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Anonyme
28/4/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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« celui qui disperse la douleur et les blessures en apportant l’oubli du désert… » : l'oubli, tout simplement puisque l'on sait qu'on est dans le désert. Ou bien est-ce le désert qui est le messager de l'oubli ?
« Les pas lourds du vieux Bédouin s’enfonçaient péniblement dans le sable chaud, » : ils sont lourds, donc on peut imaginer que marcher dans le sable est pénible. Rien ne vous sera épargné : « Les pas lourds » puis « un passé trop lourd » : Moi j'ai bien ce site http://www.cnrtl.fr/synonymie/lourd ; l'essayer c'est l'adopter. « Le bruit sourd d’un martèlement résonnait au loin. Il se rapprochait à toute vitesse. Deux cavaliers surgirent » : un martèlement ou plusieurs donc de martèlements. Vous l'avez déjà dit : « ls stoppèrent brusquement leurs montures au milieu de la place centrale », elle est déjà centrale et, à moins d'avoir été déplacée par le vent, elle le restera. « et de sa famille sur le sable brûlant du désert… » : oui, on peut supposer qu'il s'agit du désert. « Quelques gamins un peu trop joueurs essayèrent de les suivre en courant, mais ils renoncèrent bien vite, toussotant et hilares. » : toussotants. Des améliorations ensuite mais, globalement, je trouve que le style s'ensable surtout dans la première partie. |
Flupke
28/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte impeccable au style irréprochable.
Pas vraiment de critique constructive à apporter si ce n'est que j'ai beaucoup aimé. De la retenue, pas d'apitoiement dans le malheur. De la dignité, de la sobriété et beaucoup de sagesse. L'histoire enchâssée en italique est concise et forte. Un style maitrisé, qui n'a pas besoin de jeter de la poudre aux yeux pour avoir un impact puissant. Bravo. |
placebo
2/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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beaucoup apprécié l'écriture. bizarrement, j'ai butté sur un mot : supplémentaire :)
- "il s’adonna à sa dernière occupation" un peu ambigu. alors que se profilait la fin, je m'impatientais un peu : l'action viendra-t-elle à la suite de ces tristes considérations sur la vengeance ? finalement, le flash back et les ''exactions'' bouclent agréablement (heu, ce n'est peut être pas le mot) l'histoire, je suis juste surpris que le vieillard soit épargné ainsi que le gamin. la fin est très grave, elle résonne avec le proverbe du début, presque un poème. Les éléments du désert sont suggérés subtilement par les mots, un plus de description n'aurait pas été superflu, mais on aurait peut être rompu l'équilibre et il aurait fallu rallonger la nouvelle. du beau travail, je n'ai aucun conseil à donner à l'auteur, bonne continuation. |
florilange
3/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, bien construite, bien rédigée malgré quelques broutille qui n'en gênent pas la lecture. C'est un petit conte philosophique mais c'est aussi une histoire vraie.
Sa morale pose une question : le petit garçon va-t-il continuer cette terrible tradition ou, au contraire, décidera-t-il que cela doit - enfin - cesser? |
Maëlle
3/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je suis incapable de lire ce texte - pour un problème de mise en page.
Un changement de paragraphe (passage à la ligne), ça signifie un changement dans la trame narrative: changement de point de vue, d'action, de rythme du récit, de jour, de lieu... Ici, les saut de lignes ne signifient rien - ou du moins je ne les ai pas compris. Du coup je suis incapable de suivre le fil du récit: je passe mon temps à me demander "mais pourquoi ça passe à la ligne?" |
bulle
4/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Du 'visuel' bien mené, du sentiment, de la 'barbarie' qui pourtant ne m'est pas choquante..
Tout est en mouvement, plein de vie. Mais.. il y a quelques retours à la ligne malvenus à mon sens, alors que le fil continue sur la phrase suivante.. De fait, cette découpe est un peu gênante par endroits.. J'ai aimé l'ensemble, le fond de l'histoire, et l'expression fluide.. et cette phrase finale qui ponctue le tout de belle manière. |
Anonyme
13/5/2010
a aimé ce texte
Pas ↓
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J'ai eu la désagréable impression de lire une sorte de guide historique sur les Bédouins. Ce récit manque totalement d'âme, de grandeur, de beauté malheureusement.
