe c'est évident, elle se révèle dans cette maison que je vois un peu isolée dans la montagne de Lure, une région rude et un peu mystérieuse, où l'ombre est profonde en certains endroits, même en plein jour, je l'ai constaté. Le souvenir d'un frère disparu est aussi un sujet qui interpelle, même si ce frère n'était pas proche, physiquement et moralement, sa présence peut s'imposer. Ces trois volets développés dans le même texte, la maison, la part féminine et le frère vont, finalement, bien ensemble. Un peu de lourdeur tout de même, c'est peut-être le "climat" qui veut cela. |
phoebus
27/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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La maison ombre et lumière comme une métaphore de l'inconscient et du conscient, des personnages imaginaires pour forcer le passage vers le premier mais définis comme un grand Autre qui reste de l'ordre du symbolique : ma conviction est que le Réel est hors symbolique: c'est ce à quoi on ne peut échapper, voilà pourquoi il est insupportable.
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nemson
7/11/2015
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Bon ,bon, alors bon...il y a quelques temps tu as fait un commentaire sur un de mes textes que je n'ai pas compris. Aujourd'hui en te lisant je comprends mieux pourquoi j'ai pas compris. Je me dis: " tiens? il démarre avec une citation de Stromaê" ( le Jacques Brel des cages d'escaliers) Mais raté, c’était du Lacan, comme quoi ne suis pas le lecteur idéal pour toi. la psy ne m’intéresse que pour ses concepts de bases, utilisables au quotidien idem pour la philo dés qu'on part dans les hautes sphères je ne suis plus intéressé... ou largué...enfin le résultat et le même. Mais bon, revenons à nous Mauron (hahahah...je m'aime) De deux chose l'une: ou bien tu n'es pas clair, ou je suis très con et pas besoin de connaitre Lacan sur les bouts de ses doigt pour savoir que tu viens de penser que j’étais très con. Bon soyons sérieux, tu tentes de nous faire une démonstration des ambiguïtés de l'âme humaine au travers de différents biais, ombre et lumière, ubac et adret, enfin tout les ying et yang disponibles dans la commode de dame nature. Ainsi nous faisons connaissance de ta maison,dont le symbolisme classique de représentation du "soi" n’échappe à personne: "Le canon de la cheminée, au centre, très visible et très chaud monte haut jusqu’au faîte" grrrrr.... quelle audace!, mais stoppons là les considérations de fonds pour nous intéresser à la forme.Je trouve ton texte bancale, je m'explique: tu oscilles entre l'explication clinique des concepts, ce qui aurait pu faire un excellent article scientifique, et la tentative de donner une caution littéraire à tes propos, ce qui fait que tu expliques souvent après coup ton imagerie, exemple parmi d'autres: " Une inconnue me visite dans mes rêves chaque nuit, et même… Pendant mes insomnies. Depuis qu’elle me hante, elle m’est devenue de moins en moins inconnue, il est vrai ; nous avons appris à nous fréquenter, et même, à nous parler. Cette « inconnue »-là, j’ai peu à peu découvert que c’était… La femme que je ne suis pas" j'ai le sentiment parfois de lire un texte raturé , stabiloté, avec explicative au stylo dans la la marge comme ces livres d’étudiant usagés qu'on trouve en vide grenier. tu alourdis ton propos souvent,peut être pour ratisser large, Mais le tout donne un résultat un peu indigeste.
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Solal
16/11/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Il y a un souffle lyrique entraînant votre texte. La première partie, au poils, j'aime l'idée d'accorder de la force au lieu qui nous possède. Cette maison façonne la pensée du narrateur. Chaque homme apprend à vivre sur un terreau. Vraiment, cette idée me charme. J'avoue que concernant la suite du texte, la partie plus "introspective", le charme s'est un peu envolé. On reste sur des modèles trop conventionnels à mon goût. (Mais je dis bien à mon goût) Peut être l'histoire aurait gagné à voir quelques désaccords se former entre le narrateur et ses "compagnons". Comme un peu plus d'épices dans un plat. Alors oui, on cache de multiples identités en nous, on se nourrit de notre expérience, de nos rencontres mais ces morceaux de nous- même dialoguent'ils toujours en harmonie ? (désolé j'essaie de rester le plus clair possible ;) Le style me plaît (en même temps, je ne suis pas un adepte du nettoyage de la phrase à la hache), je remarque une ou deux tournures alambiquées. Toutefois elles sont présentent lors des dialogues alors pas de soucis majeurs. En résumé, une lecture agréable, intéressante, au plaisir d'en découvrir plus. |