Tout d'abord il y a ce premier paragraphe qui multiplie les poncifs, les clichés: le vent forcément chaud, le bédouin forcément vieux, le désert qui avance forcément. Ensuite il y a une méconnaissance totale de la culture bédouine, avec cet énorme cliché du peuple "fier" qui se venge. L'auteur passe au travers de ce qui fait la culture des gens du désert (d'ailleurs je lui conseille vivement la lecture de Le Clézio). "Pourtant, Kuleïb savait bien que chez les fiers Bédouins l’Honneur de la tribu était une institution plus forte que la Justice ou l’État de Droit… Il savait que la vengeance par le sang était son bras armé… Il savait tout cela, probablement mieux que personne." Cette phrase à elle seule résume le texte: un cliché construit de façon maladroite (il n'y a pas de style à proprement parlé, ou alors quelque chose que je trouve très scolaire). Bref, je ne suis pas du tout convaincu. Navré. |
Faolan
14/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Dans l'ensemble, une lecture assez agréable mais le texte souffre de quelques défauts qui ont légèrement gâché ma lecture :
- la précision dans le résumé qu'il s'agit d'"une nouvelle pleine de symbolisme" : c'est un fait, mais c'est quelque peu présomptueux, au lecteur d'en juger ; - une structure en effet un peu bancale (rien que les trois premières phrases sont bizarrement agencées voire formulées), cela n’est pas évident, mais Maëlle a donné les clés pour l’améliorer ; - les (in)évitables clichés (devancé par Kaos sur ce coup) ; - des répétitions (judicieusement mises en évidences par Luluberlu) ; - des incohérences (de même) : les pas lourds qui s'enfoncent péniblement dans le sable - oui, bof, pour ma part je vois plutôt les pas lourds s'enfonçant facilement dans le sable (mou, je présume), la poussière est ocre lorsque les cavaliers arrivent, rouge quand ils repartent - tu me diras ocre va du jaune profond au rouge sombre, soit, mais visuellement cela m'a perturbé, voyant du jaune puis du rouge, erreur de ma part peut-être... , les Kalachnikov - certes plus que probable mais je trouve que cela ne colle pas avec l'ensemble... A côté de cela l'ambiance est bien dépeinte, les scènes de vengeance bien décrites et la chute (à morale) appréciable. |
Marite
13/5/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai trouvé ce texte exceptionnel. Grâce à l'écriture, au style et à la forme qui se font oublier (par leur qualité), nous pénétrons, au travers des pensées du vieil homme, au plus profond d'une civilisation qui n'est trop souvent, pour le monde occidental, qu'une somme de clichés: les hommes bleus, les tentes, leur hospitalité, la beauté et la grâce des femmes...etc. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'auteur réussit à nous présenter un aspect terrifiant de la vie de ces clans du désert sous une forme qui ne rebute pas mais permet de mieux comprendre. J'ai beaucoup aimé le proverbe bédouin qui sert d'introduction:
« Écris tes blessures dans le sable Où le vent du Pardon peut les effacer ; Mais grave tes joies dans la pierre Où rien ne peut les altérer. » C'est un proverbe qui peut être universel. Toutes mes félicitations à l'auteur dont j'espère pouvoir lire d'autres textes prochainement sur Oniris. |
Mellipheme
13/5/2010
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C'est plein de beaux sentiments, trop même pour être réaliste.
Malheureusement, c'est aussi pompeux, lourd et truffé de tous les clichés possibles sur le désert et les bédouins. Désolé, je n'ai pas du tout aimé. Je m'abstiens de noter, ma note serait biaisée par mon goût personnel. |
widjet
13/5/2010
a aimé ce texte
Bien
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Pas de gros reproches sur ce texte hormis le mot « sang » qui revient peut-être trop souvent (mais d’un autre côté les synonymes du genre « hémoglobine » placés dans ce texte eut été malvenus…peut-être en contournant avec « liquide rougeâtre », mouais et encore…). Et puis l’adjectif « vieux » qui revient un peu trop aussi…
D’entrée, ce qui frappe dans ce texte, c’est déjà son humilité,sa retenue (notamment pas d'effusions mièvres dans le registre toujours casse gueule des sentiments) et sa fluidité. Les mots sont simples, mais ils sont clairs, ils sont bien utilisés (sans artifice, sans fioritures, sans chercher l’épate stylistique à chaque coin de phrase) et mis bout à bout avec une certaine habileté, ils dressent un tableau suffisamment visuel qui rend la scène réaliste. Un beau tableau guerrier, exotique (la chaleur pourrait être encore plus prégnante avec) et vivant. Sans en faire des tonnes, l’auteur ne néglige jamais son environnement (descriptions extérieures assez précises et juste ce qu’il faut pour aider à l’immersion) ni ses « seconds rôles » (la femme, l’enfant, quelques mots suffisent à nous les faire « voir »). Par petites touches, en somme, tout cela forme un ensemble certes qui n'a pas une extraordinaire flamboyance, mais qui rend la lecture confortable et plaisante. La partie historique n’est jamais ronflante ni trop académique et l’exotisme est plutôt bien rendu (encore grâce à ces petits détails sur le sable, les couleurs, les murs blanchis et effrités…). J’ai aimé ce souci, cette rigueur discrète. Le fait de ne pas laisser les dialogues prendre trop d’importance est une autre bonne idée, l’auteur utilise la sobriété du verbe et ces non-dits (ou peu-dits) donnent un certain charisme au personnage principal, le vieux bédouin. Trop de discours auraient alourdi la scène, je pense. Est-ce la mauvaise pioche de ces derniers mois ou seulement la qualité tout à fait honnête de ce texte, je l’ignore, mais je n’avais pas pris de plaisir de lecture depuis… Depuis quand au fait ? Merci Max W EDIT : je sais pas, dans mon esprit, le Bédouin avait la gueule d'Omar Shariff... ou de Belaid, j'hésite !!! |
liryc
14/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai comme d'autres beaucoup apprécié ce texte par la qualité des descriptions, les choix de tournures et les adjectifs qui apportent habilement des plus dans la représentation visuelle des scènes.
Idem pour la force des émotions évoqués sans pathos mais avec un récit objectifs de l'oeil qui voit. Le conte rendu du vécu et du présent qui se croisent, le climat palpable de l'histoire m'ont ému. Bravo. Liryc |
Anonyme
14/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Comme certains l'ont justement dit, mais il n'est pas inutile d'en remettre une couche, il y a un mélange curieux de "style noble" et d'indications plus appropriées à la rédaction d'un guide de voyage savant, et c'est constamment déséquilibrant à la lecture. Je pense que l'injection à intervalles réguliers de termes locaux pour "faire vrai" (ainsi : écrire "ghibli" plutôt que vent du sud) est plus énervante que convaincante. Il y a un petit côté "documentaire géographico-animalier pour Arte" qui nuit à l'ensemble. C'est dommage car les qualités d'écriture ne manqueraient pas sinon, on sent que l'auteur peut produire une prose élégante.
En fait ce serait à reprendre complètement car le thème (violence inutile et sans cesse renaissante, malédiction de la violence, etc ...) est profond. Mais avec plus de simplicité et de réalisme. Ca éviterait de mettre dans la bouche d'un vieil homme agonisant cet "ultime râle" incroyablement solennel et détaché de toute souffrance palpable : « Mon fils, n’oublie jamais que tes larmes sont salées parce que ton chagrin réclame vengeance… » |
belaid63
14/5/2010
a aimé ce texte
Bien
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le texte est bien écrit, pas de lourdeurs excessive mais une gène. j'aurais vu cette nouvelle et ses péripéties installer son décor au yemen ou quelque part au moyen orient mais en Libye Franchement non. la culture du tha'r et de la "Assabiya" (chauvinisme extrême) qui y est décrite trouverait mieux sa place chez les peuplades d'Arabie que chez les libyens de culture plus berbère surtout quand il s'agit de désert
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Mwa
15/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Cher Max,
je trouve l'histoire légerement lourde, sans grand remous . Récit assez plat, quoique bien mené et finement ciselé mais le "coeur" du récit n'y est pas . Cependant l'idée et le contexte sont bon . |
littlej
15/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Votre nouvelle est intéressante et assez bien travaillée (comprendre bien documentée).
Mais : L'écriture, visuelle, manque d'un "petit quelque chose", de punch, de plus de spontanéité. La symbolique n'est pas vraiment évidente. On est tenté de prendre le texte comme une nouvelle réaliste, savante sur les coutumes et les mœurs d’une ville bédouine, avec une intrigue reposant sur le thème de la vengeance aveugle. Le personnage du vieux bédouin est mal campé à cause d’un portrait psychologique inexistant ; ce qui le rend, du coup, assez creux et plat. L'ambiance générale est, à mon sens, plutôt terne ; ce qui est vraiment dommage. Mais, comme dit précédemment, c’est une nouvelle intéressante et, dans son ensemble, très correcte. Bonne continuation à vous. j |
Selenim
19/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte équilibré, simple, dépaysant, mais bien trop court.
L'écriture est vraiment élégante, ni trop chargée, ni trop si simpliste. L'auteur flirte parfois avec le pathos sans jamais franchir la ligne. Décor, personnages, actions, flashback ; tout cela s'enchaine avec grâce et fluidité. Les quelques maladresses présentes sont surtout le fait d'un manque de relecture, rien qui puisse gâcher la lecture. Une fois arrivé à la fin, j'ai été déçu que l'histoire soit si courte. Il y avait pourtant tant à dire, sur cet homme et sa vie passée. Pour être si las, par quelles épreuves a-t-il pu passer ? Selenim |
costic
26/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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La description de la cruauté des représailles infinies m’ont parues réalistes. L’histoire de ces legs féroces auquels on ne peut échapper m’a touchée. L’écriture sert le récit.
Le vent, accompagne simplement les sentiments. Seule la dernière phrase me parait un peu « emphatique » Le silence, et le regard vide de l’homme me paraissent plus éloquents. J'ai aussi beaucoup aimé le proverbe Bédouin. |